Pour évoluer dans un cadre formel et en vue de gagner en efficacité, les victimes des déchets toxiques se sont constituées en association. Désormais ils se reconnaissent au sein du Réseau National pour la Défense des Victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (RENAVIDCI). Charles Koffi l’ancien porte-parole en est le président. Au-delà de la sortie officielle du Réseau des victimes, c’est une affaire de gros intérêts que Gohourou et ses nouveaux partenaires (le cabinet Anglais Leady & Co) semblent mener en bateau les 29.400 victimes. La conférence s’est tenue le vendredi 26 février à la mairie d’Adjamé.
Décidément l’affaire des déchets toxiques n’a pas encore livré tous ses secrets. Du moins si l’on en croit au porte-parole des victimes devenu depuis le vendredi 26 février dernier le président du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (RENAVIDCI), Charles Koffi. Au cours de ce point avec la presse nationale Charles Koffi a égrené le chapelet des difficultés qui mènent au paiement de la somme dûe aux victimes 725.000 FCFA par le cabinet Leady & Co. Mais aussi paradoxale que cela puisse paraître, Claude Gohourou l’ex-président des victimes démis depuis lors par les victimes elles-mêmes pour « faux et usage de faux sur des documents officiels au Trésor public de Côte d’Ivoire » s’oppose à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques qui sont au nombre de 29.400. « Les victimes courent un grand risque » a prévenu Charles Koffi. « C’est pourquoi le nouveau réseau va défendre les droits des victimes et nous réservons désormais le droit de s’attacher des services un avocat pour mettre au grand jour l’imposture de Claude Gohourou ». Sur les 29.400 victimes, le nouveau réseau dirigé par Charles Koffi revendique 20.000 victimes et se reconnaisse en la personne de Charles Koffi pour son sens du combat, le respect des autres et son honnêteté dans toutes ses actions. Revenant sur le ‘’deal’’ passé entre Claude Gohourou et les membres du cabinet Leady & Co, le président du RENAVIDCI) a fustigé le mépris des Gohourou pour les victimes et son sens du business a fait peur. Pour tout cela, Gohourou doit être mis hors d’état de nuire car en acceptant d’encaisser les 15 millions dûes au 3% versés par chaque victime. En même temps qu’il accepte cet argent, il empêche par des pratiques mafieuses l’indemnisation des victimes. Pour Charles Koffi étant donne que Claude Gohourou s’est rendu coupable de bassesses allant jusqu’à la trahison (il est sur le coup d’un mandat d’arrêt pour faux et usage de faux), Claude Gohourou ne doit plus décider du programme des indemnisations des victimes : « l’argent des retardataires et absents sera versé sur son propre compte ». Inacceptable réplique les 20.000 victimes du nouveau réseau des droits des victimes. Il faut donc veiller aux grains, a f ait remarqué pour sa part Obou Marie Louise, la secrétaire générale du Réseau des victimes et par ailleurs adjointe au maire d’Adjamé car « Gohourou veut se tailler la part du lion dans l’accord en foulant ainsi aux pieds le droit des victimes à l’indemnisation d’autant plus que Gohourou a interdit de séjour les Anglais en Côte d’Ivoire qui ont des documents officiels des actes de vulgaires falsification de Claude Gohourou ». Tout cela, c’est de la poudre aux yeux s’est insurgé une victime contre les méthodes de Gohourou : « Comment comprendre qu’en lieu et place de l’indemnisation Gohourou nous parle désormais de vérification de pièces et documents des victimes qui doit s’étendre sur une période de 3 semaines a compté du lundi 1er mars 2010 », avant d’ajouter : « Nous allons nous faire attendre de la façon la plus bouillante possible si Claude Gohourou n’arrête pas ses manipulations grossières ». Le moins que l’on puisse dire est que les victimes ne sont pas encore sorties de l’auberge et l’on se retrouve à la case de départ : pas d’indemnisation des victimes mais l’enrichissement de certaines personnes notamment Claude Gohourou et les avocats Londoniens du cabinet Leigh Day & Co. L’affaire des déchets toxiques fait suite au déversement à Abidjan d’une substance à odeur hautement suffocante par le navire battant pavillon Panaméen Probo Koala en 2006. Ces déchets ont fait plusieurs pertes en vie humaine (11 morts officiellement). Après recensement l’on a enregistré 24.400 victimes. Un accord passé entre le cabinet Londonien Leigh Day & Co et l’une des plus significative des représentants d’association de victimes, l’indemnisation a été obtenue et la somme de 22 milliards 500 millions a été affectée pour cette opération à hauteur de 750.000 FCFA par victimes. Depuis lors, les victimes attendent en vain.
