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Politique Publié le jeudi 18 mars 2010 | Le Temps

Le président Yao N`Dré aux membres de la Cei : “Non à la solidarité dans le mal !”

Absents lors de l'audience solennelle du 25 février 2010, les quatre (4) commissaires centraux de la Cei ont prêté serment hier après-midi, au Conseil constitutionnel. Il s'agit de MM. Bamba Yacouba du Mjp, Sess Soukou Mohamed du Mpci, Kouassi Kouamé Patrice et Me Fadika Delafosse Mahoua du barreau ivoirien. A cette cérémonie solennelle, Paul Yao N'Dré, président du Conseil constitutionnel a recommandé que les membres de la Cei accomplissent leur mission avec abnégation, sincérité et avec honneur. " Le Conseil constitutionnel (Cc) pour sa part ne verra sa tâche allégée, que parce que vous aurez déjà travaillé en amont. Une fois, que la Cei a réalisé un travail formidable, le Cc n'a qu'à entériner ce travail. ", a confié le président Yao N'Dré. Qui a déconseillé d'être solidaire de quelqu'un, parce qu'on est du même parti politique, ou parce qu'on est de la même région. " Houphouët-Boigny ne faisait pas mal de dire : la solidarité dans le malheur qui exprime la compassion. Mais la solidarité dans le mal, non ! Si on est enfant d'Houphouët-Boigny, on doit pouvoir être solidaire dans le malheur. Mais pas solidaire dans le mal. On n'était pas forcément du Pdci, mais on était tous des enfants d'Houphouët-Boigny. Et personne n'a la paternité de se réclamer d'Houphouët-Boigny, par rapport aux autres ", a-t-il fait remarquer. Souhaitant, qu'au sortir de l’élection présidentielle, que le vainqueur soit le vainqueur, et que le vaincu soit poussé, par la grâce divine, à reconnaître sa défaite. Venir embrasser le vainqueur et lui dire : "la Côte d'Ivoire est notre patrimoine commun à sauvegarder. Aujourd'hui, vous avez gagné. Demain, nous gagnerons, pour bâtir ensemble, notre pays". "Ce qui ressort de mes propos et de ma conscience, il faut qu'on arrive à un consensus minimum ou minimal dans ce pays. C'est ce qui fait la valeur des grandes nations. Il faut qu'un jour, pour ce qui est blanc, que tous les Ivoiriens, quelles que soient leurs chapelles politiques, disent que ça, c'est blanc. Et qu'on arrive à un jour à dire que ça, c'est noir. C'est le début du développement durable. C'est le début de la civilisation".

Frimo D. Koukou
koukou@yahoo.fr
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