A l’initiative de la Direction nationale adjointe de Campagne du candidat Laurent Gbagbo, chargée de la jeunesse, les patriotes se sont déplacés massivement samedi, au stade Robert Champroux de Marcory, pour démontrer qu’ils sont et demeurent les maîtres de la rue.
Après la formation du nouveau gouvernement, le Directeur national de campagne adjoint du candidat Laurent Gbagbo chargé de la jeunesse a dépeint samedi, au stade Robert Champroux, le vrai visage des leaders de l’opposition: “Bédié et Ouattara ont dit à leurs militants qu’ils n’entreraient pas au gouvernement. Mais la nuit, c’est les mains entre les jambes qu’ils se débattent pour entrer au gouvernement. Ceux-là ne sont pas des leaders , ils ont trahi leurs militants”, a martelé le leader de la jeunesse patriotique, à l’occasion d’un grand rassemblement de lancement de la structure qu’il dirige.
Au regard de ce qui précède, il a qualifié les dirigeants du RHDP d’hommes sans conviction, de peu de foi qui ne proposent rien mais qui sont accrochés aux postes et à l’argent. D’où son exhortation à la jeunesse à soutenir Laurent Gbagbo. Un candidat, a-t-il rassuré, qui ne va pas les abandonner et qui ne cède jamais sur les débats et autres problèmes de fond.
Le RHDP voulait une guerre civile
On le sait, les manifestations organisées récemment, suite à la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le président de la République, n’ont pas connu la même atmosphère et la même envergure partout dans le pays. Dans certaines localités, les marches se sont déroulées de façon pacifique alors que l’on a enregistré des incendies des édifices publics et des domiciles privés dans d’autres. Selon le leader de la jeunesse patriotique, à travers ces manifestations, le RHDP voulait une guerre civile. “Quand on brûle les domiciles du Directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Korhogo et du porte-parole du président de la République à Katiola ou le siège du FPI à Korhogo, que recherchaient-on, si ce n’est que des représailles soient organisées dans la partie sud du pays”, a révélé le DNCA chargé de la jeunesse.
Aussi a-t-il félicité la jeunesse patriotique pour avoir su éviter ce piège en observant la discipline, le calme et les mots d’ordre, et d’avoir refusé de s’associer aux casseurs. Des pratiques qui ne font pas partie de la culture de leur champion, Laurent Gbagbo. Puisque, en 1992, alors que toute sa famille avait été arrêtée, battue et jétée en prison par le PDCI, Laurent Gbagbo appelait toujours au calme de sa cellule à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Mieux, du temps où il était opposant, l’idée d’enlever le PDCI du pouvoir “par tous les moyens” comme c’est le cas aujourd’hui, n’a jamais effleuré son esprit. Il a rappelé que l’opposant Laurent Gbagbo a de tout temps opté pour les moyens légaux et la voie démocratique comme moyens d’accession au pouvoir. Il a donc exhorté la jeunesse à copier l’exemple de Laurent Gbagbo et à être des modèles en matière de démocratie. Et non à emprunter la voie tracée par Konan Bédié, qui quoiqu’ayant dirigé le pays, veut revenir aux affaires “par tous les moyens” et non par les moyens légaux.
Blé annonce la mort
du PDCI
Signe des temps, pourrait-on dire. Les récentes manifestations organisées par le RHDP appelant à l’insurrection et au soulèvement n’ayant pas connu l’effet escompté, le général Blé Goudé estime qu’elles constituent les derniers soubresauts d’un vieux système. Le RDR et l’UDPCI qui sont sortis des entrailles du PDCI auxquels vient de s’ajouter le PIT, après avoir échoué sur tous les plans pour renverser le pouvoir en place, sont désormais en voie de disparition. Puisqu’ils viennent d’épuiser toutes leurs cartes pour faire tomber en vain le régime de Laurent Gbagbo. “Le PDCI et tous ses partis alliés qui sont sortis de ses entrailles viennent de se retrouver aux funérailles et il est en train de mourir de sa belle mort. Je pèse bien mes mots”, a rassuré le patron de la jeunesse patriotique.
Bédié un bébé au dos
Au cours de ce rassemblement, Blé a expliqué que le président du PDCI, Henri Konan Bédié, ne peut donner de leçon de démocratie et n’a pas la carrure pour affronter le candidat de la Majorité présidentielle. D’abord parce qu’il n’est pas un habitué des vicissitudes et des chemins rocailleux de la vie comme Laurent Gbagbo qui, avant son accession au pouvoir, a pris son temps pour sillonner tout le pays et connaître les préoccupations de son peuple. Alors que Bédié, lui, est né “avec une cuillère à la bouche”. C’est-à-dire qu’il n’a pas du tout souffert, tout lui ayant été offert sur un plateau. “Dites à Bédié qu’un bébé au dos ne sait pas que la route est longue”, fait remarquer le général. Allusion faite aux différents postes de responsabilité où feu Houphouët-Boigny l’a bombardé dès son jeune âge. Notamment en 1977 où alors qu’il était ministre de l’Economie et des Finances, il avait surfacturé les complexes sucriers ce qui lui a valu d’être traité de fonctionnaire malhonnête. Malgré cela, il fut nommé ambassadeur et représentant de la Côte d’Ivoire auprès des Nations unies avant d’occuper le poste de député de Daoukro puis président de l’Assemblée nationale et enfin président de la République. Pour Blé Goudé, ce candidat ne peut donc affronter Laurent Gbagbo, un homme habitué des dures épreuves.
