Souvenir / 1985 : Jean Brizoua-Bi… 3 mandats de 4 ans à la tête de la FIF

Dans les années 1980, Jean Brizoua-Bi avait inscrit, en lettres capitales, son nom dans le grand livre du football ivoirien. Magistrat de carrière professionnelle, Jean Brizoua-Bi, avait été reconduit pour un 3è mandat de 4 ans à la tête de la Fédération ivoirienne de football. L’homme de lois connaissait parfaitement le football et avait suivi tous les évènements heureux, ou fâcheux du football ivoirien. Nul mieux que Jean Brizoua-Bi ne connaissait les dossiers délicats de la Confédération Africaine de Football, dans l’unique souci de faire tout simplement du football ivoirien, le meilleur de l’Afrique. Jean Brizoua-Bi, élu à l’Assemblée générale à Korhogo, avait bénéficié de la confiance de tous les dirigeants de clubs, surtout dans la présentation de son programme d’action. Pour son 3è mandat de 4 ans à la tête de la Fédération ivoirienne de football, Jean Brizoua-Bi avait pris l’engagement d’éradiquer la pagaille qui minait le football ivoirien. Magistrat, Jean Brizoua-Bi, dans le cas de Abdoulaye Traoré, a réussi à decanter le procès que l’Asec avait intenté contre la Fédération ivoirienne de football. En véritable magistrat, Jean Brizoua-Bi va faire taire les revendications de l’ASEC et la position radicale de la FIF. Son arme fatale était le dialogue sportif et, c’est dans ce climat que le football ivoirien avait retrouvé son épanouissement, après son mauvais parcours en 1984, à Abidjan, en Coupe d’Afrique des Nations. Jean Brizoua-Bi a eu la volonté d’asseoir une véritable Fédération ivoirienne de football, où toutes les équipes affiliées, avaient la même surface financière. Mais le principal souci de Jean Brizoua-Bi était la qualification des Eléphants à la Coupe d’Afrique des Nations, en Egypte. Le message avait été bien compris par le Président Félix Houphouët-Boigny qui avait mis d’importants moyens à la disposition de l’équipe nationale ivoirienne, pour faire une campagne honorable en Egypte… Pardon, ne me demandez pas les résultats des Eléphants en Egypte, pour ne pas salir lé mémoire de Jean Brizoua-Bi décédé il y a quelques années.

Ben Ismaël