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Sport Publié le vendredi 2 avril 2010 | Nord-Sud

Une vie au Félicia - Zanaco FC - Al Hilal

Je ne vous cache pas que, comme les Ivoiriens de ma génération, je suis quelque peu écœuré par ce que je vois et entend ces jours-ci. Entre « le comportement honorable » recherché de Jacques Anouma et « le seul problème » à résoudre de Sven-Göran Eriksson, notre tête balance et re-balance… Je clos donc d’entrée « ce faux problème » comme me le qualifie quelqu’un qui se targue d’être dans le proche entourage du fameux décideur de notre football: « Nous voulions un gars qui ne connaisse ni l’Afrique, ni la Côte d’Ivoire , ni la mentalité , ni l’histoire , ni personne …un gars vierge , c’est bien comme ça …on fera le bilan après… ». « Le bilan, c’est-à-dire demander pardon à la nation ? ». Lui ai-je répondu, pour clore ce pauvre dialogue. Je préfère donc revenir à la légende, à la vaillante jeunesse ivoirienne telle que je la connais et telle que j’aime l’imaginer. Un Asec-Zanaco Fc de Zambie en 1973, 1980 ou 1998. Vous imaginez l’ébullition ! Avant Asec-Hafia de 1973 ou Asec-Canon de Yaoundé de 1980, on ne fait rien d’autre dans la semaine que « préparer son match ». Ce dimanche fatidique, qui devient l’épicentre de la déflagration de notre passion, de notre vie. Comment le recréer !? Le Cnaco, durant quelques heures, à Treichville Arras, là où habitait un certain Guy Fabre, a eu le mérite de se poser la question. Quelqu’un a dit, « faisons comme si les Pokou, Bawa, Zohouri, Fofana, Traoré, Kalou, Zongo jouent ce dimanche ». Emouvant, il ne nous reste plus que le rêve, l’imagination, l’éclat du passé. Mardi, 18 commandos d’un autre bataillon prodigieux aux bérets vert et rouge ont pris les airs à destination du Soudan. Là aussi, pour jubiler intérieurement, il vaut mieux imaginer, Lago Patrice, Miezan Pascal, Gnahoré Dépié et autres James Smith embarquer à destination d’Oweri avec à l’échelle de coupée un certain Simplice De Messe Zinsou. Il y a donc une grande différence entre imaginer et pleurer. Imaginer, c’est garder l’espoir d’un déclic, d’une inspiration, d’un miracle, rester agripper à la légende, à ses étoiles, ceux de l’enfance, de ses premiers pas vers le Félicia. Pleurer, se lamenter c’est perdre l’espoir, c’est mourir un peu. Permettons-nous donc de demander aux Actionnaires de se rendre nombreux au Félicia pour eux-mêmes …pour rêver un peu ! Et aux Membres associés de redevenir ce qu’ils étaient, par respect pour cette si riche tradition.

ebonyfadel1@hotmail.com
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