Pour son premier rendez-vous hebdomadaire à l’hôtel communal de Cocody, la Coordination des Débats du cinquantenaire a reçu, le mardi 30 mars 2010, l’ancien ministre chargé des relations avec les institutions, le professeur Sébastien Dano Djédjé. Il s’est agi pour l’ex-ministre de la réconciliation nationale de s’entretenir avec la presse sur le thème : « Les partis politiques face à la mystique de l’unité nationale ».
Après avoir disséqué le thème en plusieurs parties et expliqué littéralement les termes qui le composent, Dano Djédjé a donné sa vision de l’unité nationale. Selon le professeur, l’unité d’une nation est le fait de la coexistence pacifique, de la solidarité des ethnies et des régions et de l’effort de toutes les composantes de la nation (Partis politiques, associations, communautés ethniques, religieuses, classes et couches sociales, entreprises, régions, départements, sous-préfectures, villes, villages, campements…). A l’en croire, en dépit des soubresauts qui ont émaillé la vie politique en Côte d’Ivoire depuis 1960 jusqu’en 1999, la Côte d’Ivoire a connu un ‘’semblant’’ de cohésion et d’unité nationale. Ce, dans la mesure où la Côte d’Ivoire constituait une Nation unie, où chaque citoyen pouvait vaquer tranquillement à ses occupations, avec un gouvernement qui exerçait pleinement le pouvoir et des institutions qui fonctionnaient normalement. Mais depuis le coup d’Etat de décembre 1999, une véritable rupture s’est opérée dans la cohésion et l’unité nationale à partir de la division de l’armée. « Dès lors, les partis ou groupements politiques, au lieu d’œuvrer pour l’unité et la cohésion nationale, passent la plus grande partie de leur temps à fragiliser l’unité nationale, à défaut de la détruire. D’où les discours démagogiques pour se donner bonne conscience », a-t-il regretté. Pour le professeur Dano Djédjé, l’unité nationale doit être le fruit d’une vraie démocratie, si nous la voulons effective et durable. C’est pourquoi, s’offusque-t-il, « Dans la situation de crise actuelle, je suis à me demander si l’unité nationale est réellement une préoccupation pour les partis et organisations politiques de l’opposition (…) La paix, l’unité et la cohésion nationale ne sont jamais un acquis définitif. Elles doivent être sauvegardées de manière permanente par la sensibilisation, l’éducation et la tolérance », conseille-t-il.
David Yala
Après avoir disséqué le thème en plusieurs parties et expliqué littéralement les termes qui le composent, Dano Djédjé a donné sa vision de l’unité nationale. Selon le professeur, l’unité d’une nation est le fait de la coexistence pacifique, de la solidarité des ethnies et des régions et de l’effort de toutes les composantes de la nation (Partis politiques, associations, communautés ethniques, religieuses, classes et couches sociales, entreprises, régions, départements, sous-préfectures, villes, villages, campements…). A l’en croire, en dépit des soubresauts qui ont émaillé la vie politique en Côte d’Ivoire depuis 1960 jusqu’en 1999, la Côte d’Ivoire a connu un ‘’semblant’’ de cohésion et d’unité nationale. Ce, dans la mesure où la Côte d’Ivoire constituait une Nation unie, où chaque citoyen pouvait vaquer tranquillement à ses occupations, avec un gouvernement qui exerçait pleinement le pouvoir et des institutions qui fonctionnaient normalement. Mais depuis le coup d’Etat de décembre 1999, une véritable rupture s’est opérée dans la cohésion et l’unité nationale à partir de la division de l’armée. « Dès lors, les partis ou groupements politiques, au lieu d’œuvrer pour l’unité et la cohésion nationale, passent la plus grande partie de leur temps à fragiliser l’unité nationale, à défaut de la détruire. D’où les discours démagogiques pour se donner bonne conscience », a-t-il regretté. Pour le professeur Dano Djédjé, l’unité nationale doit être le fruit d’une vraie démocratie, si nous la voulons effective et durable. C’est pourquoi, s’offusque-t-il, « Dans la situation de crise actuelle, je suis à me demander si l’unité nationale est réellement une préoccupation pour les partis et organisations politiques de l’opposition (…) La paix, l’unité et la cohésion nationale ne sont jamais un acquis définitif. Elles doivent être sauvegardées de manière permanente par la sensibilisation, l’éducation et la tolérance », conseille-t-il.
David Yala