ABIDJAN - "Où est-il?": une campagne d'affichage a été lancée jeudi à Abidjan pour demander "la vérité" sur la disparition il y a six ans en Côte d'Ivoire du journaliste franco-canadien Guy-André Kieffer, a constaté l'AFP.
"16 avril 2004-16 avril 2010. Six ans déjà que notre ami et confrère Guy-André Kieffer a disparu à Abidjan. Où est-il?", interpelle la grande affiche dont des exemplaires ont commencé à être placardés à travers la capitale économique ivoirienne.
Prévue pour une durée d'une quinzaine de jours, cette campagne répond au besoin de connaître "la vérité" sur cette affaire, a expliqué à l'AFP le journaliste Baudelaire Mieu, président du Collectif ivoirien vérité Guy-André Kieffer.
"On demande que l'affaire ne soit pas banalisée et sacrifiée sur l'autel du réchauffement des relations franco-ivoiriennes", a-t-il dit, réclamant que "les procédures (judiciaires) en cours aillent jusqu'à leur terme".
Il s'agit aussi d'"interpeller les pouvoirs publics sur tous les périls qui guettent la profession de journaliste en Côte d'Ivoire", plongée dans une grave crise politico-militaire depuis 2002, a ajouté cet ami du disparu.
Cette campagne bénéficie du soutien de l'organisation Reporters sans frontières (RSF). Huit quotidiens ivoiriens s'y sont associés.
Journaliste indépendant, Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 2004 sur un parking d'Abidjan alors qu'il enquêtait sur des malversations, notamment dans la filière cacao, principale richesse du pays.
L'enquête menée en France s'est orientée vers des cercles proches du pouvoir du président ivoirien Laurent Gbagbo. Ce dernier a dénoncé une "politisation" de l'enquête. La justice ivoirienne a avancé une "piste française" dans cette affaire et inculpé en juillet 2009 deux Français.
"16 avril 2004-16 avril 2010. Six ans déjà que notre ami et confrère Guy-André Kieffer a disparu à Abidjan. Où est-il?", interpelle la grande affiche dont des exemplaires ont commencé à être placardés à travers la capitale économique ivoirienne.
Prévue pour une durée d'une quinzaine de jours, cette campagne répond au besoin de connaître "la vérité" sur cette affaire, a expliqué à l'AFP le journaliste Baudelaire Mieu, président du Collectif ivoirien vérité Guy-André Kieffer.
"On demande que l'affaire ne soit pas banalisée et sacrifiée sur l'autel du réchauffement des relations franco-ivoiriennes", a-t-il dit, réclamant que "les procédures (judiciaires) en cours aillent jusqu'à leur terme".
Il s'agit aussi d'"interpeller les pouvoirs publics sur tous les périls qui guettent la profession de journaliste en Côte d'Ivoire", plongée dans une grave crise politico-militaire depuis 2002, a ajouté cet ami du disparu.
Cette campagne bénéficie du soutien de l'organisation Reporters sans frontières (RSF). Huit quotidiens ivoiriens s'y sont associés.
Journaliste indépendant, Guy-André Kieffer a disparu le 16 avril 2004 sur un parking d'Abidjan alors qu'il enquêtait sur des malversations, notamment dans la filière cacao, principale richesse du pays.
L'enquête menée en France s'est orientée vers des cercles proches du pouvoir du président ivoirien Laurent Gbagbo. Ce dernier a dénoncé une "politisation" de l'enquête. La justice ivoirienne a avancé une "piste française" dans cette affaire et inculpé en juillet 2009 deux Français.
