La société ivoirienne de traitement des déchets (Sitrade) mettra, sous peu, en place à Yopougon les installations lui permettant de transformer en électricité verte, précisément 24 gigawatts, 200. 000 tonnes d’ordures ramassées à Abidjan. Elle pourra également tirer de cette même quantité d’ordures, 30.000 tonnes de compost, c’est-à-dire de l’engrais organique. La banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) lui en a donné les moyens hier, à travers la convention de financement que son directeur général, Kouadio Léonard, a signée avec le vice-président de la Bidc, Koménan Ernest. Par ce fait, ladite banque s’est engagée a octroyé 6, 2 milliards de Fcfa à la Sitrade, représentant 70% du coût de ce projet de collecte et de valorisation des déchets.
Unique au sud du Sahara, s’inscrivant dans le cadre des mécanismes du développement propre (Mdp) qui fait partie des dispositions du protocole de Kyoto, relatif à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de lutter contre les changements climatiques, ce projet est aussi le seul que l’Afrique de l’Ouest ait pu jusqu’ici réussi à faire admettre par le Mdp. En effet, révèle le Dg de la Sitrade, c’est à la société Cargill que son entreprise a réussi à vendre son crédit carbone. A travers la transformation du méthane, l’un des six gaz hautement nuisibles à la couche d’ozone, en énergie de combustion et dont la décharge d’Akouédo représente à ce jour un important gisement, c’est l’émission d’environ 71000 tonnes équivalent de gaz carbonique ou C0² (principal responsable du réchauffement climatique), qui sera évitée dans la production de l’électricité.
Qualifié d’innovant et prometteur, ce projet symbolise, aux yeux du vice-président de la Bidc, un bon exemple de partenariat, public-privé.
Ainsi que l’a si bien relevé le conseiller spécial du Chef de l’état en charge des questions environnementales et spatiales, M. Cédric Lombardo, l’éclosion effective de ce projet résulte aussi du fait que, les pouvoirs publics ont su jouer à temps leur partition.
Moussa Touré
Unique au sud du Sahara, s’inscrivant dans le cadre des mécanismes du développement propre (Mdp) qui fait partie des dispositions du protocole de Kyoto, relatif à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en vue de lutter contre les changements climatiques, ce projet est aussi le seul que l’Afrique de l’Ouest ait pu jusqu’ici réussi à faire admettre par le Mdp. En effet, révèle le Dg de la Sitrade, c’est à la société Cargill que son entreprise a réussi à vendre son crédit carbone. A travers la transformation du méthane, l’un des six gaz hautement nuisibles à la couche d’ozone, en énergie de combustion et dont la décharge d’Akouédo représente à ce jour un important gisement, c’est l’émission d’environ 71000 tonnes équivalent de gaz carbonique ou C0² (principal responsable du réchauffement climatique), qui sera évitée dans la production de l’électricité.
Qualifié d’innovant et prometteur, ce projet symbolise, aux yeux du vice-président de la Bidc, un bon exemple de partenariat, public-privé.
Ainsi que l’a si bien relevé le conseiller spécial du Chef de l’état en charge des questions environnementales et spatiales, M. Cédric Lombardo, l’éclosion effective de ce projet résulte aussi du fait que, les pouvoirs publics ont su jouer à temps leur partition.
Moussa Touré