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Art et Culture Publié le samedi 24 avril 2010 | Notre Voie

Fête de la liberté 2010, Konaté Navigué : "Yopougon doit être noir de monde"

© Notre Voie Par Emma
Blocage du processus de paix - Les leaders des jeunes patriotes à la sortie d`une audience à la primature
Photo: premier plan, de g. à dr., Konaté Navigué, Charles Blé Goudé et Richard Dakoury
Le secrétaire national de la jeunesse du Front populaire ivoirien, Konaté Navigué, est membre de la commission mobilisation de l’organisation de l’édition 2010 de la Fête de la liberté. Il a en charge la mobilisation des jeunes. Comment les choses se déroulent sur le terrain ? Comment les jeunes appréhendent la fête de la liberté 2010 ? Konaté Navigué répond et rassure.

Notre Voie : Comment se déroule la campagne de mobilisation pour la fête de la liberté 2010 ?

Konaté Navigué : Le programme que nous avons établi se déroule normalement, sans problème.

Nous avons commencé, Marie-Odette et moi, à rencontrer les structures de la JFPI et l’OFFPI.

Nous avons tenu une assemblée générale commune pour informer les responsables des structures, de l’organisation de l’édition 2010 de la Fête de la liberté. Après les responsables de la JFPI et l’OFFPI, nous avons rencontré les fédéraux. Avec eux, nous avons parlé des modalités pratiques de mobilisation. Depuis environ deux semaines, nous sommes sur le terrain. Nous venons de terminer le tour des parlements et agoras. Nous sommes à présent dans les cités universitaires pour sensibiliser les étudiants. Nous allons terminer avec les fédérations pour discuter des questions pratiques. Par ailleurs, nous avons rencontré la galaxie patriotique pour annoncer la nouvelle, afin que chacun à son niveau prennent les dispositions requises pour que la fête soit une fête pour l’ensemble de la mouvance présidentielle.

N.V. : Comment la jeunesse dans son ensemble appréhende-telle la chose ? K.N. : Les jeunes réagissent bien, et je dirais même que parfois nous sommes surpris. Lorsqu’on annonce l’événement à ceux qui ont déjà vécu des éditions ils se sentent heureux et ils éprouvent de la nostalgie. Ils veulent se replonger dans l’ambiance politique des années 90. Les autres, ceux qui n’ont jamais vécu la fête, sont impatients et curieux de vivre l’événement. L’un dans l’autre c’est avec enthousiasme que les jeunes nous accueillent. Je dois souligner au passage que notre tournée dans les parlements et agoras a été un succès total. Jusqu’à 22h les populations étaient mobilisées pour attendre et nous écouter. N.V. : Pensez-vous pouvoir relever le défi de la mobilisation comparativement aux éditions précédentes où la ferveur militante était, on pourrait dire, très forte ?

K.N. : Le Front populaire ivoirien est un parti de défi. Je crains que l’espace prévu ne soit exigu. Parce que le contexte socio-politique actuel est favorable à une telle mobilisation. Depuis l’éclatement de la crise, le 19 septembre 2002, la première grande mobilisation du Front populaire ivoirien. Par conséquent, les militants sont décidés à effectuer nombreux le déplacement. Le sérieux du comité d’organisation est rassurant. Cette fête mobilisera tous les militants de toutes les contrées du pays. Mais au-delà, ce sera le rassemblement de tous ceux qui croient en Laurent Gbagbo. C’est le sens de la démarche du président du comité d’organisation à l’endroit de Laurent Dona Fologo et le le CNRD.

N.V. : A combien de personnes peut-on s’attendre à peu près ?

K.N. : Le président du Front populaire ivoirien a parlé de 500.000 (cinq cent mille) personnes. Nous nous attelons à faire le maximum pour qu’on ne puisse pas compter le nombre de personnes. Nous attendons que Yopougon soit noir de monde.

N.V. : Est-ce que les dispositions ont été prises pour assurer le déplacement des militants ?

K.N. : La mobilisation aujourd’hui ne peut pas se faire sans le transport. Le président du parti rencontre dans les jours à venir, les responsables des structures du parti pour évoquer cette préoccupation. Parce que si vous mobilisez les gens, et qu’ils n’ont pas les moyens de se déplacer, vos efforts auront été vains. Cette année les délégations seront conduites par les fédéraux. Nous exigeons qu’il y ait des cars spécialement pour les jeunes, des cars spécialement pour les femmes et des cars pour les aînés. Nous sommes dans une année électorale. Il est important que les jeunes et les femmes soient mobilisés.

N.V. : Quel message aux jeunes à quelques jours de ce grand rendez-vous ?

K.N. : Dans toutes les fédérations, c’est l’effervescence chez les militants. Il faut que les jeunes viennent avec des messages forts sur leurs banderoles, comme on a l’habitude de le faire dans nos différentes manifestations. Il y a un élément de taille que je voudrais relever. Il s’agit du défilé.

Le 2 mai, à partir de 6 h, nous nous rassemblerons devant le cinéma Saguidiba. De là, on partira jusqu’à Ficgayo, et nous rallierons la place de la liberté. J’invite tous les jeunes à participer à ce défilé que nous voulons gigantesque.

Interview réalisée par Junior Dekassan et César Ebrokié
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