Le président de l’AST Foot de Yopougon, Diabaté Kanama, met un point d’honneur à dire sa vérité sur la réorganisation des centres de formation. Il le fait dans cet entretien.
A moins de trois mois du coup d’envoi de la Coupe du monde, la Côte d’Ivoire est à la recherche d’un entraîneur. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est une situation très inquiétante. On ne peut pas concevoir, qu’un pays comme la Côte d’Ivoire, à trois mois d’une échéance aussi importante que la Coupe du monde, qui se joue pour la première fois en Afrique, soit en train de chercher un entraîneur. C’est inadmissible. Je crois que le président de la fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, doit nous dire, ce qui se passe réellement. Il était en mission et il est revenu. Tout le monde attendait, qu’il nous donne le nom de l’entraîneur qu’il a trouvé, mais à notre grande surprise, il nous dit qu’il doit d’abord rendre compte au président de la République et au ministre des Sports. Mais on attend toujours. Il doit nous dire ce qui se passe.
On parle d’Eriksson pour succéder à Vahid. Quels commentaires faites-vous de ce choix, qui est en train de se dessiner ?
A quelques mois du coup d’envoi du mondial, je crois qu’il faut recruter un entraîneur qui connaît déjà la maison, qui parle français, qui a du caractère et qui connaît aussi la Coupe du monde. Et, je crois que la personne la mieux indiquée, c’est Troussier. Je crois, que c’est lui l’homme de la situation. La Fif doit arrêter avec ses petits calculs.
Que devient le championnat des centres de formation ?
La Fif doit aussi songer au développement du football ivoirien. Bientôt, ce sera le départ pour l’Afrique du Sud, mais je crois que cette fois, elle doit éviter de se déplacer avec une délégation pléthorique. Qu’elle évite de convoyer un groupe d’amis et de copains. Les frais qui seront engagés peuvent servir à autre chose. Qu’on nous évite cela. Que Jacques Anouma pense à la reconstruction du football local. Cela fait bientôt trois ans qu’il n’y a plus de championnat des centres de formation. En 2008, lors des états généraux des centres de formation à Grand-Bassam, il était question que ces centres soient réorganisés. Et, la Fif avait promis un championnat des jeunes par commune. Mais jusqu’à ce jour, rien ne pointe à l’horizon. Il n’y a qu’Abobo où Koné Ibrahim (Ndlr : ex-joueur de l’Africa) organise un championnat des centres de formation avec ses moyens et puis un peu à Yopougon, avec Dao Mamadou. La Côte d’Ivoire ne mérite pas ce genre d’organisation. On avait aussi dit que les centres de formation devraient être affiliés à des clubs, afin de protéger les jeunes. Mais rien n’a été fait non plus. Nous autres, responsables de centres de formation, avons besoin d’être organisés et encouragés. Et, c’est le rôle de la FIF, de nous organiser en mettant de l’ordre. Elle ne réagit pas et il y a une certaine anarchie qui s’installe.
Quel commentaire faites –vous du Ballon d’Or de Didier Drogba ?
Je crois que c’est un cadeau qui a été offert à Didier Drogba. C’est Samuel Eto’o qui mérite ce Ballon d’Or. Et Drogba a lui-même déclaré qu’il était surpris. Et dans leur dernier face-à-face, Eto’O a encore démontré qu’il était un grand. Mais je crois que Drogba doit apprendre à se maîtriser lors des grands matches. Et il ne doit pas donner raison à ceux qui soutiennent qu’il ne va jamais remporter de trophée majeur. Pour un joueur qui est en fin de carrière, il faut qu’il se ressaisisse.
Réalisé par Choilio Diomandé
A moins de trois mois du coup d’envoi de la Coupe du monde, la Côte d’Ivoire est à la recherche d’un entraîneur. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est une situation très inquiétante. On ne peut pas concevoir, qu’un pays comme la Côte d’Ivoire, à trois mois d’une échéance aussi importante que la Coupe du monde, qui se joue pour la première fois en Afrique, soit en train de chercher un entraîneur. C’est inadmissible. Je crois que le président de la fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma, doit nous dire, ce qui se passe réellement. Il était en mission et il est revenu. Tout le monde attendait, qu’il nous donne le nom de l’entraîneur qu’il a trouvé, mais à notre grande surprise, il nous dit qu’il doit d’abord rendre compte au président de la République et au ministre des Sports. Mais on attend toujours. Il doit nous dire ce qui se passe.
On parle d’Eriksson pour succéder à Vahid. Quels commentaires faites-vous de ce choix, qui est en train de se dessiner ?
A quelques mois du coup d’envoi du mondial, je crois qu’il faut recruter un entraîneur qui connaît déjà la maison, qui parle français, qui a du caractère et qui connaît aussi la Coupe du monde. Et, je crois que la personne la mieux indiquée, c’est Troussier. Je crois, que c’est lui l’homme de la situation. La Fif doit arrêter avec ses petits calculs.
Que devient le championnat des centres de formation ?
La Fif doit aussi songer au développement du football ivoirien. Bientôt, ce sera le départ pour l’Afrique du Sud, mais je crois que cette fois, elle doit éviter de se déplacer avec une délégation pléthorique. Qu’elle évite de convoyer un groupe d’amis et de copains. Les frais qui seront engagés peuvent servir à autre chose. Qu’on nous évite cela. Que Jacques Anouma pense à la reconstruction du football local. Cela fait bientôt trois ans qu’il n’y a plus de championnat des centres de formation. En 2008, lors des états généraux des centres de formation à Grand-Bassam, il était question que ces centres soient réorganisés. Et, la Fif avait promis un championnat des jeunes par commune. Mais jusqu’à ce jour, rien ne pointe à l’horizon. Il n’y a qu’Abobo où Koné Ibrahim (Ndlr : ex-joueur de l’Africa) organise un championnat des centres de formation avec ses moyens et puis un peu à Yopougon, avec Dao Mamadou. La Côte d’Ivoire ne mérite pas ce genre d’organisation. On avait aussi dit que les centres de formation devraient être affiliés à des clubs, afin de protéger les jeunes. Mais rien n’a été fait non plus. Nous autres, responsables de centres de formation, avons besoin d’être organisés et encouragés. Et, c’est le rôle de la FIF, de nous organiser en mettant de l’ordre. Elle ne réagit pas et il y a une certaine anarchie qui s’installe.
Quel commentaire faites –vous du Ballon d’Or de Didier Drogba ?
Je crois que c’est un cadeau qui a été offert à Didier Drogba. C’est Samuel Eto’o qui mérite ce Ballon d’Or. Et Drogba a lui-même déclaré qu’il était surpris. Et dans leur dernier face-à-face, Eto’O a encore démontré qu’il était un grand. Mais je crois que Drogba doit apprendre à se maîtriser lors des grands matches. Et il ne doit pas donner raison à ceux qui soutiennent qu’il ne va jamais remporter de trophée majeur. Pour un joueur qui est en fin de carrière, il faut qu’il se ressaisisse.
Réalisé par Choilio Diomandé