Le RHDP a conduit Beugré Mambé dans
le gouffre
Pour Blé Goudé, comme ils l’ont fait pour les ex-Premiers ministres Seydou Diarra et Charles Konan Banny, ce sont les mêmes dirigeants du RHDP qui ont incité et encouragé l’ex-président de la CEI à affronter le Président Laurent Gbagbo dans l’affaire de fraude. Bédié et Ouattara, soutient Blé, qui voulaient coûte que coûte gagner sur ordinateur, ont rassuré Beugré Mambé que rien ne pourrait lui arriver tant qu’ils sont là et que nul ne l’éjecterait de son poste. La suite, on la connaÎt.
Et justement sur la question, il a dit que la Majorité présidentielle ne cherchait pas à contrôler la CEI. Mais il fallait à la tête de l’institution chargée d’organiser les élections, un homme neutre et impartial autour duquel se dégage le consensus comme l’ambassadeur Youssouf Bakayoko dont l’élection n’a été qu’une formalité.
A l’instar de la tête de la CEI, il a souhaité une recomposition des CEI locales pour que celles-ci soient dirigées par des hommes de consensus. Il a exhorté la jeunesse à ne jamais perdre de vue que la Côte d’ Ivoire est leur patrie qui est à construire et qu’ils ne doivent pas s’associer aux casseurs. De nombreuses personnalités dont le président du Conseil économique et social Laurent Dona Fologo, le Directeur du protocole d’ Etat, l’Ambassadeur Koné Boubacar, le porte-parole du président de la République, Gervais Coulibaly, le DG du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, les députés Martin Sokouri Bohui et Marie Odette Lorougnon, ont effectué le déplacement pour soutenir la jeunesse patriotique. Fait notable, de fortes délégations des handicapés, de l’Union des garagistes professionnels de Côte d’Ivoire et des rasta men se sont succédé sur le podium pour témoigner et exprimer leur soutien au candidat Laurent Gbagbo.
Vincent Deh
Après la formation du nouveau gouvernement, le Directeur national de campagne adjoint du candidat Laurent Gbagbo chargé de la jeunesse a dépeint samedi, au stade Robert Champroux, le vrai visage des leaders de l’opposition: “Bédié et Ouattara ont dit à leurs militants qu’ils n’entreraient pas au gouvernement. Mais la nuit, c’est les mains entre les jambes qu’ils se débattent pour entrer au gouvernement. Ceux-là ne sont pas des leaders , ils ont trahi leurs militants”, a martelé le leader de la jeunesse patriotique, à l’occasion d’un grand rassemblement de lancement de la structure qu’il dirige.
Au regard de ce qui précède, il a qualifié les dirigeants du RHDP d’hommes sans conviction, de peu de foi qui ne proposent rien mais qui sont accrochés aux postes et à l’argent. D’où son exhortation à la jeunesse à soutenir Laurent Gbagbo. Un candidat, a-t-il rassuré, qui ne va pas les abandonner et qui ne cède jamais sur les débats et autres problèmes de fond.
Le RHDP voulait une guerre civile
On le sait, les manifestations organisées récemment, suite à la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI) par le président de la République, n’ont pas connu la même atmosphère et la même envergure partout dans le pays. Dans certaines localités, les marches se sont déroulées de façon pacifique alors que l’on a enregistré des incendies des édifices publics et des domiciles privés dans d’autres. Selon le leader de la jeunesse patriotique, à travers ces manifestations, le RHDP voulait une guerre civile. “Quand on brûle les domiciles du Directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo à Korhogo et du porte-parole du président de la République à Katiola ou le siège du FPI à Korhogo, que recherchaient-on, si ce n’est que des représailles soient organisées dans la partie sud du pays”, a révélé le DNCA chargé de la jeunesse.
