Le sang a coulé, hier, devant les locaux, aux II-Plateaux, du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire (Pnrrc). Deux factions du Gpp se sont violemment affrontées à coups de gourdins et autres armes de fortune.
Des gourdins, des ceinturons, des morceaux de bouteilles et du sang sur le bitume.
La devanture du siège du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire, a été hier, le théâtre d’un violent affrontement entre deux factions du Gpp. La bagarre rangée entre les miliciens s’est soldée par plusieurs blessés graves. Tout a commencé le matin où des éléments du Gpp se réclamant de Bouazo Yokoyoko, chef du Gpp, ont fait irruption au cabinet de Ouattara Kossomina Daniel pour déloger leurs amis qui avait pris la veille le Pnrrc en otage pour exiger le paiement de 5 millions FCfa par personne. La discute engagée entre les deux camps tourne au vinaigre et les heurts ont été particulièrement violents. Les antagonistes s’attaquent aux gourdins, aux ceinturons et à tout autre objet à protée de main. Tous les coups sont permis et le pugilat enregistre de nombreux blessés graves. Le sang coule à flot. Devant la gravité de la situation et pour éviter un drame, le Cecos est alerté. Un détachement se déploie sur le champ de bataille pour s’interposer entre les belligérants. A son arrivé, le centre de commandement des opérations de sécurité charge les ex-combattants, qui se croyaient sur le front de guerre, à coup de gaz lacrymogène. C’est la confusion totale. Le sauve qui peut qui, s’en suit met un terme à la barbarie des miliciens. Le Cecos prend le contrôle de la situation. Les blessés se comptent par dizaine. Cependant, joint au téléphone,
Bouazo Yokoyoko, absent des lieux du combat, tente de minimiser la situation. «Ce sont des choses fréquentes dans nos rangs. Je suis sûr que c’est une prise de bec entre deux éléments qui a dégénéré. La moindre altercation chez nous peut se transformer en affrontement. Ce qu’il faut retenir de cette situation, c’est que tous les éléments du Gpp, tous ceux qui se sont battus n’en peuvent plus avec la situation.
C’est la misère totale. Après avoir abandonné tout pour la défense de la République, il n’est pas normal que des gens ne trouvent rien à manger et même dorment à la belle étoile. Les autorités doivent comprendre qu’elles doivent accélérer les processus de réinsertion. Ce que nous recherchons c’est notre réinsertion.
L’évènement d’hier est un signal fort pour les gouvernants», a-t-il estimé. Trop simpliste pour une source au parfum des choses. Selon elle, c’est la guerre de positionnement entre Bouazo Yokoyoko et Jeff Fada qui a conduit à l’affrontement.
Bouazo Yokoyoko qui a vu son autorité bafouée, a-t-elle ajouté, par la présence des hommes de Jeff Fada au Pnrrc pour réclamer le filet de sécurité a envoyé ses éléments sur place pour rétablir l’ordre. N’est-il pas temps de se pencher de manière sérieuse sur le cas des milices qui menacent la paix sociale en zone gouvernementale?
Lacina Ouattara
Des gourdins, des ceinturons, des morceaux de bouteilles et du sang sur le bitume.
La devanture du siège du Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire, a été hier, le théâtre d’un violent affrontement entre deux factions du Gpp. La bagarre rangée entre les miliciens s’est soldée par plusieurs blessés graves. Tout a commencé le matin où des éléments du Gpp se réclamant de Bouazo Yokoyoko, chef du Gpp, ont fait irruption au cabinet de Ouattara Kossomina Daniel pour déloger leurs amis qui avait pris la veille le Pnrrc en otage pour exiger le paiement de 5 millions FCfa par personne. La discute engagée entre les deux camps tourne au vinaigre et les heurts ont été particulièrement violents. Les antagonistes s’attaquent aux gourdins, aux ceinturons et à tout autre objet à protée de main. Tous les coups sont permis et le pugilat enregistre de nombreux blessés graves. Le sang coule à flot. Devant la gravité de la situation et pour éviter un drame, le Cecos est alerté. Un détachement se déploie sur le champ de bataille pour s’interposer entre les belligérants. A son arrivé, le centre de commandement des opérations de sécurité charge les ex-combattants, qui se croyaient sur le front de guerre, à coup de gaz lacrymogène. C’est la confusion totale. Le sauve qui peut qui, s’en suit met un terme à la barbarie des miliciens. Le Cecos prend le contrôle de la situation. Les blessés se comptent par dizaine. Cependant, joint au téléphone,
Bouazo Yokoyoko, absent des lieux du combat, tente de minimiser la situation. «Ce sont des choses fréquentes dans nos rangs. Je suis sûr que c’est une prise de bec entre deux éléments qui a dégénéré. La moindre altercation chez nous peut se transformer en affrontement. Ce qu’il faut retenir de cette situation, c’est que tous les éléments du Gpp, tous ceux qui se sont battus n’en peuvent plus avec la situation.
C’est la misère totale. Après avoir abandonné tout pour la défense de la République, il n’est pas normal que des gens ne trouvent rien à manger et même dorment à la belle étoile. Les autorités doivent comprendre qu’elles doivent accélérer les processus de réinsertion. Ce que nous recherchons c’est notre réinsertion.
L’évènement d’hier est un signal fort pour les gouvernants», a-t-il estimé. Trop simpliste pour une source au parfum des choses. Selon elle, c’est la guerre de positionnement entre Bouazo Yokoyoko et Jeff Fada qui a conduit à l’affrontement.
Bouazo Yokoyoko qui a vu son autorité bafouée, a-t-elle ajouté, par la présence des hommes de Jeff Fada au Pnrrc pour réclamer le filet de sécurité a envoyé ses éléments sur place pour rétablir l’ordre. N’est-il pas temps de se pencher de manière sérieuse sur le cas des milices qui menacent la paix sociale en zone gouvernementale?
Lacina Ouattara