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Politique Publié le mercredi 7 avril 2010 | Nord-Sud

Bohoun Bouabré au peuple Baoulé: “L`avenir est avec le président Gbagbo”

© Nord-Sud Par DR
Sortie de crise: les accords politiques de Ouagadougou mis à rude épreuve
Photo d`archives. Le ministre Paul Antoine Bohoun Bouabré (FPI)
''Paquinou 2010'', célébration de la Pâques, sur fond politique à Zatta, gros village Baoulé situé à 15 km sur l'axe Yamoussoukro-Bouaflé. Le ministre d'Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, parrain de ces retrouvailles, en a profité pour ''vendre'' le candidat de La majorité présidentielle : Laurent Gbagbo. « Moi, je suis venu vous dire que l'avenir est avec le président Gbagbo », a-t-il déclaré. Pour qui le candidat de La majorité présidentielle sait dire ''non '' quand il le faut. « C'est cela, soutient-il, la voie de l'Afrique, un continent qui doit désormais se prendre en charge. » Houphouet-Boigny est parti, poursuit le ministre, Laurent Gbagbo est venu et veut résider à Yamoussoukro que le défunt président a voulu comme capitale du pays. « On a vu ce que la ville est devenue quand les gens ne venaient pas ici. La ville a failli mourir définitivement. Aujourd'hui, on a rattrapé un peu. Mais si Gbagbo ne vient pas, Yamoussoukro va mourir», a affirmé Bohoun Bouabré, faisant allusion au délaissement de Yamoussoukro, dans un passé récent. Il a rappelé l'état désastreux de la capitale politique et de ses infrastructures en 2001. « J'étais ministre des Finances à l'époque et je sais combien on a investi dans le Palais présidentiel pour qu'il soit habitable », a-t-il déploré. Bohoun Bouabré a montré le développement actuel de la capitale avec les nouvelles constructions dont l'Hôtel des députés, le Parlement et le Senat, en projet. Sans compter l'autoroute du Nord aux portes de Yamoussoukro. Aux Baoulé vivant dans l'Ouest du pays, il conseille des regroupements en villages. Sinon, « ils ne verront pas le développement… C'est parce que les autres se sont regroupés qu'ils ont eu le courant». Et d'inviter les cadres Baoulé, à sensibiliser leurs parents dans ce sens. Le ministre regrette le fait qu'il n'y ait même pas d'écoles dans les campements Baoulé. Pour lui, les progrès importants que le pays a connus «seront vains si le peuple Baoulé ne s'engage pas résolument dans la voie de la diversité». Aussi, l'a-t-il invité à transcender « les liens dans lesquels certains hommes politiques veulent le maintenir».

Ousmane Diallo à Yamoussoukro
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