Réunis en conclave hier au Plateau, les présidents de clubs de Côte d’Ivoire (football) ont pris l’engagement de rencontrer le président de la FIF, Jacques Anouma pour lui donner la primeur de leurs décisions. Cette rencontre de vérité est prévue ce jeudi 25 février 2010 au siège de la FIF à Treichville.
Sauf revirement de dernière minute, les présidents de clubs regroupés au sein de la conférence seront face à face avec leur mandataire, Jacques Anouma, aujourd’hui sous le coup de 15 heures. C’est ce qui ressort de leur conclave d’hier qui aura duré 5 heures d’horloge (11h-16h). Que comptent-ils dire ? Vont-ils exiger le départ de Jacques Anouma ? Selon leur porte-parole, Ervé Siaba, tout sera su aujourd’hui. Car dira-t-il, il n’est pas question que l’information soit diffusée dans la presse sans que le premier concerné lui-même, c`est-à-dire Jacques Anouma n’ait été informé au préalable. « On a parlé de l’avenir de notre football et on va rencontrer le président Jacques Anouma pour en discuter », a déclaré Ervé Siaba. Assailli par les questions relatives au but inavoué par la conférence, Ervé Siaba a lâché ceci : « Nous ne sommes pas des putschistes ! Pourquoi voulez-vous qu’on parle de Jacques Anouma en évoquant l’avenir du football ivoirien ? C’est notre affaire et nous n’avons pas besoin de putsch. Dès ce jeudi, vous saurez ce que nous allons lui dire », a-t-il fait savoir sous les applaudissements nourris d’Eugène Diomandé, Me Roger Ouégnin et autres. Si le porte-parole de la conférence n’a pas voulu mettre au grand jour ce que les présidents de clubs envisage de dire à Jacques Anouma, certaines indiscrétions indiquent cependant qu’ils vont remettre un mémorandum à ce dernier, une sorte de feuille de route qui lui servira jusqu’au terme de son mandat en 2011. Dans ce document de plusieurs pages, il sera question de la subvention accordée aux clubs, de la nouvelle configuration de la FIF qui doit inclure les Présidents de clubs, des Eléphants et bien d’autres propositions tendant à professionnaliser le foot local. Ils ne comptent donc pas évincer Jacques Anouma. Cependant la feuille de route restera un alibi pour eux. « De deux choses l’une. S’il veut marcher avec nous, il n’y a pas de problème. Mais s’il compte nous rouler, il connaît bien nos textes et en ce moment-là, nous aviserons », a affirmé hier un président de club qui a requis l’anonymat. C’est donc clair, les présidents de clubs ne préparent pas un coup d’Etat. Pour faire changer les choses dans le droit chemin et remettre le football éburnéen sur les rails, ils ont donc décidé de prendre leurs responsabilités. Plus question pour eux de laisser une grande marge de manœuvre à Jacques Anouma. « On doit être dans son bureau. C’est la FIFA qui le dit et il n’est pas question qu’on marche sur l’ancien modèle. Des parvenus ne doivent plus faire la pluie et le beau temps. Anouma aura des collaborateurs directs qui seront des présidents de clubs. On compte aussi dissoudre l’association des secrétaires de clubs », a par ailleurs dévoilé notre interlocuteur qui a requis l’anonymat. L’on achemine donc inexorablement vers un partage du pourvoir à la fédération ivoirienne de football. Vu la détermination et la sérénité qui animent les responsables, on peut écrire que Jacques Anouma n’aura pas d’autre choix que de suivre leurs recommandations. Aussi il serait impérieux que la rencontre d’aujourd’hui se déroule dans un esprit confraternel, conviviale et surtout dans le fair-play. Le football local n’a plus besoin de crises inutiles. L’actuel patron de la FIF n’a jamais caché son envie de partir au cas ou les présidents de clubs le lui demandaient. Il ne devrait donc pas avoir de bras de fer pour la gestion de la FIF.
Jacques Varnié
Légende : Le président de la FIF, Jacques Anouma est dans l’œil du cyclone.
Sauf revirement de dernière minute, les présidents de clubs regroupés au sein de la conférence seront face à face avec leur mandataire, Jacques Anouma, aujourd’hui sous le coup de 15 heures. C’est ce qui ressort de leur conclave d’hier qui aura duré 5 heures d’horloge (11h-16h). Que comptent-ils dire ? Vont-ils exiger le départ de Jacques Anouma ? Selon leur porte-parole, Ervé Siaba, tout sera su aujourd’hui. Car dira-t-il, il n’est pas question que l’information soit diffusée dans la presse sans que le premier concerné lui-même, c`est-à-dire Jacques Anouma n’ait été informé au préalable. « On a parlé de l’avenir de notre football et on va rencontrer le président Jacques Anouma pour en discuter », a déclaré Ervé Siaba. Assailli par les questions relatives au but inavoué par la conférence, Ervé Siaba a lâché ceci : « Nous ne sommes pas des putschistes ! Pourquoi voulez-vous qu’on parle de Jacques Anouma en évoquant l’avenir du football ivoirien ? C’est notre affaire et nous n’avons pas besoin de putsch. Dès ce jeudi, vous saurez ce que nous allons lui dire », a-t-il fait savoir sous les applaudissements nourris d’Eugène Diomandé, Me Roger Ouégnin et autres. Si le porte-parole de la conférence n’a pas voulu mettre au grand jour ce que les présidents de clubs envisage de dire à Jacques Anouma, certaines indiscrétions indiquent cependant qu’ils vont remettre un mémorandum à ce dernier, une sorte de feuille de route qui lui servira jusqu’au terme de son mandat en 2011. Dans ce document de plusieurs pages, il sera question de la subvention accordée aux clubs, de la nouvelle configuration de la FIF qui doit inclure les Présidents de clubs, des Eléphants et bien d’autres propositions tendant à professionnaliser le foot local. Ils ne comptent donc pas évincer Jacques Anouma. Cependant la feuille de route restera un alibi pour eux. « De deux choses l’une. S’il veut marcher avec nous, il n’y a pas de problème. Mais s’il compte nous rouler, il connaît bien nos textes et en ce moment-là, nous aviserons », a affirmé hier un président de club qui a requis l’anonymat. C’est donc clair, les présidents de clubs ne préparent pas un coup d’Etat. Pour faire changer les choses dans le droit chemin et remettre le football éburnéen sur les rails, ils ont donc décidé de prendre leurs responsabilités. Plus question pour eux de laisser une grande marge de manœuvre à Jacques Anouma. « On doit être dans son bureau. C’est la FIFA qui le dit et il n’est pas question qu’on marche sur l’ancien modèle. Des parvenus ne doivent plus faire la pluie et le beau temps. Anouma aura des collaborateurs directs qui seront des présidents de clubs. On compte aussi dissoudre l’association des secrétaires de clubs », a par ailleurs dévoilé notre interlocuteur qui a requis l’anonymat. L’on achemine donc inexorablement vers un partage du pourvoir à la fédération ivoirienne de football. Vu la détermination et la sérénité qui animent les responsables, on peut écrire que Jacques Anouma n’aura pas d’autre choix que de suivre leurs recommandations. Aussi il serait impérieux que la rencontre d’aujourd’hui se déroule dans un esprit confraternel, conviviale et surtout dans le fair-play. Le football local n’a plus besoin de crises inutiles. L’actuel patron de la FIF n’a jamais caché son envie de partir au cas ou les présidents de clubs le lui demandaient. Il ne devrait donc pas avoir de bras de fer pour la gestion de la FIF.
Jacques Varnié
Légende : Le président de la FIF, Jacques Anouma est dans l’œil du cyclone.