Aussi a-t-il félicité la jeunesse patriotique pour avoir su éviter ce piège en observant la discipline, le calme et les mots d’ordre, et d’avoir refusé de s’associer aux casseurs. Des pratiques qui ne font pas partie de la culture de leur champion, Laurent Gbagbo. Puisque, en 1992, alors que toute sa famille avait été arrêtée, battue et jétée en prison par le PDCI, Laurent Gbagbo appelait toujours au calme de sa cellule à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Mieux, du temps où il était opposant, l’idée d’enlever le PDCI du pouvoir “par tous les moyens” comme c’est le cas aujourd’hui, n’a jamais effleuré son esprit. Il a rappelé que l’opposant Laurent Gbagbo a de tout temps opté pour les moyens légaux et la voie démocratique comme moyens d’accession au pouvoir. Il a donc exhorté la jeunesse à copier l’exemple de Laurent Gbagbo et à être des modèles en matière de démocratie. Et non à emprunter la voie tracée par Konan Bédié, qui quoiqu’ayant dirigé le pays, veut revenir aux affaires “par tous les moyens” et non par les moyens légaux.
Blé annonce la mort
du PDCI
Signe des temps, pourrait-on dire. Les récentes manifestations organisées par le RHDP appelant à l’insurrection et au soulèvement n’ayant pas connu l’effet escompté, le général Blé Goudé estime qu’elles constituent les derniers soubresauts d’un vieux système. Le RDR et l’UDPCI qui sont sortis des entrailles du PDCI auxquels vient de s’ajouter le PIT, après avoir échoué sur tous les plans pour renverser le pouvoir en place, sont désormais en voie de disparition. Puisqu’ils viennent d’épuiser toutes leurs cartes pour faire tomber en vain le régime de Laurent Gbagbo. “Le PDCI et tous ses partis alliés qui sont sortis de ses entrailles viennent de se retrouver aux funérailles et il est en train de mourir de sa belle mort. Je pèse bien mes mots”, a rassuré le patron de la jeunesse patriotique.
Bédié un bébé au dos
Au cours de ce rassemblement, Blé a expliqué que le président du PDCI, Henri Konan Bédié, ne peut donner de leçon de démocratie et n’a pas la carrure pour affronter le candidat de la Majorité présidentielle. D’abord parce qu’il n’est pas un habitué des vicissitudes et des chemins rocailleux de la vie comme Laurent Gbagbo qui, avant son accession au pouvoir, a pris son temps pour sillonner tout le pays et connaître les préoccupations de son peuple. Alors que Bédié, lui, est né “avec une cuillère à la bouche”. C’est-à-dire qu’il n’a pas du tout souffert, tout lui ayant été offert sur un plateau. “Dites à Bédié qu’un bébé au dos ne sait pas que la route est longue”, fait remarquer le général. Allusion faite aux différents postes de responsabilité où feu Houphouët-Boigny l’a bombardé dès son jeune âge. Notamment en 1977 où alors qu’il était ministre de l’Economie et des Finances, il avait surfacturé les complexes sucriers ce qui lui a valu d’être traité de fonctionnaire malhonnête. Malgré cela, il fut nommé ambassadeur et représentant de la Côte d’Ivoire auprès des Nations unies avant d’occuper le poste de député de Daoukro puis président de l’Assemblée nationale et enfin président de la République. Pour Blé Goudé, ce candidat ne peut donc affronter Laurent Gbagbo, un homme habitué des dures épreuves.
Le RHDP a conduit Beugré Mambé dans
le gouffre
Pour Blé Goudé, comme ils l’ont fait pour les ex-Premiers ministres Seydou Diarra et Charles Konan Banny, ce sont les mêmes dirigeants du RHDP qui ont incité et encouragé l’ex-président de la CEI à affronter le Président Laurent Gbagbo dans l’affaire de fraude. Bédié et Ouattara, soutient Blé, qui voulaient coûte que coûte gagner sur ordinateur, ont rassuré Beugré Mambé que rien ne pourrait lui arriver tant qu’ils sont là et que nul ne l’éjecterait de son poste. La suite, on la connaÎt.
Et justement sur la question, il a dit que la Majorité présidentielle ne cherchait pas à contrôler la CEI. Mais il fallait à la tête de l’institution chargée d’organiser les élections, un homme neutre et impartial autour duquel se dégage le consensus comme l’ambassadeur Youssouf Bakayoko dont l’élection n’a été qu’une formalité.
A l’instar de la tête de la CEI, il a souhaité une recomposition des CEI locales pour que celles-ci soient dirigées par des hommes de consensus. Il a exhorté la jeunesse à ne jamais perdre de vue que la Côte d’ Ivoire est leur patrie qui est à construire et qu’ils ne doivent pas s’associer aux casseurs. De nombreuses personnalités dont le président du Conseil économique et social Laurent Dona Fologo, le Directeur du protocole d’ Etat, l’Ambassadeur Koné Boubacar, le porte-parole du président de la République, Gervais Coulibaly, le DG du Port autonome d’Abidjan, Marcel Gossio, les députés Martin Sokouri Bohui et Marie Odette Lorougnon, ont effectué le déplacement pour soutenir la jeunesse patriotique. Fait notable, de fortes délégations des handicapés, de l’Union des garagistes professionnels de Côte d’Ivoire et des rasta men se sont succédé sur le podium pour témoigner et exprimer leur soutien au candidat Laurent Gbagbo.
Vincent Deh