Sans remord, sans regret et sans excuse. Mais avec audace, Alassane Dramane Ouattara revient devant les Ivoiriens pour dire qu’il va saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour statuer sur ce qu’il qualifie de tueries de ses militants. «Les 24, 25, 26 et 27 mars 2004, des hommes et des femmes ont été froidement abattus, alors qu’ils s’apprêtaient à aller manifester pacifiquement pour revendiquer l’application des Accords de Marcoussis… Des crimes perpétrés contre des citoyens aux mains nues…Ces faits d’une extrême gravité continuent de nous parler. Tout comme les tueries d’octobre 2000, de 2002 et celles de février 2010», estime Alassane Ouattara.
Qui s’exprimait à l’occasion des journées commémoratives des évènements de mars 2004. Et le président du RDR de poursuivre : «Ce qui est vrai pour les évènements de mars 2004, l’est aussi pour toutes les dérives qui ont jalonné la vie politique de ces dix dernières années. C’est le sens de la démarche que nous avons entreprise auprès des Nations unies pour que les juridictions internationales, la Cour pénale internationale soient saisies des violations des Droits de l’Homme dans notre pays». Alassane Ouattara qui essaie de jouer sur la fibre sentimentale des Ivoiriens, exige que les victimes dont il parle, soient indemnisées par l’Etat ivoirien. Accusant explicitement l’Etat d’avoir commis des “crimes”.
Pour lui, les criminels sont ailleurs. Lui, Ouattara n’y est pour rien dans les malheurs qui sont arrivés à la Côte d’Ivoire.
Mais comme Ouattara montre la voie de la justice aux Ivoiriens, ils devront se bousculer devant les tribunaux ivoiriens mais également la CPI pour déposer des plaintes contre lui. Et personne ne doute que la justice ivoirienne et la Cour pénale internationale refuseront du monde parce que les plaintes contre Alassane Ouattara pour les nombreux crimes qu’il a commandités en Côte d’Ivoire.
A commencer par les victimes du coup d’Etat de décembre 1999. Car Ouattara est unanimement reconnu comme le cerveau du coup d’Etat de 1999 qui a évincé Bédié du pouvoir. Au vu de la Constitution ivoirienne, il est passible de poursuites judiciaires pour avoir renversé le président de la République au moment des faits. Certes à ce niveau, il n’y a pas eu de pertes en vie humaine, mais par cet acte, Ouattara a déstabilisé les institutions républicaines.
Toujours dans sa volonté de s’emparer du pouvoir d’Etat par les moyens les plus illégaux, le président du RDR a activement soutenu la rébellion armée du 19 septembre 2002. Les rebelles ont massacré des milliers d’Ivoiriens et violé de nombreuses femmes.
En meeting dans une ville du nord, le chef rebelle de Séguéla, Koné Zackaria a déclaré que les rebelles ont pris les armes pour que Ouattara soit candidat. Témoignant avec précision que pour atteindre leur objectif, ils ont été nourris et financièrement entretenus par le président du RDR. Les propos de ce chef rebelle n’ont jamais été démentis par Ouattara. Et vu la présence des nombreux cadres du RDR dans la rébellion, personne ne peut dire que la déclaration de Koné Zackaria est fortuite. Tout récemment, Hamed Bakayoko lors d’un meeting à Korhogo, a brutalement avoué que c’est le RDR qui a chassé Henri Konan Bédié du pouvoir en représailles à tout le traitement qu’il a réservé à Ouattara. Depuis Korhogo, le même Hamed Bakayoko a soutenu que c’est dans la même dynamique que le RDR a déclenché la rébellion armée. Ces déclarations n’émanent pas des adversaires de Ouattara. Mais bien de ses propres éléments. Et c’est suffisant comme preuve pour engager des poursuites contre Ouattara. Si le RDR peut déchiffrer les morts dans les évènements auxquels il fait allusion, ce n’est pas le cas pour les centaines de milliers de victimes de la rébellion armée d’Alassane Ouattara. De nombreux morts ont été enregistrés. De viols continuent d’émailler le quotidien des Ivoiriens. Des villages entiers ont disparu. Des plantations et des maisons d’autrui sont aux mains des imposteurs amenés par Ouattara. Des travailleurs et des retraités ont perdu dans cette rébellion tous les biens acquis pour toute leur vie.
