Oui
Depuis plusieurs semaines, c’est le fil rouge que suit la presse ivoirienne avec intérêt. Le successeur de Vahid Halilhodzic qui chapeautera les Eléphants lors de la prochaine Coupe du monde en Afrique du Sud intéresse tout le monde au plus haut point. Philippe Troussier semblait un temps tenir le bon bout, Guus Hiddink était espéré pour une pige avant de prendre en main les destinées de la sélection turque mais c’est finalement Sven-Göran Eriksson qui devrait être harponné. En effet, le technicien suédois, libre de tout contrat depuis son départ de Notts County (D4 anglaise) à la mi-février, pourrait s’engager cette semaine. Pour le choix de son septième entraîneur depuis qu’il dirige notre football en 2002 donc, Jacques Anouma n’a pas voulu commettre les mêmes erreurs passées. Il lui fallait peser le pour et le contre des choses. Attirés comme des abeilles par le miel, nombreux étaient les sélectionneurs (anonymes ou célèbres) qui se sont bousculés au portillon de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Avec leurs arguments. Face à cette situation, une réflexion s’imposait. Aujourd’hui, il y a plus de visibilité. Le choix qui a été fait, espérons-le, est le bon. Le palmarès du Suédois suffit à croire que les Eléphants feront mieux que se défendre au prochain Mondial.
Guy-Florentin Yaméogo
NON
Jacques Anouma est devenu un vrai globe-trotter à la recherche de l’oiseau rare pour les Eléphants. Accompagné de son fidèle lieutenant, Idriss Diallo, il n’en finit plus avec ses allers-retours Abidjan-Paris-Abidjan. Et, il pense avoir distrait le peuple ivoirien avec ce feuilleton. Qu’il se détrompe. Après avoir sacrifié Vahid Halilhodzic sur l’autel des déceptions, par fax, Jacques Anouma est à la croisée des chemins. Il tergiverse et fait un pas de clerc. Le choix du futur entraîneur qui devrait être l’affaire de la direction technique nationale ou d’une commission technique, ne l’est pas. A quoi sert donc la DTN ? Anouma qui s’est déjà cassé la figure avec les choix Robert Nouzaret, Henri Michel, Ulrich Stielike, Gérard Gili et autres Vahid Halilhodzic, devrait changer de méthodes. Cette fois, il serait sur le point de nous recruter un Suédois mercenaire, fût-il Sven-Göran Eriksson, qui ne parle pas un traître mot de français et qui méconnaît royalement l’environnement des Eléphants et du football africain. Lui qui entraînait un club de 4e division, il y a quelques mois seulement. Entre-temps, le temps presse. Et la Côte d’Ivoire est la seule nation, qui n’a pas d’entraîneur à 78 jours du coup d’envoi de la Coupe du monde. Il serait juste de dire que la Fif est en train de programmer une nouvelle contre-performance des Eléphants en terre sud-africaine. Après, elle mettra en index les boucs-émissaires de l’échec. Et ils sont légion !
Choilio Diomandé
Depuis plusieurs semaines, c’est le fil rouge que suit la presse ivoirienne avec intérêt. Le successeur de Vahid Halilhodzic qui chapeautera les Eléphants lors de la prochaine Coupe du monde en Afrique du Sud intéresse tout le monde au plus haut point. Philippe Troussier semblait un temps tenir le bon bout, Guus Hiddink était espéré pour une pige avant de prendre en main les destinées de la sélection turque mais c’est finalement Sven-Göran Eriksson qui devrait être harponné. En effet, le technicien suédois, libre de tout contrat depuis son départ de Notts County (D4 anglaise) à la mi-février, pourrait s’engager cette semaine. Pour le choix de son septième entraîneur depuis qu’il dirige notre football en 2002 donc, Jacques Anouma n’a pas voulu commettre les mêmes erreurs passées. Il lui fallait peser le pour et le contre des choses. Attirés comme des abeilles par le miel, nombreux étaient les sélectionneurs (anonymes ou célèbres) qui se sont bousculés au portillon de la Fédération ivoirienne de football (Fif). Avec leurs arguments. Face à cette situation, une réflexion s’imposait. Aujourd’hui, il y a plus de visibilité. Le choix qui a été fait, espérons-le, est le bon. Le palmarès du Suédois suffit à croire que les Eléphants feront mieux que se défendre au prochain Mondial.
Guy-Florentin Yaméogo
NON
Jacques Anouma est devenu un vrai globe-trotter à la recherche de l’oiseau rare pour les Eléphants. Accompagné de son fidèle lieutenant, Idriss Diallo, il n’en finit plus avec ses allers-retours Abidjan-Paris-Abidjan. Et, il pense avoir distrait le peuple ivoirien avec ce feuilleton. Qu’il se détrompe. Après avoir sacrifié Vahid Halilhodzic sur l’autel des déceptions, par fax, Jacques Anouma est à la croisée des chemins. Il tergiverse et fait un pas de clerc. Le choix du futur entraîneur qui devrait être l’affaire de la direction technique nationale ou d’une commission technique, ne l’est pas. A quoi sert donc la DTN ? Anouma qui s’est déjà cassé la figure avec les choix Robert Nouzaret, Henri Michel, Ulrich Stielike, Gérard Gili et autres Vahid Halilhodzic, devrait changer de méthodes. Cette fois, il serait sur le point de nous recruter un Suédois mercenaire, fût-il Sven-Göran Eriksson, qui ne parle pas un traître mot de français et qui méconnaît royalement l’environnement des Eléphants et du football africain. Lui qui entraînait un club de 4e division, il y a quelques mois seulement. Entre-temps, le temps presse. Et la Côte d’Ivoire est la seule nation, qui n’a pas d’entraîneur à 78 jours du coup d’envoi de la Coupe du monde. Il serait juste de dire que la Fif est en train de programmer une nouvelle contre-performance des Eléphants en terre sud-africaine. Après, elle mettra en index les boucs-émissaires de l’échec. Et ils sont légion !
Choilio Diomandé