L’atelier de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire a ouvert ses portes le mardi 27 avril 2010, dans la capitale politique ivoirienne. Jean Kacou Diagou en a profité pour présenter la future Côte d’Ivoire que veut le secteur privé ivoirien dans les trente années à venir. Quant au ministre Moussa Dosso, il a exhorté à la relance de l’économie ivoirienne.
A 50 ans, selon le président de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, l'Homme peut encore se projeter dans un futur meilleur. S’agissant d’un pays, a-t-il fait remarquer, non seulement il peut se projeter dans un rêve pour un futur meilleur, mais il peut grandir sans mourir. « Contrairement à un homme, un pays ne meurt jamais à moins que ceux qui ont en charge de le gérer ne décident de le jeter dans le déclin. La Côte d'Ivoire est née et a grandi. Depuis 1980, la Côte d'Ivoire a arrêté de grandir. Elle avance donc depuis les années 90 dans la décadence" a constaté Jean Kacou Diagou, le président de la CGECI. Cette décadence, s'est indigné le président de la CGECI, a entrainé "aujourd'hui un grand nombre des fils et filles de la Côte d'Ivoire dans la prostitution. Parce qu'ils ont tout simplement faim". Outre ce constat, Jean Kacou Diagou pense que c'est parce que la Côte d'Ivoire est "malade" qu'une grande partie de ses fils et filles n'ont pas accès à l'eau potable et à des soins médicaux. "Notre Côte d'Ivoire peut-elle encore se relever?’’, s'est-il interrogé. Pour le président de la CGECI, si le Japon a été bombardé et est aujourd'hui debout, si l'Allemagne a été défigurée et est aujourd'hui debout, la Côte d'Ivoire pourra donc se relever. "A l'instar de ces pays, notre Côte d'Ivoire se relèvera. Elle se relèvera parce qu'elle possède encore des potentialités immenses et riches que ces pays n'avaient pas. Nous pouvons donc être fiers d'être à Yamoussoukro pour mener des réflexions de projection de notre Côte d'Ivoire dans une vision de développement pour les trente (30) ans à venir. Nous avons le devoir de ne pas faillir, parce que nous devons laisser à nos enfants, une Côte d'Ivoire où il fera bon vivre". Enfin il est revenu au ministre de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé de montrer la place importante qu'occupe le secteur privé dans le tissu économique de la Côte d'Ivoire. " Le secteur privé contribue à l'équilibre socio-économique de notre pays. C'est un secteur qui crée beaucoup de richesses", a reconnu Dosso Moussa. C'est pourquoi il a souhaité la réactivation des rapports entre l'État et le secteur privé. "Les problèmes sont immenses. Mais il nous revient de repenser ensemble les textes qui régissent l'environnement des affaires en Côte d'ivoire. Nous devons tous nous préparer au redécollage de l'économie ivoirienne après la crise. La Côte d'Ivoire 2040 sera ce que nous ferons de ce que nous possédons", a-t-il fait savoir. Avant d'inviter les opérateurs du secteur privé et l'État à travailler ensemble afin de doter la Côte d’Ivoire d'une économie forte avec une bonne gouvernance. Le thème de cet atelier est Côte d'Ivoire 2040 "le défi du meilleur", plan stratégique de développement de la Côte d'Ivoire, vision du secteur privé. L'atelier prend fin aujourd'hui.
Huberson Digbeu, envoyé spécial
A 50 ans, selon le président de la confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, l'Homme peut encore se projeter dans un futur meilleur. S’agissant d’un pays, a-t-il fait remarquer, non seulement il peut se projeter dans un rêve pour un futur meilleur, mais il peut grandir sans mourir. « Contrairement à un homme, un pays ne meurt jamais à moins que ceux qui ont en charge de le gérer ne décident de le jeter dans le déclin. La Côte d'Ivoire est née et a grandi. Depuis 1980, la Côte d'Ivoire a arrêté de grandir. Elle avance donc depuis les années 90 dans la décadence" a constaté Jean Kacou Diagou, le président de la CGECI. Cette décadence, s'est indigné le président de la CGECI, a entrainé "aujourd'hui un grand nombre des fils et filles de la Côte d'Ivoire dans la prostitution. Parce qu'ils ont tout simplement faim". Outre ce constat, Jean Kacou Diagou pense que c'est parce que la Côte d'Ivoire est "malade" qu'une grande partie de ses fils et filles n'ont pas accès à l'eau potable et à des soins médicaux. "Notre Côte d'Ivoire peut-elle encore se relever?’’, s'est-il interrogé. Pour le président de la CGECI, si le Japon a été bombardé et est aujourd'hui debout, si l'Allemagne a été défigurée et est aujourd'hui debout, la Côte d'Ivoire pourra donc se relever. "A l'instar de ces pays, notre Côte d'Ivoire se relèvera. Elle se relèvera parce qu'elle possède encore des potentialités immenses et riches que ces pays n'avaient pas. Nous pouvons donc être fiers d'être à Yamoussoukro pour mener des réflexions de projection de notre Côte d'Ivoire dans une vision de développement pour les trente (30) ans à venir. Nous avons le devoir de ne pas faillir, parce que nous devons laisser à nos enfants, une Côte d'Ivoire où il fera bon vivre". Enfin il est revenu au ministre de l'Industrie et de la Promotion du secteur privé de montrer la place importante qu'occupe le secteur privé dans le tissu économique de la Côte d'Ivoire. " Le secteur privé contribue à l'équilibre socio-économique de notre pays. C'est un secteur qui crée beaucoup de richesses", a reconnu Dosso Moussa. C'est pourquoi il a souhaité la réactivation des rapports entre l'État et le secteur privé. "Les problèmes sont immenses. Mais il nous revient de repenser ensemble les textes qui régissent l'environnement des affaires en Côte d'ivoire. Nous devons tous nous préparer au redécollage de l'économie ivoirienne après la crise. La Côte d'Ivoire 2040 sera ce que nous ferons de ce que nous possédons", a-t-il fait savoir. Avant d'inviter les opérateurs du secteur privé et l'État à travailler ensemble afin de doter la Côte d’Ivoire d'une économie forte avec une bonne gouvernance. Le thème de cet atelier est Côte d'Ivoire 2040 "le défi du meilleur", plan stratégique de développement de la Côte d'Ivoire, vision du secteur privé. L'atelier prend fin aujourd'hui.
Huberson Digbeu, envoyé spécial