Concernant les victimes de 2000 et 2004, le président du RDR ne dit pas comment ces morts sont survenus. Il a pourtant actionné des jeunes et les a jetés dans la rue pour prendre le pouvoir d’Etat qui, selon lui, s’y trouvait. Ces jeunes ameutés, chauffés à bloc ont été les premiers à attaquer les forces de défense et des innocents. Si Alassane Ouattara est vraiment honnête, il ne peut dire que les marches de ses militants étaient des marches pacifiques. Parce que dans ce pays pour ceux qui connaissent le RDR, toutes ses actions sont toujours violentes. Le parti est lui-même intimement attaché à la violence. Il en a plusieurs fois donné la preuve.
Quand les Ivoiriens entendent donc Alassane Ouattara menacer de saisir la CPI contre qui que ce soit, ils se demandent s’il mesure l’ampleur des dégâts qu’il a causés et s’il ne prend pas un gros risque en saisissant cette juridiction. Les cadavres qu’il tente d’attribuer aux autres, remplissent ses placards. Vu ses nombreux crimes et actes subversifs, il est un condamné à perpétuité qui est, pour le moment, en sursis. Il est comme un vrai sanguinaire qui devrait avoir peur de ses lendemains car tôt ou tard, il sera lui-même rattrapé par la CPI qu’il brandit aux autres. S’il n’a pas conscience du mal qu’il a causé, il faut le lui rappeler pour qu’il arrête de narguer le peuple. Tout le monde peut saisir le tribunal ivoirien et la CPI. Que Ouattara arrête donc de se moquer de la souffrance des Ivoiriens.
En demandant que l’Etat indemnise les victimes dont il parle, Ouattara apparaît comme le sanguinaire qui marchande les cadavres. Il tue, fait tuer pour ensuite demander qu’il lui soit versé des indemnités de ses propres crimes. Il est cynique, ce monsieur qui ambitionne de gouverner la Côte d’Ivoire.
Benjamin Koré
Benjaminkore@yahoo.fr
Qui s’exprimait à l’occasion des journées commémoratives des évènements de mars 2004. Et le président du RDR de poursuivre : «Ce qui est vrai pour les évènements de mars 2004, l’est aussi pour toutes les dérives qui ont jalonné la vie politique de ces dix dernières années. C’est le sens de la démarche que nous avons entreprise auprès des Nations unies pour que les juridictions internationales, la Cour pénale internationale soient saisies des violations des Droits de l’Homme dans notre pays». Alassane Ouattara qui essaie de jouer sur la fibre sentimentale des Ivoiriens, exige que les victimes dont il parle, soient indemnisées par l’Etat ivoirien. Accusant explicitement l’Etat d’avoir commis des “crimes”.
Pour lui, les criminels sont ailleurs. Lui, Ouattara n’y est pour rien dans les malheurs qui sont arrivés à la Côte d’Ivoire.
Mais comme Ouattara montre la voie de la justice aux Ivoiriens, ils devront se bousculer devant les tribunaux ivoiriens mais également la CPI pour déposer des plaintes contre lui. Et personne ne doute que la justice ivoirienne et la Cour pénale internationale refuseront du monde parce que les plaintes contre Alassane Ouattara pour les nombreux crimes qu’il a commandités en Côte d’Ivoire.
A commencer par les victimes du coup d’Etat de décembre 1999. Car Ouattara est unanimement reconnu comme le cerveau du coup d’Etat de 1999 qui a évincé Bédié du pouvoir. Au vu de la Constitution ivoirienne, il est passible de poursuites judiciaires pour avoir renversé le président de la République au moment des faits. Certes à ce niveau, il n’y a pas eu de pertes en vie humaine, mais par cet acte, Ouattara a déstabilisé les institutions républicaines.
