Le directeur départemental (Dnc) de Laurent Gbagbo, El Hadj Issa Malick Coulibaly, s’est félicité, samedi, de l’engagement de la localité de M’Borla Dioulasso de le soutenir pour la réélection du candidat de La majorité présidentielle (Lmp) au premier tour. C’est que ce gros village, nouvellement érigé en commune, était jusque-là considéré comme la chasse gardée d’un parti politique de l’opposition. Mais au cours d’un meeting sur la place du marché, le samedi 24 avril dernier, les jeunes ont décidé de rompre avec ce parti et rejoindre le camp du Président Laurent Gbagbo.
Ces jeunes, par la voix de Ouattara Bakaramoko dit «Député» et Baïkoro Oumar dit Bafrémori, ont estimé que la voie que leur village a choisie «il y a trop longtemps, est sans issue». Et ces jeunes ont entraîné avec eux leurs parents, du moins à en croire l’accueil chaleureux qu’ils ont réservé au Dnc de Laurent Gbagbo, leur présence massive au meeting et leurs applaudissements. «Je suis témoin du revirement de M’Borla Dioulasso vers Laurent Gbagbo», s’est réjoui Malick Coulibaly.
«Vous avez décri un M’Borla Dioulasso qui a tourné le dos au développement, qui est malade et qui veut être soigné, qui recule au lieu d’avancer, qui doit être réhabilité, où les jeunes n’ont pas de travail, bref, vous avez décri un M’Borla Dioulasso qui se meurt», a-t-il argumenté. Le docteur Marlick Coulibaly, qui a emprunté leur propre terme, a comparé la localité à un malade qui est traité par un médecin mais qui constate que son état de santé se dégrade au fil du temps. Dans un tel cas, a-t-il dit, le malade doit changer de médecin.
«M’Borla Dioulasso, votre maladie s’est aggravée. Vous avez raison de changer de médecin. Le nouveau médecin que vous allez avoir, qui va vous soigner, s’appelle Laurent Gbagbo», a-t-il lancé sous les ovations. «Vous avez le droit de changer de médecin. Votre ancien médecin ne peut s’opposer à ce changement, il ne peut vous intimider, vous influencer, vous menacer. S’il le fait, c’est peut-être qu’il souhaite que vous mouriez», a ajouté le Dr Malick Coulibaly. Non sans rendre un hommage appuyé à Bafrémori (transfuge du Rdr et maître d’orchestre de la rencontre) qui, a-t-il dit, a su résister aux «menaces et intimidations» au moment où il préparait ladite rencontre.
Le Dnc de Laurent Gbagbo a rassuré ses hôtes que la semaine prochaine, «comme l’a promis le Premier ministre Guillaume Soro», le traitement de la liste électorale et la réunification du pays vont connaître des avancées notables. Il a insisté sur la nécessité de vérifier la liste électorale provisoire blanche. Malick Coulibaly a indiqué que le Président de la République ne vise pas à enlever des musulmans ou des nordistes de cette liste. Mais plutôt à créer les conditions d’une élection transparente et crédible. Il a appelé M’Borla Dioulasso à voter pour Laurent Gbagbo le jour de l’élection et à faire en sorte qu’il soit réélu au premier tour.
Du reste, El Hadj Malick Coulibaly a dit être venu dans ce «village de grande spiritualité islamique dans le département de Dabakala» pour confier à Dieu, la mission dont le Président Laurent Gbagbo l’a chargé. Il s’est dit rassuré que les imams l’aient conduit sur la tombe du dernier guide spirituel de Samory Touré, à la grande mosquée, où ils lui ont fait des bénédictions. Une assurance appuyée par le directeur départemental de campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo à Dabakala, Sangolobê Abou Coulibaly. «M’Borla Dioulasso, a-t-il dit, a mis son espoir en Laurent Gbagbo. Dorénavant, ses populations sont pour la République, la paix et le développement. Elles ont la conviction que la clef de leur développement est avec Laurent Gbagbo».
En route pour M’Borla Dioulasso, le Dnc et sa forte délégation ont effectué une escale qui a vite pris l’allure d’un meeting à Sokala-Sobara, chef-lieu de canton. Là, Ouattara Kouassi Omer, porte-parole des populations conduites par le chef de canton Ouattara N’Déchon, a dit leur engagement de soutenir leur «frère» Malick Coulibaly, dans la mission que lui a confiée le candidat de La majorité présidentielle. Là, le Dnc a dit sa satisfaction et espéré que cette promesse sera tenue.
