La mouvance présidentielle a remis au goût du jour depuis quelques semaines, la question du désarmement des Forces nouvelles, mettant en veilleuse celle de l’audit de la liste électorale.
Les partisans du chef de l’Etat ivoirien ont ameuté le monde entier, jusqu’au Conseil de sécurité des Nations Unies où le représentant de la Côte d’Ivoire à cette tribune a ouvertement mis en cause la bonne foi des ex-rebelles des Forces nouvelles à déposer les armes pour la bonne tenue des élections. Mais avant l’ambassadeur Alcide Djédjé, Sokouri Bohui, Gervais Coulibaly, Blé Goudé et les autres avaient déjà entonné le chant. Donnant ainsi l’occasion aux Forces nouvelles de réagir par des mises au point. Et depuis quelques jours déjà, la crise a baissé d’un cran entre les deux camps signataires de l’Accord politique de Ouagadougou, avec un communiqué empreint d’apaisement du Premier ministre, par ailleurs secrétaire général de l’ex-rébellion. Faisant mentir ceux qui avaient tout de suite pensé à un clash. Puisque le ministre de la Défense, qui est aussi une personnalité influente du parti au pouvoir, a affirmé qu’une semaine de palabres autour du désarmement entre le camp présidentiel et l’opposition n’altèrera pas le processus de paix. Michel Amani N’Guessan est convaincu que cette crise passera et que l’Accord politique de Ouagadougou est en marche et poursuivra sa route vers les élections. C’était mercredi, au camp Galliéni du Plateau, à la faveur d’une cérémonie d’adieu au général Fernand Amoussou, commandant les Forces de l’Onuci, en fin de mission en Côte d’Ivoire. Peuvent donc pousser un ouf de soulagement, ceux qui avaient craint une montée de fièvre, avec à la clé, un blocage total du processus de paix. Mais il ne faudrait pas trop vite crier victoire. Dans la mesure où les pro-Gbagbo tiennent à l’audit de la liste électorale provisoire, suspectée de contenir des non Ivoiriens. Ce « nettoyage » ou encore cette « désinfection », de la liste est d’autant plus importante pour le camp présidentiel, que l’issue des élections en dépend. En tout état de cause, la crise de l’audit de la liste électorale surviendra, perdre encore une fois, un peu de temps dans la mise en œuvre du processus de paix.
Les partisans du chef de l’Etat ivoirien ont ameuté le monde entier, jusqu’au Conseil de sécurité des Nations Unies où le représentant de la Côte d’Ivoire à cette tribune a ouvertement mis en cause la bonne foi des ex-rebelles des Forces nouvelles à déposer les armes pour la bonne tenue des élections. Mais avant l’ambassadeur Alcide Djédjé, Sokouri Bohui, Gervais Coulibaly, Blé Goudé et les autres avaient déjà entonné le chant. Donnant ainsi l’occasion aux Forces nouvelles de réagir par des mises au point. Et depuis quelques jours déjà, la crise a baissé d’un cran entre les deux camps signataires de l’Accord politique de Ouagadougou, avec un communiqué empreint d’apaisement du Premier ministre, par ailleurs secrétaire général de l’ex-rébellion. Faisant mentir ceux qui avaient tout de suite pensé à un clash. Puisque le ministre de la Défense, qui est aussi une personnalité influente du parti au pouvoir, a affirmé qu’une semaine de palabres autour du désarmement entre le camp présidentiel et l’opposition n’altèrera pas le processus de paix. Michel Amani N’Guessan est convaincu que cette crise passera et que l’Accord politique de Ouagadougou est en marche et poursuivra sa route vers les élections. C’était mercredi, au camp Galliéni du Plateau, à la faveur d’une cérémonie d’adieu au général Fernand Amoussou, commandant les Forces de l’Onuci, en fin de mission en Côte d’Ivoire. Peuvent donc pousser un ouf de soulagement, ceux qui avaient craint une montée de fièvre, avec à la clé, un blocage total du processus de paix. Mais il ne faudrait pas trop vite crier victoire. Dans la mesure où les pro-Gbagbo tiennent à l’audit de la liste électorale provisoire, suspectée de contenir des non Ivoiriens. Ce « nettoyage » ou encore cette « désinfection », de la liste est d’autant plus importante pour le camp présidentiel, que l’issue des élections en dépend. En tout état de cause, la crise de l’audit de la liste électorale surviendra, perdre encore une fois, un peu de temps dans la mise en œuvre du processus de paix.
