En mission à Daoukro pour le compte de son parti le Fpi, Mme Odette L. Sauyet a échangé le samedi 13 mars 2010 au centre culturel de la ville avec les populations locales sur l’actualité politique nationale. Dans une intervention semi-musclée, la Sga du Fpi, Mme Sauyet a dit sa part de vérité sur les derniers évènements qui ont secoué le pays, relativement à la crise de la CEI. Elle a dénoncé la mauvaise foi des auteurs des mouvements sociaux de février 2010, les responsables du Rhdp qui à l’en croire, ont sacrifié des vies humaines et des biens publics pour des postes ministériels et celui de Beugré Mambé. Rajoutant ainsi, selon l’émissaire d’Affi N’Guessan, aux nombreux subterfuges avancés par les leaders de l’opposition pour faire durer la crise. Comme leur refus à l’époque de s’en tenir à la liste électorale de 2000, tel que préconisé par son parti le Fpi pour la tenue d’élections crédibles. Et c’est fort des bonnes intentions de sa formation politique que l’orateur du jour a, concernant le contentieux électoral, affirmé « Le Fpi a toujours demandé de traquer les fraudeurs, de les retirer de la liste électorale et non les étrangers ». Invitant dans la foulée l’assistance à se détourner de tous ceux qui attribuent au camp présidentiel l’initiative de l’expulsion des non nationaux aussi bien du processus électoral que du territoire ivoirien. Mais de plutôt apprécier le combat pour la souveraineté et le développement brillamment mené par le président Gbagbo. Combat qui devrait permettre au candidat de la majorité présidentielle d’être élu à une majorité écrasante à Daoukro, a estimé l’ex journaliste à la Rti. Avant d’éclairer le nombreux public composé de toutes les couches socio-professionnelles et des chefs traditionnels sur d’autres questions tout aussi importantes (désarmement, réunification du pays, délestage, etc.). Auparavant, le Fédéral Fpi de Daoukro a salué l’hôte du jour pour sa disponibilité en faveur de la liberté .Quant à la Ddc Henriette Lagou, elle a dit comprendre la «vaste tricherie» organisée par ses adversaires locaux et leur « grand chef » Mambé, vu le silence et l’immobilisme de leur parti dans son département.
Bi Komenan
Bi Komenan