Vahid Halilhodzic, démis de ses fonctions de sélectionneur de la Côte d`Ivoire il y a dix jours, a l`impression d`avoir été sacrifié sur l`autel d`intérêts politiques qui le dépassaient. « On était partis à la CAN pour la gagner, et les politiques ont commencé à mettre la pression, a-t-il raconté lundi soir sur L`Equipe TV. C`était le message du président. Il fallait absolument gagner. Je ne sais pas tellement bien pourquoi (on m`a limogé), mais il fallait sacrifier quelqu`un. On n`allait pas sacrifier les joueurs, on n`allait pas sacrifier les dirigeants. Il reste l`entraîneur. Je ne sais pas s`il y a d`autres cas dans l`histoire du football de sélectionneur limogé après sa première défaite…Jusqu`à ce moment-là, j`étais le meilleur sélectionneur de l`histoire de la Côte d`Ivoire, nous a confié Halilhodzic après son passage dans l`émission L`Equipe du soir. Huit minutes ont tout changé. Mais je savais parfaitement que ça pouvait se passer comme ça quand j`ai accepté la mission. »
« Vous n`imaginez pas quel rôle cette équipe a dans la société ivoirienne ». « Peut-être le dernier facteur d`unité ? », lui suggère-t-on. « C`est ça... ». Plus tôt dans la conversation, il avait glissé : « Je savais qu`il y avait des problèmes anciens, de capitanat, etc. Voyez-vous, ce qui se passe en Côte d`Ivoire est à peu près la même chose qu`en ex-Yougoslavie. Je ne peux pas entrer dans les détails. Malheureusement, c`est la vérité. Cette génération avec beaucoup de talent n`a jamais rien gagné. »
Le Bosniaque ajoute que l`attentat dont a été victime le Togo à Cabinda a déplacé les préoccupations de ses joueurs pendant la CAN. « Cela a beaucoup touché l`équipe. Certains ne dormaient plus. D`autres ne mangeaient plus. C`était la confusion. » Vahid Halilhodzic se décrit comme « dégoûté » par cet épisode, et pas forcément prêt à replonger tout de suite. « J`ai déjà reçu pas mal de propositions, mais cette éviction m`a touché. Pendant ma mission, un club anglais (NDLR : Portsmouth) m`a proposé un contrat de trois ans avec un contrat incomparable. J`étais le seul sélectionneur à être allé sur place en Angola vérifié les installations, les terrains, l`hébergement... Que voulez-vous ? ».
Lequipe.fr
« Vous n`imaginez pas quel rôle cette équipe a dans la société ivoirienne ». « Peut-être le dernier facteur d`unité ? », lui suggère-t-on. « C`est ça... ». Plus tôt dans la conversation, il avait glissé : « Je savais qu`il y avait des problèmes anciens, de capitanat, etc. Voyez-vous, ce qui se passe en Côte d`Ivoire est à peu près la même chose qu`en ex-Yougoslavie. Je ne peux pas entrer dans les détails. Malheureusement, c`est la vérité. Cette génération avec beaucoup de talent n`a jamais rien gagné. »
Le Bosniaque ajoute que l`attentat dont a été victime le Togo à Cabinda a déplacé les préoccupations de ses joueurs pendant la CAN. « Cela a beaucoup touché l`équipe. Certains ne dormaient plus. D`autres ne mangeaient plus. C`était la confusion. » Vahid Halilhodzic se décrit comme « dégoûté » par cet épisode, et pas forcément prêt à replonger tout de suite. « J`ai déjà reçu pas mal de propositions, mais cette éviction m`a touché. Pendant ma mission, un club anglais (NDLR : Portsmouth) m`a proposé un contrat de trois ans avec un contrat incomparable. J`étais le seul sélectionneur à être allé sur place en Angola vérifié les installations, les terrains, l`hébergement... Que voulez-vous ? ».
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