Pascal Soro
Envoyé spécial à Dabakala
Ces jeunes, par la voix de Ouattara Bakaramoko dit «Député» et Baïkoro Oumar dit Bafrémori, ont estimé que la voie que leur village a choisie «il y a trop longtemps, est sans issue». Et ces jeunes ont entraîné avec eux leurs parents, du moins à en croire l’accueil chaleureux qu’ils ont réservé au Dnc de Laurent Gbagbo, leur présence massive au meeting et leurs applaudissements. «Je suis témoin du revirement de M’Borla Dioulasso vers Laurent Gbagbo», s’est réjoui Malick Coulibaly.
«Vous avez décri un M’Borla Dioulasso qui a tourné le dos au développement, qui est malade et qui veut être soigné, qui recule au lieu d’avancer, qui doit être réhabilité, où les jeunes n’ont pas de travail, bref, vous avez décri un M’Borla Dioulasso qui se meurt», a-t-il argumenté. Le docteur Marlick Coulibaly, qui a emprunté leur propre terme, a comparé la localité à un malade qui est traité par un médecin mais qui constate que son état de santé se dégrade au fil du temps. Dans un tel cas, a-t-il dit, le malade doit changer de médecin.
«M’Borla Dioulasso, votre maladie s’est aggravée. Vous avez raison de changer de médecin. Le nouveau médecin que vous allez avoir, qui va vous soigner, s’appelle Laurent Gbagbo», a-t-il lancé sous les ovations. «Vous avez le droit de changer de médecin. Votre ancien médecin ne peut s’opposer à ce changement, il ne peut vous intimider, vous influencer, vous menacer. S’il le fait, c’est peut-être qu’il souhaite que vous mouriez», a ajouté le Dr Malick Coulibaly. Non sans rendre un hommage appuyé à Bafrémori (transfuge du Rdr et maître d’orchestre de la rencontre) qui, a-t-il dit, a su résister aux «menaces et intimidations» au moment où il préparait ladite rencontre.
Le Dnc de Laurent Gbagbo a rassuré ses hôtes que la semaine prochaine, «comme l’a promis le Premier ministre Guillaume Soro», le traitement de la liste électorale et la réunification du pays vont connaître des avancées notables. Il a insisté sur la nécessité de vérifier la liste électorale provisoire blanche. Malick Coulibaly a indiqué que le Président de la République ne vise pas à enlever des musulmans ou des nordistes de cette liste. Mais plutôt à créer les conditions d’une élection transparente et crédible. Il a appelé M’Borla Dioulasso à voter pour Laurent Gbagbo le jour de l’élection et à faire en sorte qu’il soit réélu au premier tour.
Du reste, El Hadj Malick Coulibaly a dit être venu dans ce «village de grande spiritualité islamique dans le département de Dabakala» pour confier à Dieu, la mission dont le Président Laurent Gbagbo l’a chargé. Il s’est dit rassuré que les imams l’aient conduit sur la tombe du dernier guide spirituel de Samory Touré, à la grande mosquée, où ils lui ont fait des bénédictions. Une assurance appuyée par le directeur départemental de campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo à Dabakala, Sangolobê Abou Coulibaly. «M’Borla Dioulasso, a-t-il dit, a mis son espoir en Laurent Gbagbo. Dorénavant, ses populations sont pour la République, la paix et le développement. Elles ont la conviction que la clef de leur développement est avec Laurent Gbagbo».
En route pour M’Borla Dioulasso, le Dnc et sa forte délégation ont effectué une escale qui a vite pris l’allure d’un meeting à Sokala-Sobara, chef-lieu de canton. Là, Ouattara Kouassi Omer, porte-parole des populations conduites par le chef de canton Ouattara N’Déchon, a dit leur engagement de soutenir leur «frère» Malick Coulibaly, dans la mission que lui a confiée le candidat de La majorité présidentielle. Là, le Dnc a dit sa satisfaction et espéré que cette promesse sera tenue.
Pascal Soro
Envoyé spécial à Dabakala
