23 avril 2009-23 avril 2010, cela fait un an, aujourd’hui, que le Président Laurent Gbagbo nommait le Dr Coulibaly Issa Malick, directeur de cabinet adjoint à la Présidence de la République. Une nomination qui a été accueillie avec liesse par les populations de Korhogo qui retrouvent en Issa Malick, un nouveau leader, après le décès du président Coulibaly Kassoum.
Nous sommes au lendemain des obsèques du président des transporteurs, El hadj Coulibaly Kassoum. Alors que la majorité des Korhogolais continuaient de pleurer ce fils exceptionnel et se demandaient qui serait leur nouveau leader, le Président Laurent Gbagbo va, comme un bon père de famille, leur dire de sécher leurs larmes, en portant son choix sur le Dr Coulibaly Issa Malick, pour faire de lui son directeur de cabinet adjoint. C’était le 23 avril 2009. Aux premières heures de cette nomination, l’intéressé lui-même va prendre soin de se rendre aux domiciles de tout ce que Korhogo compte comme doyens, résidant à Abidjan, pour leur donner la nouvelle et avoir leur soutien et bénédiction pour mener à bien cette haute mission. Une semaine après, soit le 1er mai, le nouveau promu se rendra à Korhogo où les populations l’attendaient avec impatience pour le célébrer et rendre hommage au Président Laurent Gbagbo, pour cet honneur fait à un fils du nord.
L’onction des chefs coutumiers
A son arrivée à Korhogo, le 1er mai, le Dr Coulibaly Issa Malick, avant de se rendre à la Place Gbondala (Place royale) où l’attendaient les populations, est allé successivement s’incliner sur les tombes de son grand père, le patriarche Soro Péléforo Gbon, de son père Coulibaly Amadou Gon et de son frère aîné Coulibaly Kassoum. Afin de leur donner l’information et bénéficier de leur grâce. A la place Gbondala, le nouveau directeur de cabinet adjoint du Président Gbagbo, après les échanges de nouvelles, obtient l’onction des chefs coutumiers, dépositaires de la tradition, venus des 7 familles alliées. A leur fils, le Dr Issa Malick, les dépositaires de nos traditions, par la voix de leur porte-parole, le doyen Soro Lèlourou, du village de Dokaha, ont dit : « Fils, que les mânes de nos ancêtres t’assistent et couronnent ta mission de succès. Transmet au Président Gbagbo, l’homme grâce à qui cet honneur rejailli sur la famille et Korhogo, que nous lui sommes reconnaissants »
Gbagbo, espoir du peuple Sénoufo
Après la promotion du Dr Issa Malick, comme directeur de cabinet adjoint, puis directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo, les manifestations de soutien des populations se succèdent. Du village de Lataha, qui a donné le top départ le 23 mai dernier, aux villages de Kanoroba, Pitiangoumon, Gbonzoro, Kohôtiéri, Zémongakaha, Fanranikan, la mobilisation n’a jamais grippé jusqu’à ce jour. A l’image de la journée d’hommage au Président Gbagbo, organisée par les femmes de Korhogo, le 28 novembre 2009. Toutes ces manifestations ont un seul objectif, dire merci au Président Laurent Gbagbo, présenté par les populations de Korhogo comme le nouvel espoir du peuple Sénoufo. « Nous parlons ici au nom des populations, hommes, femmes, jeunes. En tout cas, celles qui sont soucieuses du développement de notre région et du bien-être de nos populations. Nous remercions le président Gbagbo qui nous a éclairés. Nous étions dans l’obscurité, mais grâce au président Laurent Gbagbo et au Dr Malick, nous avons vu la lumière du jour. Grâce à Gbagbo, nous avons le salut. C’est lui, notre lumière. Avec le président Gbagbo, l’espoir renaît », avons-nous entendu à chacune des cérémonies.
Malick : une autre façon de faire la politique
Dès la nomination du Dr Issa Malick au poste de directeur de cabinet adjoint, que n’a-t-on pas entendu et lu dans une certaine presse. A Korhogo, il a été dépeint par ses adversaires politiques, comme un homme qui ne pèse pas un clou, traité de feuille morte de Sénoufo qui a perdu son âme. Parce que, disent ses détracteurs, il a accepté la nomination du Président Gbagbo. Et à Korhogo, chacune des manifestations organisées par les sympathisants du Dr Issa Malick étaient soumises à des actes de sabotage. Comme ce fut le cas le 23 mai à Lataha où des personnes avaient demandé aux populations de ne pas l’accueillir. Et ce jour, le message du Dr Issa Malick à l’endroit de ses détracteurs a été clair : « J’ai lu dans la presse que certaines personnes avaient demandé à nos parents de ne pas me recevoir chez moi à Korhogo. A Lataha, nos parents n’ont pas entendu cet appel. La présence si nombreuse des populations, la présence de tous les chefs de village est un démenti cinglant à cet appel. On n’est plus dans la période où il faut se dénigrer. On est maintenant dans une dynamique pour se développer, pour régler nos problèmes de bien-être. Ces problèmes sont l’eau, la santé, l’électrification des villages, les routes, la formation de nos jeunes, la décentralisation. Ce n’est pas dans le dénigrement et les insultes que nous allons pouvoir aider nos parents », avait-il répondu. Et d’indiquer : « Je ne me laisserai pas distraire. Je ne vais pas perdre mon temps dans d’autres considérations. Je vais axer mes efforts et mon temps à la résolution des problèmes que nos parents vivent ». Et depuis, le directeur de cabinet adjoint du président Laurent Gbagbo essaie de soulager les populations, en apportant des solutions concrètes à leurs préoccupations, qui portent sur l’eau, la santé, l’école. Notamment, son soutien à la réparation de plusieurs pompes villageoises.
Korhogo : Quand Malick
inquiète la direction de campagne de Ouattara
Avant la nomination du Dr Issa Malick, le RDR pouvait se targuer d’être en terrain conquis à Korhogo. Mais, un an seulement, comme directeur de cabinet adjoint et depuis le 16 octobre 2009, directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, les choses ont beaucoup changé. Korhogo qui était considéré comme un acquis pour le RDR, ne l’est plus. Pire, les populations sont devenues attentives au message et aux actions menées par le directeur de cabinet adjoint du Président Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, elles ne ratent aucune occasion pour le lui démontrer à travers leur mobilisation chaque fois qu’il est à Korhogo. Présenté comme une feuille morte, comme quelqu’un qui ne pèse pas, le Dr Issa Malick est devenu un véritable épouvantail pour Amadou Gon et son parti à Korhogo. En dépit des campagnes d’intimidation, de menaces et d’intoxication. On se rappelle de l’incident de la mosquée de Korhogo, des propos très musclés du ministre Amadou Gon le 19 septembre dernier, au cours du meeting organisé par la jeunesse militante du RDR : « Certaines personnes ne représentent rien et ne représenteront jamais rien à Korhogo. Il ne se verra jamais dire que cet homme a présidé Amadou Gbon Coulibaly. Vous le connaissez. Il s’agit de quelqu’un qui souffre, en mal de reconnaissance ; il veut faire croire qu’il existe. Il n’est que l’ombre de lui-même. Je vous le confie, jeunes de Korhogo ». On a aussi l’incendie de la résidence du Dr Issa Malick, lors de la marche du Rassemblement des Houphouétistes à Korhogo, le 20 février 2010. Comme quoi, le directeur de cabinet adjoint de La urent Gbagbo trouble le sommeil du RDR dans la cité du Poro.
Coulibaly K Folo
Nous sommes au lendemain des obsèques du président des transporteurs, El hadj Coulibaly Kassoum. Alors que la majorité des Korhogolais continuaient de pleurer ce fils exceptionnel et se demandaient qui serait leur nouveau leader, le Président Laurent Gbagbo va, comme un bon père de famille, leur dire de sécher leurs larmes, en portant son choix sur le Dr Coulibaly Issa Malick, pour faire de lui son directeur de cabinet adjoint. C’était le 23 avril 2009. Aux premières heures de cette nomination, l’intéressé lui-même va prendre soin de se rendre aux domiciles de tout ce que Korhogo compte comme doyens, résidant à Abidjan, pour leur donner la nouvelle et avoir leur soutien et bénédiction pour mener à bien cette haute mission. Une semaine après, soit le 1er mai, le nouveau promu se rendra à Korhogo où les populations l’attendaient avec impatience pour le célébrer et rendre hommage au Président Laurent Gbagbo, pour cet honneur fait à un fils du nord.
L’onction des chefs coutumiers
A son arrivée à Korhogo, le 1er mai, le Dr Coulibaly Issa Malick, avant de se rendre à la Place Gbondala (Place royale) où l’attendaient les populations, est allé successivement s’incliner sur les tombes de son grand père, le patriarche Soro Péléforo Gbon, de son père Coulibaly Amadou Gon et de son frère aîné Coulibaly Kassoum. Afin de leur donner l’information et bénéficier de leur grâce. A la place Gbondala, le nouveau directeur de cabinet adjoint du Président Gbagbo, après les échanges de nouvelles, obtient l’onction des chefs coutumiers, dépositaires de la tradition, venus des 7 familles alliées. A leur fils, le Dr Issa Malick, les dépositaires de nos traditions, par la voix de leur porte-parole, le doyen Soro Lèlourou, du village de Dokaha, ont dit : « Fils, que les mânes de nos ancêtres t’assistent et couronnent ta mission de succès. Transmet au Président Gbagbo, l’homme grâce à qui cet honneur rejailli sur la famille et Korhogo, que nous lui sommes reconnaissants »
Gbagbo, espoir du peuple Sénoufo
Après la promotion du Dr Issa Malick, comme directeur de cabinet adjoint, puis directeur national de campagne du candidat Laurent Gbagbo, les manifestations de soutien des populations se succèdent. Du village de Lataha, qui a donné le top départ le 23 mai dernier, aux villages de Kanoroba, Pitiangoumon, Gbonzoro, Kohôtiéri, Zémongakaha, Fanranikan, la mobilisation n’a jamais grippé jusqu’à ce jour. A l’image de la journée d’hommage au Président Gbagbo, organisée par les femmes de Korhogo, le 28 novembre 2009. Toutes ces manifestations ont un seul objectif, dire merci au Président Laurent Gbagbo, présenté par les populations de Korhogo comme le nouvel espoir du peuple Sénoufo. « Nous parlons ici au nom des populations, hommes, femmes, jeunes. En tout cas, celles qui sont soucieuses du développement de notre région et du bien-être de nos populations. Nous remercions le président Gbagbo qui nous a éclairés. Nous étions dans l’obscurité, mais grâce au président Laurent Gbagbo et au Dr Malick, nous avons vu la lumière du jour. Grâce à Gbagbo, nous avons le salut. C’est lui, notre lumière. Avec le président Gbagbo, l’espoir renaît », avons-nous entendu à chacune des cérémonies.
Malick : une autre façon de faire la politique
Dès la nomination du Dr Issa Malick au poste de directeur de cabinet adjoint, que n’a-t-on pas entendu et lu dans une certaine presse. A Korhogo, il a été dépeint par ses adversaires politiques, comme un homme qui ne pèse pas un clou, traité de feuille morte de Sénoufo qui a perdu son âme. Parce que, disent ses détracteurs, il a accepté la nomination du Président Gbagbo. Et à Korhogo, chacune des manifestations organisées par les sympathisants du Dr Issa Malick étaient soumises à des actes de sabotage. Comme ce fut le cas le 23 mai à Lataha où des personnes avaient demandé aux populations de ne pas l’accueillir. Et ce jour, le message du Dr Issa Malick à l’endroit de ses détracteurs a été clair : « J’ai lu dans la presse que certaines personnes avaient demandé à nos parents de ne pas me recevoir chez moi à Korhogo. A Lataha, nos parents n’ont pas entendu cet appel. La présence si nombreuse des populations, la présence de tous les chefs de village est un démenti cinglant à cet appel. On n’est plus dans la période où il faut se dénigrer. On est maintenant dans une dynamique pour se développer, pour régler nos problèmes de bien-être. Ces problèmes sont l’eau, la santé, l’électrification des villages, les routes, la formation de nos jeunes, la décentralisation. Ce n’est pas dans le dénigrement et les insultes que nous allons pouvoir aider nos parents », avait-il répondu. Et d’indiquer : « Je ne me laisserai pas distraire. Je ne vais pas perdre mon temps dans d’autres considérations. Je vais axer mes efforts et mon temps à la résolution des problèmes que nos parents vivent ». Et depuis, le directeur de cabinet adjoint du président Laurent Gbagbo essaie de soulager les populations, en apportant des solutions concrètes à leurs préoccupations, qui portent sur l’eau, la santé, l’école. Notamment, son soutien à la réparation de plusieurs pompes villageoises.
Korhogo : Quand Malick
inquiète la direction de campagne de Ouattara
Avant la nomination du Dr Issa Malick, le RDR pouvait se targuer d’être en terrain conquis à Korhogo. Mais, un an seulement, comme directeur de cabinet adjoint et depuis le 16 octobre 2009, directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, les choses ont beaucoup changé. Korhogo qui était considéré comme un acquis pour le RDR, ne l’est plus. Pire, les populations sont devenues attentives au message et aux actions menées par le directeur de cabinet adjoint du Président Laurent Gbagbo. Aujourd’hui, elles ne ratent aucune occasion pour le lui démontrer à travers leur mobilisation chaque fois qu’il est à Korhogo. Présenté comme une feuille morte, comme quelqu’un qui ne pèse pas, le Dr Issa Malick est devenu un véritable épouvantail pour Amadou Gon et son parti à Korhogo. En dépit des campagnes d’intimidation, de menaces et d’intoxication. On se rappelle de l’incident de la mosquée de Korhogo, des propos très musclés du ministre Amadou Gon le 19 septembre dernier, au cours du meeting organisé par la jeunesse militante du RDR : « Certaines personnes ne représentent rien et ne représenteront jamais rien à Korhogo. Il ne se verra jamais dire que cet homme a présidé Amadou Gbon Coulibaly. Vous le connaissez. Il s’agit de quelqu’un qui souffre, en mal de reconnaissance ; il veut faire croire qu’il existe. Il n’est que l’ombre de lui-même. Je vous le confie, jeunes de Korhogo ». On a aussi l’incendie de la résidence du Dr Issa Malick, lors de la marche du Rassemblement des Houphouétistes à Korhogo, le 20 février 2010. Comme quoi, le directeur de cabinet adjoint de La urent Gbagbo trouble le sommeil du RDR dans la cité du Poro.
Coulibaly K Folo