Coupes africaines - L’Africa et le Sewé très attendus à Khartoum et Bamako

Les 16èmesde finale retour de la ligue des champions et de la Coupe de la Confédération Orange 2010 se jouent ce week-end. Les Aiglons, tenus en échec (0-0) au stade Houphouët-Boigny par El Hilal il y a deux semaines, se trouvent en ce moment à Khartoum pour la manche retour. Les vert et rouge sont partis avec la ferme intention de se qualifier au Soudan ce dimanche, à 17h GMT. Ce qui est possible. La pression est du côté des soudanais. En fin de compte le score de 0-0 à Abidjan devient un avantage pour les Aiglons. Pourvu qu’ils résistent à la furia de leurs adversaires et réussissent à placer un petit but. Ce qui changera complètement toutes les données. Quant au Séwé Sport de San Pedro qui joue la coupe de la confédération, il s’est envolé depuis mercredi pour Bamako où il croisera le fer avec le Stade malien. Prévue demain à partir de 17 heures au stade Modibo Keita de Bamako, la rencontre entre Maliens et Ivoiriens s’annonce épique. D’abord pour le tenant du titre qui devra remonter les deux buts encaissés à Abidjan, il y a deux semaines, avant d’espérer peut-être un 3ème but sans en encaisser pour continuer à défendre son titre. Une équation pas facile à résoudre pour les Stadistes quand on sait que les Séwékés ne vont pas en victimes résignées. “Nous mettrons le compteur à zéro pour mieux aborder le match. Nous allons jouer pour la victoire à Bamako sans tenir compte de notre avantage”, a prévenu Eugène Diomandé, le président du Séwé Sport de San Pedro, après la victoire réalisée par sa formation à Abidjan (2-0), lors de la manche aller. C’est le même langage qu’a tenu Norbert Saraka, le coach des Portuaires, joint par téléphone avant de s’envoler avec sa bande pour le Mali. “Nous partons pour la victoire. Il faut revenir avec la qualification pour les huitièmes de finale”, a-t-il confié. Les hommes de la cité balnéaire disposent d’arguments solides pour mener à bien cette mission. Car, les Ivoiriens, à en croire leur entraîneur, ont corrigé les imperfections liées à leur jeu. “Nous avons beaucoup travaillé à finition puisque nous avons manqué de réalisme devant les buts au match aller”, a ajouté Norbert Saraka.

Sabine Kouakou (Stagiaire)