L`ex-ministre de la Défense, Kadet Bertin, était en mission dans le département de Botro, où il a fait savoir la nécessité de déposer les armes avant la tenue d`élection.
Le ministre Kadet Bertin s`est rendu, à la tête d`une forte délégation, dans le département de Botro, pour expliquer aux populations de cette zone ex-assiégée, le développement de l`actualité politique de ces derniers jours. Tour à tour, face aux fonctionnaires, à la chefferie et aux populations de Botro, l`envoyé de la majorité présidentielle (Lmp) a expliqué les motivations de la restructuration de la Cei. Maintenant que cette étape est franchie, insiste-t-il, il faut que les Cei locales qui constituent le relais de la commission centrale de la Cei, soient aussi renouvelées dans leur composition. Kadet Bertin est revenu sur l`affaire Mambé à l`origine de la double dissolution de la Cei et du gouvernement. " On veut voir si l`affaire des 429000 de Mambé n`a pas laissé de traces sur la liste électorale provisoire ", a-t-il fait savoir. C`est pourquoi, il faut auditer cette liste provisoire. Qui va permettre aux ivoiriens de se rassurer qu`effectivement les 429000 personnes n`y figurent pas. " Il faut, persiste-t-il, dénoncer tous ces fraudeurs illicitement inscrits sur les listes provisoires. Et que les ivoiriens qui n`y figurent pas, y soient inscrits ". L`ex-ministre de la Défense a déploré les conditions d`insécurité dans lesquelles vivent aussi bien les fonctionnaires en poste à Botro que les populations elles-mêmes. " On ne peut pas avoir un premier ministre issu de la rébellion et maintenir les populations des zones Cno dans la peur et le traumatisme ", s`est indigné le conseiller spécial du Chef de l`Etat, chargé des questions de défense. Il a insisté pour que des mesures sécuritaires soient prises pour la protection des biens et des personnes. " Election d`accord, mais la sécurité d`abord ", a fait savoir le ministre Kadet Bertin. " On ne peut pas vouloir la paix, les élections et continuer de défier l`autorité de l`Etat sur une partie du territoire national ", a-t-il déploré. C`est pourquoi, dira-t-il, si on veut des élections crédibles et propres dans un climat sécurisé, alors que tous ceux qui ont les armes les déposent. Et cela, ce sont les accords de Ouaga qui le stipulent, a dit le ministre. "Pour que, note-t-il, dans un climat de paix et de sécurité totale, les ivoiriens aillent élire leur président de la république". Dans un contexte où on évolue vers les élections, a noté Kadet Bertin, il est important que tous ceux qui détiennent les armes, soient sensibilisés à déposer les armes. Pour qu`on évolue vers un climat de sérénité, et aboutir à la tenue des élections. Notons que le ministre Kadet a été accueilli par le Haut conseiller politique Eugène Djué, Ahoutou Konan, Ddc de Gbagbo à Botro et Augustin Kouakou, fédéral Fpi de Botro.
Frank Toti,
envoyé spécial à Botro
Le ministre Kadet Bertin s`est rendu, à la tête d`une forte délégation, dans le département de Botro, pour expliquer aux populations de cette zone ex-assiégée, le développement de l`actualité politique de ces derniers jours. Tour à tour, face aux fonctionnaires, à la chefferie et aux populations de Botro, l`envoyé de la majorité présidentielle (Lmp) a expliqué les motivations de la restructuration de la Cei. Maintenant que cette étape est franchie, insiste-t-il, il faut que les Cei locales qui constituent le relais de la commission centrale de la Cei, soient aussi renouvelées dans leur composition. Kadet Bertin est revenu sur l`affaire Mambé à l`origine de la double dissolution de la Cei et du gouvernement. " On veut voir si l`affaire des 429000 de Mambé n`a pas laissé de traces sur la liste électorale provisoire ", a-t-il fait savoir. C`est pourquoi, il faut auditer cette liste provisoire. Qui va permettre aux ivoiriens de se rassurer qu`effectivement les 429000 personnes n`y figurent pas. " Il faut, persiste-t-il, dénoncer tous ces fraudeurs illicitement inscrits sur les listes provisoires. Et que les ivoiriens qui n`y figurent pas, y soient inscrits ". L`ex-ministre de la Défense a déploré les conditions d`insécurité dans lesquelles vivent aussi bien les fonctionnaires en poste à Botro que les populations elles-mêmes. " On ne peut pas avoir un premier ministre issu de la rébellion et maintenir les populations des zones Cno dans la peur et le traumatisme ", s`est indigné le conseiller spécial du Chef de l`Etat, chargé des questions de défense. Il a insisté pour que des mesures sécuritaires soient prises pour la protection des biens et des personnes. " Election d`accord, mais la sécurité d`abord ", a fait savoir le ministre Kadet Bertin. " On ne peut pas vouloir la paix, les élections et continuer de défier l`autorité de l`Etat sur une partie du territoire national ", a-t-il déploré. C`est pourquoi, dira-t-il, si on veut des élections crédibles et propres dans un climat sécurisé, alors que tous ceux qui ont les armes les déposent. Et cela, ce sont les accords de Ouaga qui le stipulent, a dit le ministre. "Pour que, note-t-il, dans un climat de paix et de sécurité totale, les ivoiriens aillent élire leur président de la république". Dans un contexte où on évolue vers les élections, a noté Kadet Bertin, il est important que tous ceux qui détiennent les armes, soient sensibilisés à déposer les armes. Pour qu`on évolue vers un climat de sérénité, et aboutir à la tenue des élections. Notons que le ministre Kadet a été accueilli par le Haut conseiller politique Eugène Djué, Ahoutou Konan, Ddc de Gbagbo à Botro et Augustin Kouakou, fédéral Fpi de Botro.
Frank Toti,
envoyé spécial à Botro