La direction de la Société des transports abidjanais (Sotra) a fait le bilan des attaques que les autobus ont subi du 13 au 27 février dernier, après l`appel à l`insurrection lancé par le directoire du Rhdp.
Alphonse Djédjé Mady, Président du directoire du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), qui comprend le Pdci, le Rdr, le Mfa, l’Udpci plus le Pit, sera bientôt jugé par les tribunaux de Côte d`Ivoire. Ce, suite à son appel à l’insurrection populaire qu`il avait lancé le 13 février dernier, à la faveur de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Cei). En effet, ce jour-là, il a demandé aux militants de ces formations politiques de " s`opposer par tous les moyens pour chasser Gbagbo du pouvoir ". Et, comme il fallait s`y attendre, ces derniers comme des " wourou fatô ", (chiens enragés) le thème d`une de leur opération, se sont attaqués aux autobus de la Société des transports abidjanais (Sotra). Le bilan est lourd. Hier, au cours d`une conférence de presse à la salle Maurice Bailly Zahiri de la direction de l`entreprise à Vridi, Philippe Attey, le Directeur général a fait savoir que ces évènements qui se sont déroulés du 13 au 27 février dernier ont endommagé 36 autobus. Sur ce total, un engin a été entièrement incendié donc irrécupérable. Huit autres le sont partiellement. A l`état actuel des choses, deux bus sont sortis des ateliers de Sotra industrie. 21 autres mobilisés quand le reste est en réparation. Pour Philippe Attey, le coût total de cet acte de vandalisme est évalué à 642, 449 millions de Fcfa, soit 251,939 millions de Fcfa pour les frais de réparation et un manque à gagner 390,610 millions de Fcfa. Face à cette situation, le Directeur général a lancé un cri de cœur aux populations abidjanaises. Ces actes de vandalismes, dit-il, doivent cesser sur les autobus. Car, en s`attaquant aux autobus, les auteurs réduisent les emplois du personnel. Et Attey Philippe d`ajouter que, l`entreprise qu`il dirige n`appartient à personne encore moins à un parti politique, mais à l`Etat de Côte d`Ivoire qui est actionnaire à hauteur de 60%. C`est pourquoi, il a appelé les uns et les autres à faire preuve de sagesse et de patriotisme. Répondant à une préoccupation d`un confrère sur une éventuelle plainte contre les auteurs et co-auteurs de ces barbaries, le Directeur général de la Sotra a dit ceci : " J`ai déploré que le mot de compassion lancé par le Président du directoire à l`endroit des victimes de ces évènements n`ait pas touché ce personnel de la Sotra. A l`heure où je vous parle, je n`ai pas encore déposé de plainte. Mais, le dossier est en préparation. On doit porter plainte. Pour le moment, on fait notre travail. Quand elle sera déposée, le Rhdp sera saisi.", a indiqué Attey Philippe qui était entouré des membres du comité de direction de l`entreprise, qui célèbre son cinquantenaire dans les mois à venir. Et d`ajouter qu`il existe des lois en Côte d`Ivoire. Parlant d`un éventuel licenciement après la barbarie causée par les militants du Rhdp, le premier responsable de l`entreprise a fait savoir que cette solution n`est pas sur sa table. " Il n`y a pas de licenciement en cours. Notre politique est celle du nivellement par le haut et non par le bas ", a-t-il ajouté.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Alphonse Djédjé Mady, Président du directoire du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), qui comprend le Pdci, le Rdr, le Mfa, l’Udpci plus le Pit, sera bientôt jugé par les tribunaux de Côte d`Ivoire. Ce, suite à son appel à l’insurrection populaire qu`il avait lancé le 13 février dernier, à la faveur de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Cei). En effet, ce jour-là, il a demandé aux militants de ces formations politiques de " s`opposer par tous les moyens pour chasser Gbagbo du pouvoir ". Et, comme il fallait s`y attendre, ces derniers comme des " wourou fatô ", (chiens enragés) le thème d`une de leur opération, se sont attaqués aux autobus de la Société des transports abidjanais (Sotra). Le bilan est lourd. Hier, au cours d`une conférence de presse à la salle Maurice Bailly Zahiri de la direction de l`entreprise à Vridi, Philippe Attey, le Directeur général a fait savoir que ces évènements qui se sont déroulés du 13 au 27 février dernier ont endommagé 36 autobus. Sur ce total, un engin a été entièrement incendié donc irrécupérable. Huit autres le sont partiellement. A l`état actuel des choses, deux bus sont sortis des ateliers de Sotra industrie. 21 autres mobilisés quand le reste est en réparation. Pour Philippe Attey, le coût total de cet acte de vandalisme est évalué à 642, 449 millions de Fcfa, soit 251,939 millions de Fcfa pour les frais de réparation et un manque à gagner 390,610 millions de Fcfa. Face à cette situation, le Directeur général a lancé un cri de cœur aux populations abidjanaises. Ces actes de vandalismes, dit-il, doivent cesser sur les autobus. Car, en s`attaquant aux autobus, les auteurs réduisent les emplois du personnel. Et Attey Philippe d`ajouter que, l`entreprise qu`il dirige n`appartient à personne encore moins à un parti politique, mais à l`Etat de Côte d`Ivoire qui est actionnaire à hauteur de 60%. C`est pourquoi, il a appelé les uns et les autres à faire preuve de sagesse et de patriotisme. Répondant à une préoccupation d`un confrère sur une éventuelle plainte contre les auteurs et co-auteurs de ces barbaries, le Directeur général de la Sotra a dit ceci : " J`ai déploré que le mot de compassion lancé par le Président du directoire à l`endroit des victimes de ces évènements n`ait pas touché ce personnel de la Sotra. A l`heure où je vous parle, je n`ai pas encore déposé de plainte. Mais, le dossier est en préparation. On doit porter plainte. Pour le moment, on fait notre travail. Quand elle sera déposée, le Rhdp sera saisi.", a indiqué Attey Philippe qui était entouré des membres du comité de direction de l`entreprise, qui célèbre son cinquantenaire dans les mois à venir. Et d`ajouter qu`il existe des lois en Côte d`Ivoire. Parlant d`un éventuel licenciement après la barbarie causée par les militants du Rhdp, le premier responsable de l`entreprise a fait savoir que cette solution n`est pas sur sa table. " Il n`y a pas de licenciement en cours. Notre politique est celle du nivellement par le haut et non par le bas ", a-t-il ajouté.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
