Profitant de la tournée de Malick Coulibaly à Dabakala : Les chefs traditionnels réclament le désarmement des Forces nouvelles Les chefs traditionnels du département de Dabakala ont réclamé, samedi, au cours d’une audience avec Malick Issa Coulibaly, directeur national de campagne (DNC) du candidat Laurent Gbagbo, le désarmement des Forces nouvelles avant les prochaines élections.
La rencontre, qui s’est déroulée, dans la soirée, au domicile de M. Abou Sangolobè Coulibaly, directeur départemental de campagne du candidat Gbagbo dudit département, a vu les chefs très remontés dénonçant les travers de l’ex-rébellion. C’est M. Coulibaly Dougoutigui, vice-président de l’association des chefs de Dabakala, qui a réclamé, au nom des chefs, le désarmement. Pour lui, aller aux élections avec des gens armés risque de créer des problèmes en cas de victoire du camp présidentiel. Saisissant l’occasion, il a raconté que, le 5 septembre dernier, il a été bastonné par les ex-rebelles alors qu’il rentrait de Dabakala où il était allé recevoir des mains de M. Coulibaly Gervais, porte-parole du chef de l’Etat et conseiller spécial du président Laurent Gbagbo chargé des questions de décentralisation, le parchemin l’entérinant dans ses fonctions de chef de village, auxiliaire de l’administration centrale. En réponse, Malick Coulibaly a rassuré que la réunification du pays se fera conformément à l’accord complémentaire 4 de l’Accord politique de Ouagadougou (APO) qui dit que deux mois avant les élections, la réunification du pays doit être faite.
Coulibaly Zié Oumar
envoyé spécial
La rencontre, qui s’est déroulée, dans la soirée, au domicile de M. Abou Sangolobè Coulibaly, directeur départemental de campagne du candidat Gbagbo dudit département, a vu les chefs très remontés dénonçant les travers de l’ex-rébellion. C’est M. Coulibaly Dougoutigui, vice-président de l’association des chefs de Dabakala, qui a réclamé, au nom des chefs, le désarmement. Pour lui, aller aux élections avec des gens armés risque de créer des problèmes en cas de victoire du camp présidentiel. Saisissant l’occasion, il a raconté que, le 5 septembre dernier, il a été bastonné par les ex-rebelles alors qu’il rentrait de Dabakala où il était allé recevoir des mains de M. Coulibaly Gervais, porte-parole du chef de l’Etat et conseiller spécial du président Laurent Gbagbo chargé des questions de décentralisation, le parchemin l’entérinant dans ses fonctions de chef de village, auxiliaire de l’administration centrale. En réponse, Malick Coulibaly a rassuré que la réunification du pays se fera conformément à l’accord complémentaire 4 de l’Accord politique de Ouagadougou (APO) qui dit que deux mois avant les élections, la réunification du pays doit être faite.
Coulibaly Zié Oumar
envoyé spécial