La sortie de Guillaume Soro, SG des Forces nouvelles et Premier ministre ivoirien, dans la récente édition de «Jeune Afrique», magazine parisien reconnu pour sa proximité avec la Françafrique, a permis de comprendre que le refus catégorique des Forces nouvelles (ex-rébellion armée) de déposer les armes avant la tenue de l’élection présidentielle a une histoire. Tout comme les mouvements insurrectionnels ponctués d’incendies, casses et pertes en vie humaine dont le RHDP est l’auteur en février dernier. L’histoire remonte, a-t-on appris, au «parrain» international de la rébellion armée en Côte d’Ivoire. Il s’agit de la France. Du Quai d’Orsay et de l’Elysée. Lorsque Paris durcit le ton sous cape, ses poulains s’exécutent. Et Alassane Ouattara, le «parrain» local est visiblement chargé de passer le message aux Forces nouvelles. A preuve, le 12 février dernier, Ouattara a été reçu à l’Elysée par son «parrain» Nicolas Sarkozy, le chef de l’Etat français. Des sources concordantes proches du RDR soutiennent que l’entretien entre les deux hommes a duré une demi-heure. La tenue «rapide» de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire et la question Beugré Mambé étaient au menu de leurs échanges. «Pour Ouattara, Mambé n’a pas triché. C’est une invention du camp présidentiel. Paris, quant à lui, a souligné qu’il ne veut pas avoir Gbagbo comme interlocuteur à la tête de la Côte d’Ivoire, le 7 août 2010, date de la célébration du cinquantenaire du pays», soutient une source.
Rentré à Abidjan après sa rencontre avec Sarkozy, Ouattara a communiqué la position du «parrain» à ses alliés du RHDP et aux FN. D’où la vague de violence inouïe perpétrée par le RHDP, suite à la dissolution du gouvernement Soro 1 et de la Commission électorale indépendante (CEI). Mais aussi, l’attitude stoïque voire complice que les FN ont adoptée dans les zones qu’ils contrôlent lorsque les militants du RHDP ont saccagé et brûlé des édifices publics et les biens de partisans du Président Gbagbo ou du FPI, le parti présidentiel. Laurent Gbagbo n’ayant pas pu être «dégommé» du Pouvoir par ces mouvements insurrectionnels, Alassane Ouattara s’est envolé, il y a quelques jours, pour Paris afin d’y faire le point au «parrain» et recueillir assurément de nouvelles instructions. Pendant ce temps, Soro tente de se réhabiliter vis-à-vis des commanditaires de la rébellion armée qui l’accusaient de les avoir trahis, en n’affrontant pas le Président Gbagbo et la mouvance présidentielle. Le magazine «Jeune Afrique» en parfait héraut des commanditaires avaient même qualifié Guillaume Soro de «caméléon». Ayant bien reçu le message de colère de ses «patrons», le SG des FN bande les muscles à travers des déclarations incendiaires via la presse. Comme pour rassurer Ouattara et le “parrain”.
Didier Depry
ddepry@hotmail.com
Rentré à Abidjan après sa rencontre avec Sarkozy, Ouattara a communiqué la position du «parrain» à ses alliés du RHDP et aux FN. D’où la vague de violence inouïe perpétrée par le RHDP, suite à la dissolution du gouvernement Soro 1 et de la Commission électorale indépendante (CEI). Mais aussi, l’attitude stoïque voire complice que les FN ont adoptée dans les zones qu’ils contrôlent lorsque les militants du RHDP ont saccagé et brûlé des édifices publics et les biens de partisans du Président Gbagbo ou du FPI, le parti présidentiel. Laurent Gbagbo n’ayant pas pu être «dégommé» du Pouvoir par ces mouvements insurrectionnels, Alassane Ouattara s’est envolé, il y a quelques jours, pour Paris afin d’y faire le point au «parrain» et recueillir assurément de nouvelles instructions. Pendant ce temps, Soro tente de se réhabiliter vis-à-vis des commanditaires de la rébellion armée qui l’accusaient de les avoir trahis, en n’affrontant pas le Président Gbagbo et la mouvance présidentielle. Le magazine «Jeune Afrique» en parfait héraut des commanditaires avaient même qualifié Guillaume Soro de «caméléon». Ayant bien reçu le message de colère de ses «patrons», le SG des FN bande les muscles à travers des déclarations incendiaires via la presse. Comme pour rassurer Ouattara et le “parrain”.
Didier Depry
ddepry@hotmail.com