Toujours dans sa volonté de s’emparer du pouvoir d’Etat par les moyens les plus illégaux, le président du RDR a activement soutenu la rébellion armée du 19 septembre 2002. Les rebelles ont massacré des milliers d’Ivoiriens et violé de nombreuses femmes.
En meeting dans une ville du nord, le chef rebelle de Séguéla, Koné Zackaria a déclaré que les rebelles ont pris les armes pour que Ouattara soit candidat. Témoignant avec précision que pour atteindre leur objectif, ils ont été nourris et financièrement entretenus par le président du RDR. Les propos de ce chef rebelle n’ont jamais été démentis par Ouattara. Et vu la présence des nombreux cadres du RDR dans la rébellion, personne ne peut dire que la déclaration de Koné Zackaria est fortuite. Tout récemment, Hamed Bakayoko lors d’un meeting à Korhogo, a brutalement avoué que c’est le RDR qui a chassé Henri Konan Bédié du pouvoir en représailles à tout le traitement qu’il a réservé à Ouattara. Depuis Korhogo, le même Hamed Bakayoko a soutenu que c’est dans la même dynamique que le RDR a déclenché la rébellion armée. Ces déclarations n’émanent pas des adversaires de Ouattara. Mais bien de ses propres éléments. Et c’est suffisant comme preuve pour engager des poursuites contre Ouattara. Si le RDR peut déchiffrer les morts dans les évènements auxquels il fait allusion, ce n’est pas le cas pour les centaines de milliers de victimes de la rébellion armée d’Alassane Ouattara. De nombreux morts ont été enregistrés. De viols continuent d’émailler le quotidien des Ivoiriens. Des villages entiers ont disparu. Des plantations et des maisons d’autrui sont aux mains des imposteurs amenés par Ouattara. Des travailleurs et des retraités ont perdu dans cette rébellion tous les biens acquis pour toute leur vie.
Concernant les victimes de 2000 et 2004, le président du RDR ne dit pas comment ces morts sont survenus. Il a pourtant actionné des jeunes et les a jetés dans la rue pour prendre le pouvoir d’Etat qui, selon lui, s’y trouvait. Ces jeunes ameutés, chauffés à bloc ont été les premiers à attaquer les forces de défense et des innocents. Si Alassane Ouattara est vraiment honnête, il ne peut dire que les marches de ses militants étaient des marches pacifiques. Parce que dans ce pays pour ceux qui connaissent le RDR, toutes ses actions sont toujours violentes. Le parti est lui-même intimement attaché à la violence. Il en a plusieurs fois donné la preuve.
Quand les Ivoiriens entendent donc Alassane Ouattara menacer de saisir la CPI contre qui que ce soit, ils se demandent s’il mesure l’ampleur des dégâts qu’il a causés et s’il ne prend pas un gros risque en saisissant cette juridiction. Les cadavres qu’il tente d’attribuer aux autres, remplissent ses placards. Vu ses nombreux crimes et actes subversifs, il est un condamné à perpétuité qui est, pour le moment, en sursis. Il est comme un vrai sanguinaire qui devrait avoir peur de ses lendemains car tôt ou tard, il sera lui-même rattrapé par la CPI qu’il brandit aux autres. S’il n’a pas conscience du mal qu’il a causé, il faut le lui rappeler pour qu’il arrête de narguer le peuple. Tout le monde peut saisir le tribunal ivoirien et la CPI. Que Ouattara arrête donc de se moquer de la souffrance des Ivoiriens.
En demandant que l’Etat indemnise les victimes dont il parle, Ouattara apparaît comme le sanguinaire qui marchande les cadavres. Il tue, fait tuer pour ensuite demander qu’il lui soit versé des indemnités de ses propres crimes. Il est cynique, ce monsieur qui ambitionne de gouverner la Côte d’Ivoire.
Benjamin Koré
Benjaminkore@yahoo.fr