A 17 ans, à quelques mois de passer son baccalauréat, ce fils de médecin décide de s’engager dans la Légion étrangère. « C’est une bonne école, dit-il. Physiquement, la formation est dure et psychologiquement, on vous formate pour combattre et pour gagner. Il faut être solide pour résister. »
Frédéric Lafont a su résister, au point où il a passé quinze ans au sein de ce corps d’élite qui l’a conduit sur bon nombre de champs de batailles. C’est en 2000, à 32 ans, qu’il atterrit en Côte d’Ivoire, au moment où le pays qui vient de connaître un coup d’Etat s’apprête à organiser des élections cruciales pour son devenir mais aussi déterminantes pour sa stabilité. Il en tombe amoureux et décide d’y passer sa retraite après son temps de service dans la Légion. « C’est l’un des rares pays où il fait bon vivre, malgré la crise qu’il traverse’, dit-il. Après un stage en tant que directeur technique adjoint dans une société de sécurité de la place en 2001, il comprend que la sécurité sera le problème le plus important pour le pays dans les années à venir. Il monte alors sa propre société qui commence par importer des matériels nécessaires à cette activité tels que du gaz lacrymogène, des armes de défense, des gilets par-balles, des radios, des matériels d’écoute etc..
Les affaires démarrent bien. Avec les bénéfices engrangés, il crée une autre société de sécurité, Risk, qui assure aussi bien la protection des entreprises, que les personnes. Elle dispose aujourd’hui de 20 véhicules de type 4 x 45 et d’autant de motos qui lui permettent d’intervenir dans les cinq minutes.
L’entreprise se développe si bien qu’il en crée une seconde qui s’occupe de sécurité maritime. Puis il se diversifie dans les bars et boîtes de nuit, la restauration, l’événementiel, en organisant des combats de boxe. Il possède même un écurie de boxe et une équipe cycliste. Aujourd’hui, Frédéric Lafont emploi plus de 2000 personnes en Côte d’Ivoire. Mais ses activités vont désormais au-delà du pays. Il a créé une autre société de sécurité au Togo où il possède une réserve de chasse de chasse de 16000 hectares dans le nord-jouxtant celle du président défunt, Gnassimgbé Eyadema, une autre société de sécurité à Rabat, un restaurant à Marrakech, une usine de fabrication de balises de géolocalisation à Tunis et trois autres sociétés en Algérie. C’est au total un empire de 23 sociétés qu’il dirige.
Frédéric Lafont ne cache pas que le temps qu’il a passé à la Légion lui a été bien utile dans ses affaires puisqu’il lui a inculqué ‘l’esprit de la gagne ». Et que la Côte d’Ivoire lui a porté bonheur. Au point qu’il a épousé Louise, une franco-Ivoirienne qui dirigeait la branche ouest-africaine de la société MSC, tout en présidant l’Association des armateurs de Côte d’Ivoire. Frédéric et Louise ont par la suite racheté l’entreprise Vision, spécialisée dans le gardiennage et dans la sécurité des navires, que dirige Louise. Cette entreprise veille à ce que rien ne soit dérobé à bord des bateaux amarrés aux ports d’Abidjan et San-Pedro, mais surtout à ce qu’aucun passager clandestin ne se glisse à leur bord. Vision emploie plus de 800 personnes.
Frédéric Lafont a su résister, au point où il a passé quinze ans au sein de ce corps d’élite qui l’a conduit sur bon nombre de champs de batailles. C’est en 2000, à 32 ans, qu’il atterrit en Côte d’Ivoire, au moment où le pays qui vient de connaître un coup d’Etat s’apprête à organiser des élections cruciales pour son devenir mais aussi déterminantes pour sa stabilité. Il en tombe amoureux et décide d’y passer sa retraite après son temps de service dans la Légion. « C’est l’un des rares pays où il fait bon vivre, malgré la crise qu’il traverse’, dit-il. Après un stage en tant que directeur technique adjoint dans une société de sécurité de la place en 2001, il comprend que la sécurité sera le problème le plus important pour le pays dans les années à venir. Il monte alors sa propre société qui commence par importer des matériels nécessaires à cette activité tels que du gaz lacrymogène, des armes de défense, des gilets par-balles, des radios, des matériels d’écoute etc..
Les affaires démarrent bien. Avec les bénéfices engrangés, il crée une autre société de sécurité, Risk, qui assure aussi bien la protection des entreprises, que les personnes. Elle dispose aujourd’hui de 20 véhicules de type 4 x 45 et d’autant de motos qui lui permettent d’intervenir dans les cinq minutes.
L’entreprise se développe si bien qu’il en crée une seconde qui s’occupe de sécurité maritime. Puis il se diversifie dans les bars et boîtes de nuit, la restauration, l’événementiel, en organisant des combats de boxe. Il possède même un écurie de boxe et une équipe cycliste. Aujourd’hui, Frédéric Lafont emploi plus de 2000 personnes en Côte d’Ivoire. Mais ses activités vont désormais au-delà du pays. Il a créé une autre société de sécurité au Togo où il possède une réserve de chasse de chasse de 16000 hectares dans le nord-jouxtant celle du président défunt, Gnassimgbé Eyadema, une autre société de sécurité à Rabat, un restaurant à Marrakech, une usine de fabrication de balises de géolocalisation à Tunis et trois autres sociétés en Algérie. C’est au total un empire de 23 sociétés qu’il dirige.
Frédéric Lafont ne cache pas que le temps qu’il a passé à la Légion lui a été bien utile dans ses affaires puisqu’il lui a inculqué ‘l’esprit de la gagne ». Et que la Côte d’Ivoire lui a porté bonheur. Au point qu’il a épousé Louise, une franco-Ivoirienne qui dirigeait la branche ouest-africaine de la société MSC, tout en présidant l’Association des armateurs de Côte d’Ivoire. Frédéric et Louise ont par la suite racheté l’entreprise Vision, spécialisée dans le gardiennage et dans la sécurité des navires, que dirige Louise. Cette entreprise veille à ce que rien ne soit dérobé à bord des bateaux amarrés aux ports d’Abidjan et San-Pedro, mais surtout à ce qu’aucun passager clandestin ne se glisse à leur bord. Vision emploie plus de 800 personnes.