Les jours de l’actuel président de la FIF seraient-ils désormais comptés à ce poste ? Tout porte à le croire avec la dernière sortie musclée de la conférence des présidents des clubs dirigée par le puissant Me Roger Ouégnin. Qui n’est pas allé du dos de la cuillère pour dénoncer la gestion calamiteuse de Jacques Anouma, président de la fédération ivoirienne de football. « Trop c’est trop, nous avons longtemps laissé les choses se faire et il est temps que nous prenons nos responsabilités et diriger nous même les choses... », avait martelé un Roger Ouégnin véritablement déterminé à faire le nettoyage dans les écuries d’Augias. Et avec lui, Eugène Marie Diomandé, le golden boy du football ivoirien et du tout bouillant Ervé Siaba. Qui fatigués des nombreux échecs que subit la Côte d’Ivoire, une équipe reconnue mondialement avoir de très bons joueurs mais se retrouve toujours dernière de la classe lors des échéances continentales par la faute des mauvais choix du président de la fédération, veulent désormais prendre le taureau par les cornes vu l’approche du Mondial 2010. Une sortie qui a revigoré l’ensemble des présidents de clubs qui n’attendaient que la levée de boucliers de leur devancier Roger Ouégnin, pour battre e rappel des troupes. Comme Jacques Anouma sait qui est Roger Ouégnin et la puissance de frappe d’Eugène Diomandé, paniqué de voir son bateau prendre eau de partout, a décidé de passer à la vitesse supérieure. Et comment ? De la manière la plus sordide c’est-à-dire acheter la conscience de certains présidents de clubs comme à l’accoutumée. Seulement, toujours n’étant pas dimanche, ses envoyés auprès de certains dirigeants de clubs ont essuyé une fin de non recevoir malgré les gosses enveloppes qui n’ont réussi qu’à fermer la bouche des journalistes. Voyant sa débâcle venir, celui qui dit qu’il n’a cure d’aucune critique et satisfaction de personne, a vite fait de chausser ses chaussures pour courir. Destination, au domicile de son faiseur, Me Roger Ouégnin. Là, l’on apprendra que jacques Anouma, devenu tout petit, l’homme sait se rendre humble quand il veut quelque chose, se pliera en quatre pour implorer le pardon du président de la conférence des présidents de clubs. Le suppliant de le laisser terminer le Mondial afin de la faire dégommer de la FIF. Ce, en présentant une grosse valise bourrée de fric à l’homme de droit qu’il est. Au vu de cela, nous apprend notre source, Me Roger Ouégnin dont la probité n’est pas à acheter avec de l’argent mais avec la justice, serait rentré dans tous ses états pour lui demander de prendre la porte. Se courbant et pleurant à ses pieds, Jacques Anouma plaidera pour que les clubs le laissent au moins achever l’étape de l’Afrique du Sud. Doléance à laquelle Maitre Roger Ouégnin, pris de pitié accèdera mais à une condition : qu’un comité prenne désormais les choses en mains à ses côtés pour conduire les Eléphants à Jo’Bourg. Après quoi, l’homme devra faire ses valises pour reprendre ses bureaux à la Présidence de la République, si là encore, le chef de l’Etat lui fait toujours confiance. Un tien valant mieux que deux tiens, Jacques Anouma, coincé a accepté cette dernière proposition. Et comme l’homme se croit très malin, il a décidé de préparer la riposte en conditionnant un débat bilan à la télévision ivoirienne. Histoire de berner encore les Ivoiriens. Les dés ont déjà lancés et avec eux le sort. Jacques Anouma est sur la droite et incontournable ligne de départ. Pour le bien du foot ivoirien.
ZANGBETÔ
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