Les Membres associés mobilisés (Mam) s’interrogent. Leur entraîneur italien, Gianni Bortoletto, aussi. L’indigence du jeu proposé par Djedjed Landry et ses coéquipiers inquiète. A cette allure, l’Africa file tout droit dans le mur.
Déjà largué en Ligue 1 après six journées et offrant un jeu toujours sans relief, l’Africa sports d’Abidjan (version 2010) ne s’est guère rassuré et n’a rassuré personne, dimanche en Ligue des champions devant Al Hilal du Soudan. Plus que le nul blanc réalisé, c’est l’indigence du jeu vert et rouge qui a sauté aux yeux. Visiblement, l’entraîneur Gianni Bortoletto semble impuissant devant la situation et se fait beaucoup de soucis. « C’est vrai que depuis trois matches l’Africa ne marque plus et ne gagne plus mais nous devons regarder le contenu des matches. Je pense sincèrement qu’il nous manque toujours l’efficacité. Contre Al Hilal, nous avons eu quatre ou cinq occasions nettes de but. Malheureusement, aucun attaquant n’a pu concrétiser. C’est le football ! », a confié, dépité, Gianni Bortoletto. Voilà donc l’analyse que le technicien italien fait. Trop simpliste ! De qui se moque le vieil Italien ? Vice-champion de Côte d’Ivoire 2009 derrière l’Asec mimosas, l’Africa a juste perdu à l’intersaison son milieu de terrain offensif Seri Jean-Michaël. Et en dehors de Koné Tiassé et de Kaboré Jean-Baptiste, libérés, le noyau dur du groupe est resté au complexe sportif de la Sotra. Alors, comment Bortoletto peut-il raisonnablement justifier la détérioration du football de ses ouailles. Aujourd’hui, en effet, les aiglons peinent. Ils sont même en plein doute. Devant le représentant soudanais, les lacunes ont été étalées. Pis, Gianni Bortoletto n’a jamais su trouver la solution à l’équation posée à lui par le Brésilien Paulo Campos. « Al Hilal n’est pas une petite équipe. Elle a beaucoup d’expérience. Au Stade Houphouet-Boigny, les Soudanais ont joué pour ne pas encaisser de but. Et je sais que chez eux, le jeu sera plus ouvert. Ce sera certainement aussi plus facile pour nous… », espère le coach de l’Africa. Il poursuit : «Dimanche en match aller de la Ligue des champions, nous avons évité d’encaisser des buts. J’avais demandé à mes joueurs de ne surtout pas encaisser. Pour rien au monde, je ne voulais gagner par 2-1, 3-1 ou encore 4-1. Je suis confiant pour le match retour ». Et de renchérir : « L’année dernière, nous avons eu aussi des difficultés. Il faut accepter de traverser ces moments difficiles. En ce moment, nous avons des difficultés à marquer des buts. Mais que puis-je ? ». Des propos qui ne laissent rien présager de bon.
Guy-Florentin Yaméogo
Déjà largué en Ligue 1 après six journées et offrant un jeu toujours sans relief, l’Africa sports d’Abidjan (version 2010) ne s’est guère rassuré et n’a rassuré personne, dimanche en Ligue des champions devant Al Hilal du Soudan. Plus que le nul blanc réalisé, c’est l’indigence du jeu vert et rouge qui a sauté aux yeux. Visiblement, l’entraîneur Gianni Bortoletto semble impuissant devant la situation et se fait beaucoup de soucis. « C’est vrai que depuis trois matches l’Africa ne marque plus et ne gagne plus mais nous devons regarder le contenu des matches. Je pense sincèrement qu’il nous manque toujours l’efficacité. Contre Al Hilal, nous avons eu quatre ou cinq occasions nettes de but. Malheureusement, aucun attaquant n’a pu concrétiser. C’est le football ! », a confié, dépité, Gianni Bortoletto. Voilà donc l’analyse que le technicien italien fait. Trop simpliste ! De qui se moque le vieil Italien ? Vice-champion de Côte d’Ivoire 2009 derrière l’Asec mimosas, l’Africa a juste perdu à l’intersaison son milieu de terrain offensif Seri Jean-Michaël. Et en dehors de Koné Tiassé et de Kaboré Jean-Baptiste, libérés, le noyau dur du groupe est resté au complexe sportif de la Sotra. Alors, comment Bortoletto peut-il raisonnablement justifier la détérioration du football de ses ouailles. Aujourd’hui, en effet, les aiglons peinent. Ils sont même en plein doute. Devant le représentant soudanais, les lacunes ont été étalées. Pis, Gianni Bortoletto n’a jamais su trouver la solution à l’équation posée à lui par le Brésilien Paulo Campos. « Al Hilal n’est pas une petite équipe. Elle a beaucoup d’expérience. Au Stade Houphouet-Boigny, les Soudanais ont joué pour ne pas encaisser de but. Et je sais que chez eux, le jeu sera plus ouvert. Ce sera certainement aussi plus facile pour nous… », espère le coach de l’Africa. Il poursuit : «Dimanche en match aller de la Ligue des champions, nous avons évité d’encaisser des buts. J’avais demandé à mes joueurs de ne surtout pas encaisser. Pour rien au monde, je ne voulais gagner par 2-1, 3-1 ou encore 4-1. Je suis confiant pour le match retour ». Et de renchérir : « L’année dernière, nous avons eu aussi des difficultés. Il faut accepter de traverser ces moments difficiles. En ce moment, nous avons des difficultés à marquer des buts. Mais que puis-je ? ». Des propos qui ne laissent rien présager de bon.
Guy-Florentin Yaméogo
