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Sport Publié le vendredi 12 février 2010 | Demain

L`exemple égypticien doit faire école !

Après son 7ème sacre continental (1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008 et 2010), la sélection nationale d’Egypte s’impose aujourd’hui comme le « ROI » régnant sans partage sur le football africain !

D’aucuns alors de se demander pourquoi donc cette quasi domination des footballeurs du pays des Pharaons sur l’Afrique entière.

Sur les 27 trophées de la CAF, le valeureux capitaine Hassan Ahmed et ses coéquipiers se sont octroyés la part du lion avec à leur compteur, 7 des 27 trophées mis en jeu depuis 1957 !
On est tenté non pas d’encenser les footballeurs égyptiens mais de reconnaître leur mérite exceptionnel jamais encore réussi par une autre équipe nationale africaine. Le Ghana court depuis 1982 après son 5ème sacre, sans succès.

Pays de vieille tradition sportive, l’Egypte d’Ad-Dida, Brascos, Fanagui, Al Khatib alias « El Bibo », Hassan Shehata, n’a nullement usurpé sa fantastique réussite d’aujourd’hui !

En regardant ou en remontant loin dans les annales du sport mondial, on constate que le sport égyptien avait déjà une longue expérience des grandes compétions internationales, voire mondiales avec un total de 6 participations aux jeux olympiques (J.O) avec l’équipe de football ; et une participation à la coupe du monde (1934 à Rome), en Italie. Ce fut une participation historique du football égyptien au pays de Mussolini, et qui fait de l’Egypte le tout premier mondialiste du continent !

Chose logique quand on sait que le onze national égyptien est affilié à la Fifa depuis 1923, soit 33 ans avant son affiliation à la CAF en 1956 plus exactement !

Le football égyptien a, de tout temps, regorgé de footballeurs de talent, dont la plupart ont été formés dans le sérail, car les footballeurs égyptiens ont, dans leur majorité, préféré se produire au pays natal et rester sourd aux chants des sirènes d’autres cieux ! En effet la démangeaison du départ dans l’hexagone pour y monnayer leur talent n’a que peut produit d’influence auprès des sportifs et surtout des footballeurs égyptiens fous de leur terroir natal ! Même si quelques-uns d’entre eux ont fini par prendre le chemin de l’exil: Hassan (Neuchâtel en Suisse), Ramzy (Suisse), Abdel Ghani (Beira, Marseille, Portugal), H.Hassan (Suisse) y compris quelques têtes de la génération actuelle championne d’Afrique : Mido, remplacé au dernier moment par Amr Zaki, Zidan, Hosni, Abou Saïd, Moteb, Mohamed Gedo le meilleur butteur de la Can, Mohamed, Fati. Peut-être est-ce l’amour pour la terre de naissance et son drapeau national qui a fait et continue encore de faire la force et la sublimation des joueurs égyptiens engagés en compétitions continentales ? En Can, les footballeurs égyptiens donnent l’impression d’avoir mangé du lion !

Tout n’a pas été facile pourtant pour les Rouges et blancs. En effet, le football égyptien a eu aussi ces moments de vache maigre ; ce, après son lointain sacre de 1986 à domicile. L’Egypte a enregistré aussi une série incompréhensible de contreperformances en phase finale : éliminée au 1er tour en 1988, 1990 et en 1992 au Sénégal, cette équipe n’a pu relever un peu la tête qu’en 1994 en Tunisie où, elle se fera d’ailleurs bouter hors compétition par les Aigles du Mali (1/0).
Deux ans plus tard, soit en 1998, Hossam Hassan et ses coéquipiers parvinrent finalement à se remettre en selle au Burkina Faso en y réussissant cette fois, l’exploit de faire plier l’échine aux champions 1996, les Bafana-Bafana, et de s’emparer à nouveau de la couronne de champion d’Afrique!

12 ans après ce sacre, le football égyptien a réussi un bon pas de géant en s’octroyant trois titres de champion d’Afrique d’affilé : 2006, 2008, 2010. Résultat somme toute positif pour les poulains d’El Gohary hier, de Hassan Shehata aujourd’hui et qui font la fierté de tout le peuple égyptien largement consolé et satisfait après l’épisode triste, malheureuse et ô combien douloureuse de leur élimination pour le prochain mondial de 2010, en Afrique du Sud.

Pays aux clubs de renommée tel que le centenaire Al Ahly, Zamalek, Arab Contractor et autres qui possèdent de gros budgets, donc de gros moyens à même de pouvoir s’attacher les services des stars du monde entier et pouvant aussi et surtout compter sur les footballeurs du pays, viscéralement attachés à la patrie.

L’Egypte s’affirme comme un exemple qui doit faire tache d’huile un peu partout sur le continent.


Une contribution d’aly koita
aly_koita@yahoo.fr
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