Williams Arthur Prescot
Décidément l’affaire des déchets toxiques n’a pas encore livré tous ses secrets. Du moins si l’on en croit au porte-parole des victimes devenu depuis le vendredi 26 février dernier le président du Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (RENAVIDCI), Charles Koffi. Au cours de ce point avec la presse nationale Charles Koffi a égrené le chapelet des difficultés qui mènent au paiement de la somme dûe aux victimes 725.000 FCFA par le cabinet Leady & Co. Mais aussi paradoxale que cela puisse paraître, Claude Gohourou l’ex-président des victimes démis depuis lors par les victimes elles-mêmes pour « faux et usage de faux sur des documents officiels au Trésor public de Côte d’Ivoire » s’oppose à l’indemnisation des victimes des déchets toxiques qui sont au nombre de 29.400. « Les victimes courent un grand risque » a prévenu Charles Koffi. « C’est pourquoi le nouveau réseau va défendre les droits des victimes et nous réservons désormais le droit de s’attacher des services un avocat pour mettre au grand jour l’imposture de Claude Gohourou ». Sur les 29.400 victimes, le nouveau réseau dirigé par Charles Koffi revendique 20.000 victimes et se reconnaisse en la personne de Charles Koffi pour son sens du combat, le respect des autres et son honnêteté dans toutes ses actions. Revenant sur le ‘’deal’’ passé entre Claude Gohourou et les membres du cabinet Leady & Co, le président du RENAVIDCI) a fustigé le mépris des Gohourou pour les victimes et son sens du business a fait peur. Pour tout cela, Gohourou doit être mis hors d’état de nuire car en acceptant d’encaisser les 15 millions dûes au 3% versés par chaque victime. En même temps qu’il accepte cet argent, il empêche par des pratiques mafieuses l’indemnisation des victimes. Pour Charles Koffi étant donne que Claude Gohourou s’est rendu coupable de bassesses allant jusqu’à la trahison (il est sur le coup d’un mandat d’arrêt pour faux et usage de faux), Claude Gohourou ne doit plus décider du programme des indemnisations des victimes : « l’argent des retardataires et absents sera versé sur son propre compte ». Inacceptable réplique les 20.000 victimes du nouveau réseau des droits des victimes. Il faut donc veiller aux grains, a f ait remarqué pour sa part Obou Marie Louise, la secrétaire générale du Réseau des victimes et par ailleurs adjointe au maire d’Adjamé car « Gohourou veut se tailler la part du lion dans l’accord en foulant ainsi aux pieds le droit des victimes à l’indemnisation d’autant plus que Gohourou a interdit de séjour les Anglais en Côte d’Ivoire qui ont des documents officiels des actes de vulgaires falsification de Claude Gohourou ». Tout cela, c’est de la poudre aux yeux s’est insurgé une victime contre les méthodes de Gohourou : « Comment comprendre qu’en lieu et place de l’indemnisation Gohourou nous parle désormais de vérification de pièces et documents des victimes qui doit s’étendre sur une période de 3 semaines a compté du lundi 1er mars 2010 », avant d’ajouter : « Nous allons nous faire attendre de la façon la plus bouillante possible si Claude Gohourou n’arrête pas ses manipulations grossières ». Le moins que l’on puisse dire est que les victimes ne sont pas encore sorties de l’auberge et l’on se retrouve à la case de départ : pas d’indemnisation des victimes mais l’enrichissement de certaines personnes notamment Claude Gohourou et les avocats Londoniens du cabinet Leigh Day & Co. L’affaire des déchets toxiques fait suite au déversement à Abidjan d’une substance à odeur hautement suffocante par le navire battant pavillon Panaméen Probo Koala en 2006. Ces déchets ont fait plusieurs pertes en vie humaine (11 morts officiellement). Après recensement l’on a enregistré 24.400 victimes. Un accord passé entre le cabinet Londonien Leigh Day & Co et l’une des plus significative des représentants d’association de victimes, l’indemnisation a été obtenue et la somme de 22 milliards 500 millions a été affectée pour cette opération à hauteur de 750.000 FCFA par victimes. Depuis lors, les victimes attendent en vain.
Williams Arthur Prescot