Un conseil de sécurité sur la situation en Côte d’Ivoire s’est tenu ce mercredi 17 Mars 2010 au siège de l’organisation mondiale à New York de 10h à 11h. Dirigé par le diplomate Gabonais S.E.M. Emanuel NGONDET dont le pays en assure la présidence tournante ce mois de Mars, ce conseil a entendu deux exposés importants :
D’abord celui du représentant du secrétaire général en Côte D’ivoire puis celui de S.E.M Alcide DJEDJE le représentant ivoirien auprès de l’illustre institution.
Dans sa déclaration, Mr CHOI JIN que le conseil avait chargé de lui faire un point de l’évolution du processus électoral après sa dernière réunion de Janvier 2010, a exprimé devant ses paires sa déception et ses regrets quant à l’impasse politique qu’a connue le pays ces derniers jours du fait de la fraude dont s’est rendue coupable l’ex Président de la commission électorale Indépendante alors que tout semblait sur une bonne voie.
Lorsque le Représentant ivoirien lui, prend la parole, c’est pour d’abord présenter la situation qui a occasionné la double dissolution du gouvernement et de la CEI avant d’insister sur le fait que, « le temps est venu de désarmer et de réunifier la Côte d’Ivoire ». Pour ce faire, S.E.M Alcide Djédjé plaidera pour que l’ONU apporte un appui au facilitateur M. Blaise COMPAORE afin de lever ces derniers obstacles, ce qui qui contribuera fortement à la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, une étape incontournable dans l’organisation des élections libres et transparentes.
Aussi le diplomate a-t-il rappelé à ses collègues que, « l’ONU qui consacre dans sa charte le concept de la souveraineté, ne peut pas faire la promotion d’une souveraineté morcelée au gré de tel ou tel intérêt » car, a-t-il insisté, « les Nations Unies ne peuvent pas valider un scrutin dit national sur un territoire coupé en deux avec interdiction d’accès aux partisans d’un des candidats sur une partie du même territoire et avec une télévision privée qui fait la propagande d’un des 14 candidats déclarés ».
Aussitôt cette réunion terminée que les 15 membres permanents se sont retrouvés en consultations à huit clos ; une rencontre d’où sortira un communiqué lu à la Presse et dans lequel « Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde préoccupation devant l’absence de progrès du processus électoral depuis janvier 2010. Ils ont appelé instamment les parties prenantes ivoiriennes à relancer ce processus sans délai et à rester dans le cadre de l’accord politique de Ouagadougou et des accords de paix antérieurs que le Conseil de sécurité a approuvés. Ils ont salué et soutenu le rôle joué par le Facilitateur, le Président Blaise COMPAORE du Burkina Faso, et l’ont encouragé à poursuivre ses efforts pour soutenir le processus de paix en Côte d’Ivoire.
Les membres du Conseil ont en particulier appelé instamment les parties prenantes ivoiriennes à apporter leur plein soutien à la commission électorale indépendante afin d’aboutir à la liste électorale définitive dans les prochaines semaines. Ils ont souligné que la liste électorale provisoire de 5.3 millions d’électeurs a été approuvée par les membres du Cadre permanent de concertation, certifiée par le Représentant spécial du Secrétaire général et saluée par le Conseil de sécurité. Ils ont aussi souligné que toute tentative destinée à remettre en cause les acquis du processus électoral ou à ajouter des conditions préalables pour retarder la finalisation de la liste électorale définitive serait incompatible avec les engagements pris par les parties.
Les membres du Conseil ont appelé tous les Ivoiriens à ne pas recourir à la violence et à respecter pleinement les droits de leurs compatriotes, y compris durant le processus électoral. Les membres suivront de près la situation, y compris les conditions de sécurité sur le terrain et les progrès du processus électoral »
Mathieu BOUABRE
Service de communication
Mission CI/ONU
D’abord celui du représentant du secrétaire général en Côte D’ivoire puis celui de S.E.M Alcide DJEDJE le représentant ivoirien auprès de l’illustre institution.
Dans sa déclaration, Mr CHOI JIN que le conseil avait chargé de lui faire un point de l’évolution du processus électoral après sa dernière réunion de Janvier 2010, a exprimé devant ses paires sa déception et ses regrets quant à l’impasse politique qu’a connue le pays ces derniers jours du fait de la fraude dont s’est rendue coupable l’ex Président de la commission électorale Indépendante alors que tout semblait sur une bonne voie.
Lorsque le Représentant ivoirien lui, prend la parole, c’est pour d’abord présenter la situation qui a occasionné la double dissolution du gouvernement et de la CEI avant d’insister sur le fait que, « le temps est venu de désarmer et de réunifier la Côte d’Ivoire ». Pour ce faire, S.E.M Alcide Djédjé plaidera pour que l’ONU apporte un appui au facilitateur M. Blaise COMPAORE afin de lever ces derniers obstacles, ce qui qui contribuera fortement à la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, une étape incontournable dans l’organisation des élections libres et transparentes.
Aussi le diplomate a-t-il rappelé à ses collègues que, « l’ONU qui consacre dans sa charte le concept de la souveraineté, ne peut pas faire la promotion d’une souveraineté morcelée au gré de tel ou tel intérêt » car, a-t-il insisté, « les Nations Unies ne peuvent pas valider un scrutin dit national sur un territoire coupé en deux avec interdiction d’accès aux partisans d’un des candidats sur une partie du même territoire et avec une télévision privée qui fait la propagande d’un des 14 candidats déclarés ».
Aussitôt cette réunion terminée que les 15 membres permanents se sont retrouvés en consultations à huit clos ; une rencontre d’où sortira un communiqué lu à la Presse et dans lequel « Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde préoccupation devant l’absence de progrès du processus électoral depuis janvier 2010. Ils ont appelé instamment les parties prenantes ivoiriennes à relancer ce processus sans délai et à rester dans le cadre de l’accord politique de Ouagadougou et des accords de paix antérieurs que le Conseil de sécurité a approuvés. Ils ont salué et soutenu le rôle joué par le Facilitateur, le Président Blaise COMPAORE du Burkina Faso, et l’ont encouragé à poursuivre ses efforts pour soutenir le processus de paix en Côte d’Ivoire.
Les membres du Conseil ont en particulier appelé instamment les parties prenantes ivoiriennes à apporter leur plein soutien à la commission électorale indépendante afin d’aboutir à la liste électorale définitive dans les prochaines semaines. Ils ont souligné que la liste électorale provisoire de 5.3 millions d’électeurs a été approuvée par les membres du Cadre permanent de concertation, certifiée par le Représentant spécial du Secrétaire général et saluée par le Conseil de sécurité. Ils ont aussi souligné que toute tentative destinée à remettre en cause les acquis du processus électoral ou à ajouter des conditions préalables pour retarder la finalisation de la liste électorale définitive serait incompatible avec les engagements pris par les parties.
Les membres du Conseil ont appelé tous les Ivoiriens à ne pas recourir à la violence et à respecter pleinement les droits de leurs compatriotes, y compris durant le processus électoral. Les membres suivront de près la situation, y compris les conditions de sécurité sur le terrain et les progrès du processus électoral »
Mathieu BOUABRE
Service de communication
Mission CI/ONU