De nombreux Ivoiriens s’étonnent du revirement de position du Premier ministre, Guillaume Soro, qui avait jusque-là montré de bonnes dispositions quant à l’application de l’accord politique de Ouagadougou. La réponse est toute simple. M. Soro est en train de tomber dans le jeu de l’Elysée qui prépare un nouveau coup contre le président Gbagbo et la Côte d’Ivoire.
Décidément, la France ne veut pas lâcher prise dans sa volonté de renverser le président Gbagbo pour mettre à la tête de la Côte d’Ivoire un homme qui sera à sa solde. On croyait que le pouvoir français, qui a depuis changé de main, s’était assagi. Que non ! Il revient encore à la charge. Mais, cette fois, en tentant d’impliquer dans sa manœuvre, le Premier ministre, Guillaume Soro, signataire de l’accord politique de Ouagadougou (APO).
Le nouvel élément qui motive la récidive des français contre le chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est la célébration du cinquantenaire des Etats africains francophones.
En effet, la France veut organiser le cinquantenaire de l’indépendance de ces Etats africains sur le sol français, le 14 juillet prochain. L’Elysée veut que ce cinquantenaire ait lieu à Paris en présence des chefs d’Etat de ces pays africains et des contingents de leurs armées qui défileront devant les autorités françaises. Exactement comme un père organise l’anniversaire de son fils à la maison familiale. De fait, la volonté de la France, c’est de maintenir les Etats africains de l’espace francophone sous sa domination, cinquante ans après “leur indépendance”. Evidemment, le président Gbagbo, qui milite en faveur de la renaissance africaine dans le cadre de l’indépendance totale des Etats africains, ne pouvait accepter une telle aberration. Aussi a-t-il opposé une fin de non recevoir à la requête des autorités françaises. Le chef de l’Etat ivoirien estime, en effet, que les Etats africains, après 50 ans d’indépendance, sont suffisamment matures pour organiser le cinquantenaire de leur indépendance. Mieux, pour lui, cette fête doit être l’occasion pour les pays africains de réfléchir sur ce qu’ils ont fait de leurs 50 ans et effectuer des projections sur leur avenir. Pour le président ivoirien, le moment est venu pour que les africains marquent une rupture d’avec le passé pour repartir sur de nouvelles bases avec de nouvelles orientations. En d’autres termes, M. Gbagbo pense que les africains, 50 ans après, sont capables de réfléchir par eux-mêmes et pour eux-mêmes.
Il n’en fallait pas plus pour irriter le président français Nicolas Sarkozy et toute la classe des néo-colonialistes qui refusent d’admettre que les Africains sont capables de voler de leurs propres ailes.
Redoutant donc le contenu de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’ivoire telle que définie par le président Gbagbo, ils ont décidé d’en découdre avec lui en se servant de Guillaume Soro.
Les autorités françaises ont donc demandé au Premier ministre issu des Forces Nouvelles (FN) d’exiger l’organisation de l’élection présidentielle sans le désarmement. De la sorte, ils vont tenter un hold-up électoral pour imposer celui qui pourrait faire leur affaire. En l’occurrence Alassane Dramane Ouattara. Au cas où le président Gbagbo refuserait les élections sans le désarmement, la France pourrait tenter un autre coup de force pour le renverser. Dans un cas comme dans l’autre, la France ne veut pas que la Côte d’ivoire célèbre le cinquantenaire de son indépendance sous la présidence de Laurent Gbagbo. C’est le nouveau pari de l’Elysée qu’il perdra à coup sûr. Et c’est pour cette raison que les autorités françaises ont entrepris de manipuler le Premier ministre, Guillaume Soro. Mais si le secrétaire général des Forces nouvelles n’y prend garde, la France va le perdre. Car elle va le dresser contre le peuple de Côte d’Ivoire qui n’est pas prêt à brader sa souveraineté.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
Décidément, la France ne veut pas lâcher prise dans sa volonté de renverser le président Gbagbo pour mettre à la tête de la Côte d’Ivoire un homme qui sera à sa solde. On croyait que le pouvoir français, qui a depuis changé de main, s’était assagi. Que non ! Il revient encore à la charge. Mais, cette fois, en tentant d’impliquer dans sa manœuvre, le Premier ministre, Guillaume Soro, signataire de l’accord politique de Ouagadougou (APO).
Le nouvel élément qui motive la récidive des français contre le chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est la célébration du cinquantenaire des Etats africains francophones.
En effet, la France veut organiser le cinquantenaire de l’indépendance de ces Etats africains sur le sol français, le 14 juillet prochain. L’Elysée veut que ce cinquantenaire ait lieu à Paris en présence des chefs d’Etat de ces pays africains et des contingents de leurs armées qui défileront devant les autorités françaises. Exactement comme un père organise l’anniversaire de son fils à la maison familiale. De fait, la volonté de la France, c’est de maintenir les Etats africains de l’espace francophone sous sa domination, cinquante ans après “leur indépendance”. Evidemment, le président Gbagbo, qui milite en faveur de la renaissance africaine dans le cadre de l’indépendance totale des Etats africains, ne pouvait accepter une telle aberration. Aussi a-t-il opposé une fin de non recevoir à la requête des autorités françaises. Le chef de l’Etat ivoirien estime, en effet, que les Etats africains, après 50 ans d’indépendance, sont suffisamment matures pour organiser le cinquantenaire de leur indépendance. Mieux, pour lui, cette fête doit être l’occasion pour les pays africains de réfléchir sur ce qu’ils ont fait de leurs 50 ans et effectuer des projections sur leur avenir. Pour le président ivoirien, le moment est venu pour que les africains marquent une rupture d’avec le passé pour repartir sur de nouvelles bases avec de nouvelles orientations. En d’autres termes, M. Gbagbo pense que les africains, 50 ans après, sont capables de réfléchir par eux-mêmes et pour eux-mêmes.
Il n’en fallait pas plus pour irriter le président français Nicolas Sarkozy et toute la classe des néo-colonialistes qui refusent d’admettre que les Africains sont capables de voler de leurs propres ailes.
Redoutant donc le contenu de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’ivoire telle que définie par le président Gbagbo, ils ont décidé d’en découdre avec lui en se servant de Guillaume Soro.
Les autorités françaises ont donc demandé au Premier ministre issu des Forces Nouvelles (FN) d’exiger l’organisation de l’élection présidentielle sans le désarmement. De la sorte, ils vont tenter un hold-up électoral pour imposer celui qui pourrait faire leur affaire. En l’occurrence Alassane Dramane Ouattara. Au cas où le président Gbagbo refuserait les élections sans le désarmement, la France pourrait tenter un autre coup de force pour le renverser. Dans un cas comme dans l’autre, la France ne veut pas que la Côte d’ivoire célèbre le cinquantenaire de son indépendance sous la présidence de Laurent Gbagbo. C’est le nouveau pari de l’Elysée qu’il perdra à coup sûr. Et c’est pour cette raison que les autorités françaises ont entrepris de manipuler le Premier ministre, Guillaume Soro. Mais si le secrétaire général des Forces nouvelles n’y prend garde, la France va le perdre. Car elle va le dresser contre le peuple de Côte d’Ivoire qui n’est pas prêt à brader sa souveraineté.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr