Pour le sixième anniversaire de la disparition de Guy André Kieffer, journaliste franco-canadien disparu le 16 avril 2004, " ses amis " ont rompu le silence et exigé "la vérité
Six ans ! Le débat sur la disparition du journaliste franco-canadien s'est amplifié de plus bel cette année. Pour le sixième anniversaire, " les amis " de Guy-André Kieffer ont fait du boucan comme si on ne les entendait pas. " Où est-il ? ", peut-on lire sur des affiches publicitaires à travers la ville d'Abidjan. En tout cas, la disparition de Guy André Kieffer demeure l'une des plus grandes énigmes de notre époque. Voyez ! Au moment où les " amis " du disparu bandent les muscles pour exiger " la vérité " sur cette disparition, le plus important suspect de cette affaire crapuleuse est libéré. La nouvelle est tombée tel un couperet. Les médias ont relayé la nouvelle en boucle à travers le monde. " Le capitaine Jean Tony Oulaï bénéficie d'une mise en liberté trois ans après son arrestation à Paris ". Tony Oulaï, le suspect numéro un dans la disparition du journaliste Guy André Kieffer a clamé haut et fort après sa sortie de la Maison d'Arrêt de Fleury -Mérogis : " il est donc évident que depuis avril 2004, depuis 6 ans, d'enquêtes policières et d'instruction judiciaire, tous les français encore lucides en possession de leur faculté mentale et tous les Ivoiriens dotés d'un minimum d'intelligence savent maintenant la vérité sur l'affaire Kieffer parce que tout a été écrit dans les 2500 pages de l'instruction judicaire ". Pourtant le 16 avril dernier, " les Amis " de Guy André Kieffer à l'occasion de la célébration du sixième anniversaire, exigeaient : " On demande que l'affaire ne soit pas banalisée et sacrifiée sur l'autel du réchauffement des relations franco-ivoiriennes et les procédures (judiciaires) en cours aillent jusqu'à leur terme ". L'énigme Guy-André continue donc de faire des vagues. Cette campagne menée par " les amis " de Kieffer bénéficie du soutien de l'organisation Reporters Sans Frontières (RSF). Huit quotidiens ivoiriens s'y sont même associés.
En réalité, le débat sur la disparition du journaliste Franco-canadien démontre bien la passion maladive qui anime les acteurs. Les questions essentielles, débarrassées de toute passion ont embrouillé le chemin de la vérité. Par exemple, alors même qu'il n'y a aucun indice qui prouve la mort du journaliste, des juges et des journalistes ne parlent plus de disparition mais de mort ! Et puis ces gens-là ont attribué cette " mort " du journaliste aux autorités ivoiriennes. Ainsi, depuis, les juges français comme Ramael ne peuvent plus se départir de leur aversion contre la Côte d'Ivoire. Pires, ils ont trouvé à travers cette disparition une occasion pour la France d'ouvrir un autre front contre les autorités Ivoiriennes.
L'affaire a naturellement été politisée. L'enquête pilotée depuis Paris s'est orientée vers des cercles proches du pouvoir du président ivoirien Laurent Gbagbo. Ce dernier a même dénoncé cette politisation de l'enquête par des juges obsédés. Mais le nœud qui n'a pas été tranché et pourtant qui sert de vérité pour les enquêteurs français est le suivant : Guy André Kieffer est-il mort ?
La moisson Guy André Kieffer
En tout cas, depuis le 16 Avril 2004, personne n'a pu prouver la mort du journaliste. Sauf des vendeurs d'illusions, des opportunistes, des démarcheurs, et des parvenus qui en ont fait leurs choux gras. Il y a eu beaucoup de profiteurs dans l'affaire Kieffer. Des journalistes qui ne pouvaient même pas faire un compte rendu dans leur rédaction ont trouvé leur salut à travers la disparition du journaliste. Ils se sont fait passer pour des copains de Kieffer et ont simulé un exil sous le prétexte que leurs vies étaient aussi en danger après celle de Kieffer. Mensonges ! C'est que beaucoup de profiteurs se sont immiscés dans cette affaire pour se faire un nom et pour gagner leur pain. Et c'est pour cela qu'ils font assez de tapage. C'est vrai, beaucoup de gens qui pleurent des larmes de caïmans et qui font tant de vacarmes aujourd'hui n'ont jamais été " amis " à Guy André Kieffer. Sinon de simples opportunistes ont utilisé la disparition de ce journaliste pour s'attirer les faveurs des rédactions feutrées en occident avec des salaires mirobolants. Ceux-là, nous les connaissons. Ceux qui connaissent réellement ce journaliste franco-canadien sont bien vivants. Ils ne parlent pas puisqu'ils savent la vérité.
Quelle est la vérité sur Kieffer ?
On assiste aujourd'hui au cirque sur la disparition de Guy-André Kieffer. Des pancartes géantes sont disposées aux quatre coins des rues principales d'Abidjan avec l'effigie du journaliste. Quelle vérité cherche-t-on ? " Quand le peuple français croit en un grotesque mensonge, aucune preuve n'est nécessaire. Quand des juges d'instruction de France ne croient pas à une vérité évidente, aucune preuve n'est suffisante " a révélé le capitaine Tony Oulaï le principal suspect dans la disparition du journaliste. La seule vérité c'est qu'on ne sait pas où est passé Guy André Kieffer. C'est la seule vérité sur laquelle s'est greffé le bal des charognards qui vivent sur l'onde du mensonge et de la diffamation. Des posters géants ont été érigés, des discours des plus incisifs ont été délivrés au nom de Guy André Kieffer. A titre posthume ? Mais ce qui a étonné beaucoup d'ivoiriens, c'est bel et bien l'appui de Reporters Sans Frontière. Parlons de Reporter Sans Frontière. Que vaut cette institution devant les nombreux assassinats de journalistes en Afrique ? Robert Menard a-t-il trouvé les responsables de la mort de Norbert Zongo ? Et ceux qui ont assassiné le journaliste Deyla ? RSF a-t-il suffisamment informé le monde des médias sur la mort du journaliste Norbert Zongo et de Deyla Haidara ? En tout cas, concernant le cas Guy André Kieffer, il semble que RSF s'est vautré dans une passion indescriptible qui a, en fin de compte, étouffé la vérité. Reporter Sans Frontière s'est abrutie dans les méandres de la désinformation et des transes de la politisation de l'affaire Kieffer en Côte d'Ivoire. Est-ce parce que le journaliste a disparu dans des circonstances au moment où la Côte d'Ivoire traversait une crise dont l'origine était trouble ? Des écrits des plus inintelligibles ont publié comme suit : "Lors de sa disparition, Guy-André Kieffer enquêtait sur des malversations, notamment dans la filière cacao, impliquant des proches du pouvoir. Il a été vu vivant pour la dernière fois sur un parking d'Abidjan alors qu'il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo, l'épouse du président ivoirien. Son corps n'a jamais été retrouvé. " De quel corps parle-t-on. Etant donné qu'il n'y a jamais eu de preuve de la mort de Guy André Kieffer ?
C'est feu Diégou Bailly qui a raison en écrivant : " Nous les journalistes ivoiriens, nous avons préparé la guerre. Avec nos verbes haineux, nos diatribes, on a préparé la guerre dans l'esprit des Ivoiriens". C'est vrai au lieu de préparer la paix, les journalistes ont parfois préparé la guerre par leurs écrits. Les écrits sur la disparition de Guy André Kieffer est la véritable preuve de la mauvaise foi de certaines presses occidentales partisanes soutenues par la presse locale. Tant qu'il n'est pas prouvé que le journaliste Guy André Kieffer est mort, les journalistes ne doivent pas publier la nouvelle de sa mort. En y voyant donc de très près, ce sont les journalistes qui ont envenimé l'affaire Guy André Kieffer. Ils ont empêché la manifestation de la vérité sur la disparition du journaliste franco-canadien. …L'énigme Guy André Kieffer demeure.
Colbert Kouadjo
colbert_rna@yahoo.fr
Six ans ! Le débat sur la disparition du journaliste franco-canadien s'est amplifié de plus bel cette année. Pour le sixième anniversaire, " les amis " de Guy-André Kieffer ont fait du boucan comme si on ne les entendait pas. " Où est-il ? ", peut-on lire sur des affiches publicitaires à travers la ville d'Abidjan. En tout cas, la disparition de Guy André Kieffer demeure l'une des plus grandes énigmes de notre époque. Voyez ! Au moment où les " amis " du disparu bandent les muscles pour exiger " la vérité " sur cette disparition, le plus important suspect de cette affaire crapuleuse est libéré. La nouvelle est tombée tel un couperet. Les médias ont relayé la nouvelle en boucle à travers le monde. " Le capitaine Jean Tony Oulaï bénéficie d'une mise en liberté trois ans après son arrestation à Paris ". Tony Oulaï, le suspect numéro un dans la disparition du journaliste Guy André Kieffer a clamé haut et fort après sa sortie de la Maison d'Arrêt de Fleury -Mérogis : " il est donc évident que depuis avril 2004, depuis 6 ans, d'enquêtes policières et d'instruction judiciaire, tous les français encore lucides en possession de leur faculté mentale et tous les Ivoiriens dotés d'un minimum d'intelligence savent maintenant la vérité sur l'affaire Kieffer parce que tout a été écrit dans les 2500 pages de l'instruction judicaire ". Pourtant le 16 avril dernier, " les Amis " de Guy André Kieffer à l'occasion de la célébration du sixième anniversaire, exigeaient : " On demande que l'affaire ne soit pas banalisée et sacrifiée sur l'autel du réchauffement des relations franco-ivoiriennes et les procédures (judiciaires) en cours aillent jusqu'à leur terme ". L'énigme Guy-André continue donc de faire des vagues. Cette campagne menée par " les amis " de Kieffer bénéficie du soutien de l'organisation Reporters Sans Frontières (RSF). Huit quotidiens ivoiriens s'y sont même associés.
En réalité, le débat sur la disparition du journaliste Franco-canadien démontre bien la passion maladive qui anime les acteurs. Les questions essentielles, débarrassées de toute passion ont embrouillé le chemin de la vérité. Par exemple, alors même qu'il n'y a aucun indice qui prouve la mort du journaliste, des juges et des journalistes ne parlent plus de disparition mais de mort ! Et puis ces gens-là ont attribué cette " mort " du journaliste aux autorités ivoiriennes. Ainsi, depuis, les juges français comme Ramael ne peuvent plus se départir de leur aversion contre la Côte d'Ivoire. Pires, ils ont trouvé à travers cette disparition une occasion pour la France d'ouvrir un autre front contre les autorités Ivoiriennes.
L'affaire a naturellement été politisée. L'enquête pilotée depuis Paris s'est orientée vers des cercles proches du pouvoir du président ivoirien Laurent Gbagbo. Ce dernier a même dénoncé cette politisation de l'enquête par des juges obsédés. Mais le nœud qui n'a pas été tranché et pourtant qui sert de vérité pour les enquêteurs français est le suivant : Guy André Kieffer est-il mort ?
La moisson Guy André Kieffer
En tout cas, depuis le 16 Avril 2004, personne n'a pu prouver la mort du journaliste. Sauf des vendeurs d'illusions, des opportunistes, des démarcheurs, et des parvenus qui en ont fait leurs choux gras. Il y a eu beaucoup de profiteurs dans l'affaire Kieffer. Des journalistes qui ne pouvaient même pas faire un compte rendu dans leur rédaction ont trouvé leur salut à travers la disparition du journaliste. Ils se sont fait passer pour des copains de Kieffer et ont simulé un exil sous le prétexte que leurs vies étaient aussi en danger après celle de Kieffer. Mensonges ! C'est que beaucoup de profiteurs se sont immiscés dans cette affaire pour se faire un nom et pour gagner leur pain. Et c'est pour cela qu'ils font assez de tapage. C'est vrai, beaucoup de gens qui pleurent des larmes de caïmans et qui font tant de vacarmes aujourd'hui n'ont jamais été " amis " à Guy André Kieffer. Sinon de simples opportunistes ont utilisé la disparition de ce journaliste pour s'attirer les faveurs des rédactions feutrées en occident avec des salaires mirobolants. Ceux-là, nous les connaissons. Ceux qui connaissent réellement ce journaliste franco-canadien sont bien vivants. Ils ne parlent pas puisqu'ils savent la vérité.
Quelle est la vérité sur Kieffer ?
On assiste aujourd'hui au cirque sur la disparition de Guy-André Kieffer. Des pancartes géantes sont disposées aux quatre coins des rues principales d'Abidjan avec l'effigie du journaliste. Quelle vérité cherche-t-on ? " Quand le peuple français croit en un grotesque mensonge, aucune preuve n'est nécessaire. Quand des juges d'instruction de France ne croient pas à une vérité évidente, aucune preuve n'est suffisante " a révélé le capitaine Tony Oulaï le principal suspect dans la disparition du journaliste. La seule vérité c'est qu'on ne sait pas où est passé Guy André Kieffer. C'est la seule vérité sur laquelle s'est greffé le bal des charognards qui vivent sur l'onde du mensonge et de la diffamation. Des posters géants ont été érigés, des discours des plus incisifs ont été délivrés au nom de Guy André Kieffer. A titre posthume ? Mais ce qui a étonné beaucoup d'ivoiriens, c'est bel et bien l'appui de Reporters Sans Frontière. Parlons de Reporter Sans Frontière. Que vaut cette institution devant les nombreux assassinats de journalistes en Afrique ? Robert Menard a-t-il trouvé les responsables de la mort de Norbert Zongo ? Et ceux qui ont assassiné le journaliste Deyla ? RSF a-t-il suffisamment informé le monde des médias sur la mort du journaliste Norbert Zongo et de Deyla Haidara ? En tout cas, concernant le cas Guy André Kieffer, il semble que RSF s'est vautré dans une passion indescriptible qui a, en fin de compte, étouffé la vérité. Reporter Sans Frontière s'est abrutie dans les méandres de la désinformation et des transes de la politisation de l'affaire Kieffer en Côte d'Ivoire. Est-ce parce que le journaliste a disparu dans des circonstances au moment où la Côte d'Ivoire traversait une crise dont l'origine était trouble ? Des écrits des plus inintelligibles ont publié comme suit : "Lors de sa disparition, Guy-André Kieffer enquêtait sur des malversations, notamment dans la filière cacao, impliquant des proches du pouvoir. Il a été vu vivant pour la dernière fois sur un parking d'Abidjan alors qu'il avait rendez-vous avec Michel Legré, beau-frère de Simone Gbagbo, l'épouse du président ivoirien. Son corps n'a jamais été retrouvé. " De quel corps parle-t-on. Etant donné qu'il n'y a jamais eu de preuve de la mort de Guy André Kieffer ?
C'est feu Diégou Bailly qui a raison en écrivant : " Nous les journalistes ivoiriens, nous avons préparé la guerre. Avec nos verbes haineux, nos diatribes, on a préparé la guerre dans l'esprit des Ivoiriens". C'est vrai au lieu de préparer la paix, les journalistes ont parfois préparé la guerre par leurs écrits. Les écrits sur la disparition de Guy André Kieffer est la véritable preuve de la mauvaise foi de certaines presses occidentales partisanes soutenues par la presse locale. Tant qu'il n'est pas prouvé que le journaliste Guy André Kieffer est mort, les journalistes ne doivent pas publier la nouvelle de sa mort. En y voyant donc de très près, ce sont les journalistes qui ont envenimé l'affaire Guy André Kieffer. Ils ont empêché la manifestation de la vérité sur la disparition du journaliste franco-canadien. …L'énigme Guy André Kieffer demeure.
Colbert Kouadjo
colbert_rna@yahoo.fr