Tel qu’il a fini à la tête de la CEI, dans un film, on aurait dit fin de parcours pour Beugré Mambé. Il a été vaincu dans le combat qu’il a engagé contre sa patrie. La République a eu raison de lui dans sa défiance contre l’autorité de l’Etat. Le RHDP, qui a voulu faire de la surenchère, en défendant son militant, malgré sa faute, n’a pas, lui aussi, eu gain de cause.
Les avocats, Me Blessy Chrysostome, Ahoussou Kouadio et Emmanuel Assi, qui avaient sorti leur tête pour dire haut et fort que les Ivoiriens iront aux élections avec Mambé, doivent être malheureux et petits dans leurs souliers. On ne croit pas qu’ils aient joué toutes leurs cartes dans l’affaire Mambé. Parce que leur défaite ne s’est pas fait attendre. Ils ont perdu le combat politique dans lequel ils se sont invités sous le couvert du droit.
Les parents de Beugré Mambé, Ebrié, militants du PDCI, ont essayé de donner de la voix pour le soutenir. Eux aussi ne sont pas allés loin. Tout le front du refus qui s’est constitué en faveur de Mambé n’a pas réussi à l’imposer aux Ivoiriens. Ainsi toute la coalition des “mambéistes” s’est-elle écroulée. Elle a perdu la bataille sans combattre. La page est donc tournée, la parenthèse honteuse est fermée et les Ivoiriens ne parleront de Mambé qu’au passé. Il est désormais un mauvais souvenir. Nous sommes persuadés qu’à entendre son nom, de nombreux Ivoiriens mettront leurs doigts dans leur narine en guise de méfiance et de dégoût.
Mais qui a dit qu’au nom d’une quelconque immunité, un citoyen peut se permettre la pire trahison dans une mission qui recommande des vertus et des valeurs républicaines ? Où est donc passé le RHDP qui se fait l’illusion qu’il peut décider de la vie ou de la mort des Ivoiriens ? Où sont Djédjé Mady, Alassane Ouattara et consorts ? Ces derniers qui faisaient de la défense de Mambé leur cheval de bataille n’ont pas hésité à désigner des personnes pour remplacer Mambé à la tête de la CEI. L’ancien président de la CEI n’a donc rien compris. Il ne sait pas qu’il évolue avec des gens sans scrupule, car ces personnes qui l’ont poussé à frauder n’ont pas été capables de le soutenir jusqu’au bout. Ils l’ont lâché et lui ont donné dos pour tenter une nouvelle expérience dès que le président Gbagbo a donné un tout petit coup.
Cette expérience qu’a vécue Robert Beugré Mambé doit servir de leçon à Bakayoko Youssouf qui joue gros en arrivant à la tête de la CEI. Militant et député PDCI avant d’être ministre des Affaires étrangères, le nouveau président de la CEI doit se dire que la mission qui lui a été confiée n’est pas celle du PDCI, ni du RDR. Mais une mission républicaine dont le succès fera de lui un Ivoirien nouveau, un modèle pour les générations actuelles et futures.
Quant à Mambé, on se demande s’il pourra regarder dans les yeux ses propres enfants. Il a tellement “gâté” son nom qu’il lui sera difficile de se refaire une nouvelle vie. C’en est fini pour lui et disons lui adieu.
Benjamin Koré
benjaminkore@yahoo.fr
Les avocats, Me Blessy Chrysostome, Ahoussou Kouadio et Emmanuel Assi, qui avaient sorti leur tête pour dire haut et fort que les Ivoiriens iront aux élections avec Mambé, doivent être malheureux et petits dans leurs souliers. On ne croit pas qu’ils aient joué toutes leurs cartes dans l’affaire Mambé. Parce que leur défaite ne s’est pas fait attendre. Ils ont perdu le combat politique dans lequel ils se sont invités sous le couvert du droit.
Les parents de Beugré Mambé, Ebrié, militants du PDCI, ont essayé de donner de la voix pour le soutenir. Eux aussi ne sont pas allés loin. Tout le front du refus qui s’est constitué en faveur de Mambé n’a pas réussi à l’imposer aux Ivoiriens. Ainsi toute la coalition des “mambéistes” s’est-elle écroulée. Elle a perdu la bataille sans combattre. La page est donc tournée, la parenthèse honteuse est fermée et les Ivoiriens ne parleront de Mambé qu’au passé. Il est désormais un mauvais souvenir. Nous sommes persuadés qu’à entendre son nom, de nombreux Ivoiriens mettront leurs doigts dans leur narine en guise de méfiance et de dégoût.
Mais qui a dit qu’au nom d’une quelconque immunité, un citoyen peut se permettre la pire trahison dans une mission qui recommande des vertus et des valeurs républicaines ? Où est donc passé le RHDP qui se fait l’illusion qu’il peut décider de la vie ou de la mort des Ivoiriens ? Où sont Djédjé Mady, Alassane Ouattara et consorts ? Ces derniers qui faisaient de la défense de Mambé leur cheval de bataille n’ont pas hésité à désigner des personnes pour remplacer Mambé à la tête de la CEI. L’ancien président de la CEI n’a donc rien compris. Il ne sait pas qu’il évolue avec des gens sans scrupule, car ces personnes qui l’ont poussé à frauder n’ont pas été capables de le soutenir jusqu’au bout. Ils l’ont lâché et lui ont donné dos pour tenter une nouvelle expérience dès que le président Gbagbo a donné un tout petit coup.
Cette expérience qu’a vécue Robert Beugré Mambé doit servir de leçon à Bakayoko Youssouf qui joue gros en arrivant à la tête de la CEI. Militant et député PDCI avant d’être ministre des Affaires étrangères, le nouveau président de la CEI doit se dire que la mission qui lui a été confiée n’est pas celle du PDCI, ni du RDR. Mais une mission républicaine dont le succès fera de lui un Ivoirien nouveau, un modèle pour les générations actuelles et futures.
Quant à Mambé, on se demande s’il pourra regarder dans les yeux ses propres enfants. Il a tellement “gâté” son nom qu’il lui sera difficile de se refaire une nouvelle vie. C’en est fini pour lui et disons lui adieu.
Benjamin Koré
benjaminkore@yahoo.fr
