Le ministre Lia bi Douayoua, qui a conduit la délégation du FPI à Sakassou, a mis à profit son séjour pour expliquer aux populations de Sakassou le fondement des dernières décisions du président de la République et engager les militants dans la bataille pour une liste électorale propre. Cette tournée a commencé le jeudi 11 mars dans l’après- midi par des visites de courtoisie au préfet et à la reine mère des Walebo. Le village d’Assafou où des danseuses d’Adjanou ont été exterminées par les rebelles a été visité par l’émissaire du FPI. Une séance de travail particulièrement fructueuse avec l’ensemble des structures du parti a clos la soirée au domicile du fédéral Kouassi Maurice pour faire le point de l’état du parti et de la direction de campagne du candidat Laurent Gbagbo dans le département de Sakassou. C’est le vendredi 13 mars qu’a eu lieu la rencontre de la délégation avec la population au centre culturel de la ville. La délégation composée de Mme N’Guessan Simone et M. Kouakou Raymond, respectivement présidente et vice- président de la coordination FPI de Sakassou, la délégation a été appuyée par MM. Lahoré Lambert vice-président du Conseil général de Sinfra et par M. N’Dri Marius, natif de Sakassou, membre du Comité central. Accueilli par M. Kouassi N’Gussan Maurice, après une minute de silence en mémoire du premier fédéral Gbagbo Kouassi et des morts de la rébellion, le ministre Lia Bi, avec application, a expliqué a l’assistance les raisons du blocage de la CEI ayant amené le président de la République à dissoudre la CEI et le gouvernement. Il s’est longuement évertué à expliquer le réel mobile des agissements du RHDP visant à installer la chienlit dans le pays suite à cette décision d’opportunité du président de la République. Il a ensuite engagé l’ensemble des militants du FPI à mener la bataille pour une liste électorale propre en dénonçant tous ceux qui n’ont pas le droit d’y figurer. Ce combat, dira le ministre Lia Bi, dépasse le cadre des élections générales pour poser le problème de la souveraineté nationale. A ce niveau, personne ne doit faillir, a-t-il ajouté. La population a pris la parole pour féliciter le FPI qui, avec sagesse, n’a pas réagi aux agitations du RHDP. Elle a particulièrement insisté sur la nécessité du désarmement avant les prochaines consultations électorales, tout en prenant l’engagement résolu de travailler pour la réélection du président Laurent Gbagbo, les mentalités ayant changé dans le département depuis la crise. Tous attendent le président Laurent Gbagbo lors de sa visite d’Etat annoncée pour lui traduire leur admiration pour son courage politique. Correspondance Particulière de Francis Kamena
Politique Publié le mardi 30 mars 2010 | Notre Voie