La scène était des plus insolites. Sous le soleil de plomb, les 10 mille personnes venues participé à la parade de Charles Blé Goudé au stade Champroux ont eu droit au précieux soutien des Sapeurs pompiers militaires. Les éléments du lieutenant colonel Adama Coulibaly ont déployé les grands moyens pour parer à tout. Face à la canicule, les soldats du feu ont gracieusement arrosé à l’eau potable et fraîche les invités de Blé Goudé, afin de leur permettre de résister à la longue attente. Dans un autre contexte, on aurait applaudi ces «valeureux» soldats. Mais nous sommes bien en Côte d’Ivoire, le pays qui connaît depuis bientôt deux mois, un délestage impitoyable, qui a réduit les populations en de pauvres hères qui courent chaque jour derrière la moindre goutte d’eau.
En effet, par faute d’investissement dans le secteur de l’électricité, les Ivoiriens vivent dans le noir. Mais du fait que la production de l’eau potable et l’électricité sont liées, les robinets ont commencé par s’assécher et la fourniture de l’eau à se raréfier dans bon nombre de quartiers de la capitale. Les populations de Marcory, Abobo et des sous-quartiers de Cocody en l’occurrence, Djibi et Palmeraie ont les robinets régulièrement interrompus. Deux semaines sans eau potable en pleine capitale économique, il faut le faire !
Où sont donc passés nos généreux arroseurs de jeunes patriotes ? Attendent-ils que les populations des quartiers viennent faire un sit-in devant leur base pour enfin entendre leurs cris de cœur ? Peuvent-ils encore émouvoir les Ivoiriens avec le supposé manque de moyen ? De l’eau potable pour arroser des pseudo patriotes contre la canicule pendant que d’autres, à quelques mètres des lieux, sont à la recherche de cette précieuse denrée. Certains compatriotes avaient cru à une rumeur parce que dans l’absurdité, il y a des limites qu’on ne dépasse pas. Mais notre confrère «Le Temps» (la propriété de l’autre dame) dans sa publication d’hier, lundi 8 mars, est venu confirmer avec délectation l’information par la «photo du jour» (page 2) avec ce texte : «Ils sont au stade Champroux de Marcory et le soleil est au zénith. Mais les sapeurs-pompiers font le travail. Une pluie artificielle…Le show peut donc continuer». Entre la mauvaise gestion des ressources et le manque de moyens, il y a un grand fossé. Le Groupement des sapeurs pompiers, nous en montre un bout, car il ne sert rien de pleurnicher, si on ne peut gérer de façon efficiente le peu qu’on a. A bon entendeur!
Coulibaly Brahima
En effet, par faute d’investissement dans le secteur de l’électricité, les Ivoiriens vivent dans le noir. Mais du fait que la production de l’eau potable et l’électricité sont liées, les robinets ont commencé par s’assécher et la fourniture de l’eau à se raréfier dans bon nombre de quartiers de la capitale. Les populations de Marcory, Abobo et des sous-quartiers de Cocody en l’occurrence, Djibi et Palmeraie ont les robinets régulièrement interrompus. Deux semaines sans eau potable en pleine capitale économique, il faut le faire !
Où sont donc passés nos généreux arroseurs de jeunes patriotes ? Attendent-ils que les populations des quartiers viennent faire un sit-in devant leur base pour enfin entendre leurs cris de cœur ? Peuvent-ils encore émouvoir les Ivoiriens avec le supposé manque de moyen ? De l’eau potable pour arroser des pseudo patriotes contre la canicule pendant que d’autres, à quelques mètres des lieux, sont à la recherche de cette précieuse denrée. Certains compatriotes avaient cru à une rumeur parce que dans l’absurdité, il y a des limites qu’on ne dépasse pas. Mais notre confrère «Le Temps» (la propriété de l’autre dame) dans sa publication d’hier, lundi 8 mars, est venu confirmer avec délectation l’information par la «photo du jour» (page 2) avec ce texte : «Ils sont au stade Champroux de Marcory et le soleil est au zénith. Mais les sapeurs-pompiers font le travail. Une pluie artificielle…Le show peut donc continuer». Entre la mauvaise gestion des ressources et le manque de moyens, il y a un grand fossé. Le Groupement des sapeurs pompiers, nous en montre un bout, car il ne sert rien de pleurnicher, si on ne peut gérer de façon efficiente le peu qu’on a. A bon entendeur!
Coulibaly Brahima