Les Eléphants ont perdu (0-2) contre la Corée du Sud en match amical disputé hier en Angleterre. Tout compte fait, le onze national ivoirien aura été confronté à des problèmes d’organisation dans les compartiments.
Le premier match de préparation des Eléphants s’est soldé par une défaite (0-2). Puisque ce résultat ne reflète pas totalement la physionomie de la rencontre, il y a donc lieu de s’attarder plus sur la manière dont Didier Drogba et ses équipiers ont joué. Les Dragons de Taeguk (surnom des Coréens) étant réputés pour leur souffle inépuisable et leur vitesse, il importait de jouer en tenant compte de ces qualités. Mais sur l’ensemble du match, les Ivoiriens ont fait ce qu’il ne fallait : chercher sans trouver la formule idéale aussi bien en défense, au milieu qu’en attaque. Il est vrai, l’encadrement technique a été contraint d’intégrer Méité Abdoulaye en raison de la blessure de Kolo Touré. En outre, il a fait appel à N’Dri Koffi Romaric absent lors de la CAN 2010. Par ailleurs, Drogba, Kader, Baky, Aruna Dindane alignés d’entrée de jeu, la Côte d’Ivoire paraissait impressionnante. Mais dans l’application, les choses n’ont pas fonctionné comme souhaité. En défense, Méité et Bamba Souleymane évoluaient avec le même réflexe. Conséquence, l’axe central manquait d’assurance. L’illustration, la Corée a ouvert le score (4e minute) suite à une balle mal renvoyée par Méité. Or, sur l’action, il n’y avait pas de danger réel. Le 2e but réussi dans le temps additionnel est également révélateur de l’instabilité défensive des Eléphants. Les défenseurs ont sauté dans le vide. Quant au milieu ivoirien, il a rarement eu l’imagination de garder moins le ballon face à des Coréens qui se ruaient sur le porteur du cuir telles des abeilles. Jouant ainsi, les milieux ont constamment privé Drogba de balle. Ce qui fait que sur l’ensemble du match, il s’est montré peu dangereux. S’agissant du reste de l’attaque, il cherchait toujours la bonne manière face à des adversaires bien regroupés. Les Coréens n’en demandaient pas mieux pour repousser les tentatives ivoiriennes. Raisons pour lesquelles les entrées de Faé, Zoro, Sanogo ne pouvaient donner les résultats escomptés.
Abdoulaye Diarra
Le premier match de préparation des Eléphants s’est soldé par une défaite (0-2). Puisque ce résultat ne reflète pas totalement la physionomie de la rencontre, il y a donc lieu de s’attarder plus sur la manière dont Didier Drogba et ses équipiers ont joué. Les Dragons de Taeguk (surnom des Coréens) étant réputés pour leur souffle inépuisable et leur vitesse, il importait de jouer en tenant compte de ces qualités. Mais sur l’ensemble du match, les Ivoiriens ont fait ce qu’il ne fallait : chercher sans trouver la formule idéale aussi bien en défense, au milieu qu’en attaque. Il est vrai, l’encadrement technique a été contraint d’intégrer Méité Abdoulaye en raison de la blessure de Kolo Touré. En outre, il a fait appel à N’Dri Koffi Romaric absent lors de la CAN 2010. Par ailleurs, Drogba, Kader, Baky, Aruna Dindane alignés d’entrée de jeu, la Côte d’Ivoire paraissait impressionnante. Mais dans l’application, les choses n’ont pas fonctionné comme souhaité. En défense, Méité et Bamba Souleymane évoluaient avec le même réflexe. Conséquence, l’axe central manquait d’assurance. L’illustration, la Corée a ouvert le score (4e minute) suite à une balle mal renvoyée par Méité. Or, sur l’action, il n’y avait pas de danger réel. Le 2e but réussi dans le temps additionnel est également révélateur de l’instabilité défensive des Eléphants. Les défenseurs ont sauté dans le vide. Quant au milieu ivoirien, il a rarement eu l’imagination de garder moins le ballon face à des Coréens qui se ruaient sur le porteur du cuir telles des abeilles. Jouant ainsi, les milieux ont constamment privé Drogba de balle. Ce qui fait que sur l’ensemble du match, il s’est montré peu dangereux. S’agissant du reste de l’attaque, il cherchait toujours la bonne manière face à des adversaires bien regroupés. Les Coréens n’en demandaient pas mieux pour repousser les tentatives ivoiriennes. Raisons pour lesquelles les entrées de Faé, Zoro, Sanogo ne pouvaient donner les résultats escomptés.
Abdoulaye Diarra