La grand’messe de ‘’l’Union des houphouétistes pour le dialogue’’ tenue hier 09 avril, date anniversaire du Pdci-Rda (porté sur les fonts baptismaux le 09 avril 1946) a tenu toutes ses promesses. En effet, près de 10.000 participants arborant des t-shirts estampillés de l’effigie du Grand homme, venus de tout le pays, ont pris d’assaut hier vendredi, la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Pour écouter celui qu’ils considèrent comme de digne successeur du père de la nation. La grande salle de 2.000 places assises et le grand hall ayant refusé du monde, les organisateurs ont planté sur l’esplanade une dizaine de bâches sous lesquelles étaient assis des houphouétistes acquis à la cause de Laurent Gbagbo, venus, comme l’a déclaré Anoï Castro pour ‘’vaincre les dernières poches de résistance des vrais houphouétistes encore avec Bédié’’. Tout ce monde a attendu patiemment l’arrivée du président-candidat, invité spécial de la manifestation, Laurent Gbagbo dont la banderole principale disait qu’il mène le même combat que l’illustre disparu.
C’est donc un Laurent Gbagbo fortifié par ce grand rassemblement qui expliquera à ses affidés ce qu’il entend par l’houphouétisme et ce qui le différencie des héritiers de Félix Houphouët-Boigny. Des propos, selon le candidat de la majorité présidentielle, qui doit ‘’conforter les houphouétistes dans leur choix de soutenir Laurent Gbagbo.’’ Comme support pédagogique, l’historien utilisera dans un premier temps le discours prononcé par Félix Houphouët-Boigny à l’Assemblée nationale Française pour la suppression du travail forcé le 30 mars 1946 et dans un deuxième temps celui prononcé lors de la déclaration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire le 7 aout 1960. ‘’Houphouët est rentré dans la politique en réclamant la liberté. Il est rentré dans la politique en réclamant l’égalité’’, a asséné Laurent Gbagbo. ‘’Houphouët comme Serat Abaff en Algérie, comme Ho Chi min au Vietnam… Je suis rentré en politique en réclamant la liberté, en réclamant l’égalité ! En réclamant pour chaque citoyen le droit de se mettre au service de son pays, la Côte d’Ivoire’’, a soutenu le candidat de la Majorité présidentielle (LMP). C’est, affirme-t-il, la première différence avec les autres houphouetistes qui pensent que le défunt président leur a légué un pouvoir en héritage. Or, soutient-il, Houphouët n’a pas légué un pouvoir à partager, car ‘’en République, le peuple choisit le plus méritant. Houphouët a laissé un pays à bâtir’’. ‘’Oui ! La première ressemblance entre Houphouët et moi en rentrant en politique, c’est de réclamer la liberté, c’est de réclamer l’égalité’’. Il y a, assure-t-il, une grande différence entre le droit et la capacité politique à gérer un pays. ‘’En droit, tout le monde peut être président de la République, tous les citoyens…mais en politique, n’importe qui ne devient pas président de la République !’’ Pour lui, beaucoup sont contre le deuxième texte ‘’ en vertu du droit inaliénable qu’a chaque peuple de disposer de lui-même, je proclame… solennellement l’indépendance de la Côte d’Ivoire’’. Souvent même sans s’en rendre compte ! Car, affirme Laurent Gbagbo, tous ceux qui font de la politique dans ce pays n’agissent pas de sorte que la Côte d’Ivoire dispose d’elle-même. Parleurs, dit-il en substance, ils travaillent au profit d’autres pays, bradant la souveraineté du pays. ‘’Voilà, affirme Laurent Gbagbo, les deux textes qui fondent l’houphouëtisme’’.
Auparavant, s’étaient succédé au pupitre Anoï Castro, N’Dri Koffi Apollinaire et Malick Issa Coulibaly.
Il faut noter également les témoignages de Roger Wognin, Pca de l’Asec d’Abidjan, el Hadj Gaoussou Touré (92 ans, compagnon de lutte de Félix Houphouët-Boigny et Laurent Dona Fologo ‘’ le disciple’’. Qui, tour à tour, ont demandé aux houphouétistes de donner un second mandat au candidat de la LMP.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
C’est donc un Laurent Gbagbo fortifié par ce grand rassemblement qui expliquera à ses affidés ce qu’il entend par l’houphouétisme et ce qui le différencie des héritiers de Félix Houphouët-Boigny. Des propos, selon le candidat de la majorité présidentielle, qui doit ‘’conforter les houphouétistes dans leur choix de soutenir Laurent Gbagbo.’’ Comme support pédagogique, l’historien utilisera dans un premier temps le discours prononcé par Félix Houphouët-Boigny à l’Assemblée nationale Française pour la suppression du travail forcé le 30 mars 1946 et dans un deuxième temps celui prononcé lors de la déclaration de l’indépendance de la Côte d’Ivoire le 7 aout 1960. ‘’Houphouët est rentré dans la politique en réclamant la liberté. Il est rentré dans la politique en réclamant l’égalité’’, a asséné Laurent Gbagbo. ‘’Houphouët comme Serat Abaff en Algérie, comme Ho Chi min au Vietnam… Je suis rentré en politique en réclamant la liberté, en réclamant l’égalité ! En réclamant pour chaque citoyen le droit de se mettre au service de son pays, la Côte d’Ivoire’’, a soutenu le candidat de la Majorité présidentielle (LMP). C’est, affirme-t-il, la première différence avec les autres houphouetistes qui pensent que le défunt président leur a légué un pouvoir en héritage. Or, soutient-il, Houphouët n’a pas légué un pouvoir à partager, car ‘’en République, le peuple choisit le plus méritant. Houphouët a laissé un pays à bâtir’’. ‘’Oui ! La première ressemblance entre Houphouët et moi en rentrant en politique, c’est de réclamer la liberté, c’est de réclamer l’égalité’’. Il y a, assure-t-il, une grande différence entre le droit et la capacité politique à gérer un pays. ‘’En droit, tout le monde peut être président de la République, tous les citoyens…mais en politique, n’importe qui ne devient pas président de la République !’’ Pour lui, beaucoup sont contre le deuxième texte ‘’ en vertu du droit inaliénable qu’a chaque peuple de disposer de lui-même, je proclame… solennellement l’indépendance de la Côte d’Ivoire’’. Souvent même sans s’en rendre compte ! Car, affirme Laurent Gbagbo, tous ceux qui font de la politique dans ce pays n’agissent pas de sorte que la Côte d’Ivoire dispose d’elle-même. Parleurs, dit-il en substance, ils travaillent au profit d’autres pays, bradant la souveraineté du pays. ‘’Voilà, affirme Laurent Gbagbo, les deux textes qui fondent l’houphouëtisme’’.
Auparavant, s’étaient succédé au pupitre Anoï Castro, N’Dri Koffi Apollinaire et Malick Issa Coulibaly.
Il faut noter également les témoignages de Roger Wognin, Pca de l’Asec d’Abidjan, el Hadj Gaoussou Touré (92 ans, compagnon de lutte de Félix Houphouët-Boigny et Laurent Dona Fologo ‘’ le disciple’’. Qui, tour à tour, ont demandé aux houphouétistes de donner un second mandat au candidat de la LMP.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
