Outre le président Laurent Gbagbo, l`Accord politique de Ouagadougou (Apo) intéresse tous les Ivoiriens, a répliqué jeudi au Plateau, lors d`un déjeuner de presse, le président du Front populaire ivoirien (Fpi), Pascal Affi N`guessan, en réponse au chef du gouvernement. Ce dernier disait en début de semaine, dans un entretien accordé à l`hebdomadaire Jeune Afrique, qu`il n`avait signé aucun accord avec l`entourage du chef de l`Etat, pour que ces derniers le rappellent à l`ordre sur ses engagements.
Celui qui dit cela, dit d`emblée Affi N`Guessan, ignore que le président de la République a signé l`accord politique de Ouagadougou (Apo) au nom des Ivoiriens, dont il tient son pouvoir à travers la constitution. Raison de plus pour que cet accord, même signé entre deux individus, concerne les Ivoiriens. Affi N`Guessan persiste, en faisant remarquer qu`outre les partisans de Laurent Gbagbo, ses compatriotes non politiques ont le droit de faire des observations sur l`évolution de l`Apo. Cela, martèlera-t-il, tant que l`avenir de la Côte d` Ivoire en dépend.
Le Fpi maintient sa revendication sur la recomposition des commissions électorales indépendantes locales (Cel). Le chef du parti au pouvoir argumente qu`il n`y a pas de raison que les responsables de ces structures soient épargnées par la cause (accusation de fraude) qui a emporté Robert Beugré Mambé, ex-président de la Cei. « La fraude Mambé » a touché les Cel, elle a même gagné la liste blanche des 5.300.000 d`électeurs, c`est pourquoi le Fpi réclame un audit, par « une organisation indépendante, impartiale et compétente ». La structure en question devra rassurer, dit M. Affi, le camp présidentiel que la liste blanche est fiable et qu`elle ne contient aucun des 429.000 individus « traités frauduleusement » par les croisements internes réalisés par l`ancienne Cei.
Pour ce qui est de la fête proprement dite, elle sera l`occasion pour le parti au pouvoir d`alterner réflexion, récréation et actions. Dix ans après son institution, La fête de la liberté revient célébrer l`avènement du multipartisme, la victoire aux élections présidentielles d`octobre 2000 de l`ex-opposition ``bleue``, remobiliser les militants pour les batailles futures, évaluer les acquis, et définir les défis à venir. Pascal Affi N`Guessan et ses ``camarades`` disent vouloir aussi s`assurer qu`avec le Fpi la liberté sera vécue réellement dans les années prochaines.
Pour rappel, le parti au pouvoir renoue cette année avec La fête de la liberté initiée en avril 1991. La dernière célébration, c`était en avril 2002. Huit ans après, elle redémarre les 29 et 30 avril, se poursuit les 1 et 2 mai à Abidjan. Avec pour thème : « Gagner les élections pour une Côte d`Ivoire libre, indépendante et souveraine ». Outre des conférences et des débats, un volet artistique et culturel prévoit des concerts, des expositions, des projections de films…dans les communes de Treichville et Yopougon.
Bidi Ignace
Celui qui dit cela, dit d`emblée Affi N`Guessan, ignore que le président de la République a signé l`accord politique de Ouagadougou (Apo) au nom des Ivoiriens, dont il tient son pouvoir à travers la constitution. Raison de plus pour que cet accord, même signé entre deux individus, concerne les Ivoiriens. Affi N`Guessan persiste, en faisant remarquer qu`outre les partisans de Laurent Gbagbo, ses compatriotes non politiques ont le droit de faire des observations sur l`évolution de l`Apo. Cela, martèlera-t-il, tant que l`avenir de la Côte d` Ivoire en dépend.
Le Fpi maintient sa revendication sur la recomposition des commissions électorales indépendantes locales (Cel). Le chef du parti au pouvoir argumente qu`il n`y a pas de raison que les responsables de ces structures soient épargnées par la cause (accusation de fraude) qui a emporté Robert Beugré Mambé, ex-président de la Cei. « La fraude Mambé » a touché les Cel, elle a même gagné la liste blanche des 5.300.000 d`électeurs, c`est pourquoi le Fpi réclame un audit, par « une organisation indépendante, impartiale et compétente ». La structure en question devra rassurer, dit M. Affi, le camp présidentiel que la liste blanche est fiable et qu`elle ne contient aucun des 429.000 individus « traités frauduleusement » par les croisements internes réalisés par l`ancienne Cei.
Pour ce qui est de la fête proprement dite, elle sera l`occasion pour le parti au pouvoir d`alterner réflexion, récréation et actions. Dix ans après son institution, La fête de la liberté revient célébrer l`avènement du multipartisme, la victoire aux élections présidentielles d`octobre 2000 de l`ex-opposition ``bleue``, remobiliser les militants pour les batailles futures, évaluer les acquis, et définir les défis à venir. Pascal Affi N`Guessan et ses ``camarades`` disent vouloir aussi s`assurer qu`avec le Fpi la liberté sera vécue réellement dans les années prochaines.
Pour rappel, le parti au pouvoir renoue cette année avec La fête de la liberté initiée en avril 1991. La dernière célébration, c`était en avril 2002. Huit ans après, elle redémarre les 29 et 30 avril, se poursuit les 1 et 2 mai à Abidjan. Avec pour thème : « Gagner les élections pour une Côte d`Ivoire libre, indépendante et souveraine ». Outre des conférences et des débats, un volet artistique et culturel prévoit des concerts, des expositions, des projections de films…dans les communes de Treichville et Yopougon.
Bidi Ignace
