Les "patriotes" ivoiriens soutenant le président Laurent Gbagbo, ont affirmé mardi que le processus de paix était "en danger" au lendemain de la déclaration de l`ex-rebellion refusant de lier le désarmement à la tenue du scrutin officiellement prévue fin-avril début mai.
"Le désarmement et la réunification sont non-négociables. Le processus de paix en Côte d`Ivoire est en danger, il est en train d`être biaisé", a déclaré à l`AFP leur chef, Charles Blé Goudé.
"Nous allons mener le combat du désarmement et de la réunification du pays calmement mais fermement", a souligné Blé Goudé, actuellement en tournée à travers le pays sur la question.
Lundi, l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), dirigée par le Premier ministre Guillaume Soro, a refusé de lier le désarmement de ses troupes à l`organisation du scrutin.
"Le désarmement n`est pas lié à l`organisation de l`élection présidentielle et n`a donc jamais été une question préalable à son organisation", a déclaré Me Affoussy Bamba, porte-parole des FN.
Le chef des "patriotes" a également accusé M. Soro de jouer les "équilibristes" en voulant être "Premier ministre à Abidjan et chef d`Etat à Bouaké" (centre, fief des FN, Ndlr).
"Cette situation peut lui jouer un mauvais tour. Je souhaite qu`il soit beaucoup plus courageux et qu`il clarifie sa position", a-t-il ajouté, affirmant qu`"on ne peut continuer de développer une économie parallèle (dans le nord) et faire croire qu`on va à la paix".
Signé fin 2008, le dernier accord de paix en complément à "l`accord politique de Ouagadougou" de 2007, prévoit que le désarmement des éléments FN qui n`auront été ni démobilisés ni reversés dans des brigades mixtes (loyalistes et ex-rebelles), doit être bouclé au plus tard deux mois avant l`élection.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est censé clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en un sud loyaliste et un nord contrôlé par les FN.
AFP
"Le désarmement et la réunification sont non-négociables. Le processus de paix en Côte d`Ivoire est en danger, il est en train d`être biaisé", a déclaré à l`AFP leur chef, Charles Blé Goudé.
"Nous allons mener le combat du désarmement et de la réunification du pays calmement mais fermement", a souligné Blé Goudé, actuellement en tournée à travers le pays sur la question.
Lundi, l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), dirigée par le Premier ministre Guillaume Soro, a refusé de lier le désarmement de ses troupes à l`organisation du scrutin.
"Le désarmement n`est pas lié à l`organisation de l`élection présidentielle et n`a donc jamais été une question préalable à son organisation", a déclaré Me Affoussy Bamba, porte-parole des FN.
Le chef des "patriotes" a également accusé M. Soro de jouer les "équilibristes" en voulant être "Premier ministre à Abidjan et chef d`Etat à Bouaké" (centre, fief des FN, Ndlr).
"Cette situation peut lui jouer un mauvais tour. Je souhaite qu`il soit beaucoup plus courageux et qu`il clarifie sa position", a-t-il ajouté, affirmant qu`"on ne peut continuer de développer une économie parallèle (dans le nord) et faire croire qu`on va à la paix".
Signé fin 2008, le dernier accord de paix en complément à "l`accord politique de Ouagadougou" de 2007, prévoit que le désarmement des éléments FN qui n`auront été ni démobilisés ni reversés dans des brigades mixtes (loyalistes et ex-rebelles), doit être bouclé au plus tard deux mois avant l`élection.
Sans cesse reporté depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, le scrutin présidentiel est censé clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé la Côte d`Ivoire en un sud loyaliste et un nord contrôlé par les FN.
AFP