Le code Cima (Conférence interafricaine des marchés des assurances), qui est l'organe supranational des assurances africaines, exige des sociétés d'assurances, l'augmentation de leur capital. Celui-ci doit se situer entre 300 et 800 millions de Fcfa. Cette nouvelle exigence devrait faire couler les actifs de la Mutuelle d'assurances des taxis compteurs d'Abidjan (Matca). A cause des nombreuses querelles intestines qui secouaient la maison. Car, son capital n'était que 200 millions de Fcfa. Aujourd'hui, la structure des taxis compteurs d'Abidjan sort de la zone rouge. Puisque son capital vient de respecter cette exigence. La bonne nouvelle a été annoncée mardi, par le Directeur général de cette structure, M. Coulibaly Dramane. C'était à la faveur de l'inauguration d'un cafétéria, offert aux sociétaires et usagers par le Président du conseil d'administration de la Matca, M. Adama Coulibaly. A ce niveau, une assemblée générale se tient le 25 mars prochain, pour informer l'ensemble des sociétaires. Autres bonnes nouvelles en provenance de la Matca, c'est que la commission régionale de contrôle du Cima a validé l'élection. Une élection contestée par certains sociétaires qui avaient saisi les tribunaux d'Abidjan. Selon le Directeur général de la Matca, cette même commission a agréé la nomination du Président du conseil d'administration. C'est pourquoi, il a indiqué aux membres du conseil d'administration présents à cette cérémonie de cultiver la solidarité et l'entente pour faire de leur Matca, un outil de développement au service de la nation ivoirienne. Dernière nouvelle, la Matca est désormais crédible auprès de ses fournisseurs, mais surtout auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Car, depuis quelques mois, la Matca est en train de verser les cotisations sociales de ses agents.
J. A.
attjoseph@yahoo.fr
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