Les victimes des déchets toxiques ne sont pas au bout de leur peine. Le compte où est logé l’argent de l’indemnisation est de nouveau sous- séquestre. Et, ce séquestre est intervenu suite à un problème entre la Société générale de banque en Côte d’Ivoire et la Coordination des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cnvdt-Ci), selon une source judiciaire. Elles attendent toutes deux une décision du Tribunal de Première Instance, la semaine prochaine. Raison pour laquelle le processus de paiement est interrompu. Joint au téléphone, pour de plus amples informations, Claude Gohourou, président de la Cnvdt-Ci, a rejeté la thèse de la source judiciaire. Selon lui, il n’y a aucun séquestre. Cet arrêt de paiement fait partie du processus d’indemnisation. Depuis le vendredi 19 mars, l’indemnisation a été arrêtée. «Après trois semaines de paiement, un arrêt de plusieurs jours est prévu pour faire un bilan partiel », a-t-il expliqué. Avant de rajouter que tout reprendra mercredi ou jeudi. A mi-parcours, le président de la Cnvdt-Ci estime que le bilan est positif. 19.000 sur les 31.000 victimes ont été indemnisées. Elles ont reçu chacune 727.500 Fcfa. « Le processus reprendra et les 8.000 autres victimes recevront leur argent », a-t-il ajouté.
Adélaïde Konin
Adélaïde Konin
