Avec le processus de paix en cours en Côte d’Ivoire, l’on les croyait assagis, que non ! Les "jeunes patriotes" du régime au pouvoir remettent le couvert. Leur projet actuel est d’incendier le siège de votre quotidien Le Patriote et les locaux de Radio Nostalgie. La raison, selon nos sources, "les jeunes patriotes" « veulent donner la réplique au ministre Hamed Bakayoko » qu’ils accusent d’avoir été sans merci avec le régime des refondateurs dans ses dernières sorties dans la presse nationale. Pour eux, il faut porter atteinte à l’ancien ministre des Nouvelles Technologies de l’Information et de Communication (NTIC) sur ce qu’il a de plus cher. Hamed Bakayoko est le fondateur du Patriote et a été Président Directeur Général (PDG de Radio Nostalgie. Alors, en réduisant au silence ces deux organes de presse, ce serait l’atteindre dans sa chair. Cette information qui était au stade de rumeur, la semaine dernière, prend corps avec les aveux de l’un des commanditaires du projet. Ce dernier qui a requis l’anonymat, au sortir de la dernière réunion du commando destructeur, dans la nuit de lundi dernier à Yopougon, a voulu passer aux aveux. Ainsi, pris de remord, il ne s’est pas empêché de joindre la Direction du Patriote pour livrer, dans les moindres détails, les résolutions de leur « conclave de guerre ».
Le retour des vieux démons !
“ Je sais ce que c’est qu’être au chômage. Voir de jeunes Ivoiriens, de surcroît des pères de familles perdre leur boulot me hante. C’est vrai que nous ne partageons pas la ligne éditoriale du Patriote et de Nostalgie, mais, pousser le bouchon jusqu’à réduire en cendres leur outil de production et attenter à la vie de leurs animateurs est insupportable pour moi », se confesse- t-il. Et poursuivant, notre informateur est sans ambages : « C’est Kacou Brou (Ndlr connu dans le milieu estudiantin sous ses initiales KB ; aujourd’hui Sous directeur de la surveillance des côtes littorales aux Affaires maritimes) qui est l’instigateur de toutes ces manœuvres. On devait incendier les deux sièges le samedi dernier, mais, compte tenu de la forte pluie qui est tombée, nous n’avons pas pu nous retrouver pour le faire. Nous avons jusqu’au début du mois de mai pour agir».
On le voit, chaque fois que le régime Gbagbo manifeste sa volonté de reprendre la guerre, il songe à réduire au silence le Patriote qu’il assimile à son pire ennemi. C’était le cas en novembre 2004. Tout juste avant de lancer l’opération "Dignité" qui a vu les avions de guerre de Gbagbo bombarder les villes tenues par les Forces nouvelles de Guillaume Soro. Les jeunes patriotes, chauffés à blanc, ont saccagé et mis le feu aux locaux du Patriote, Nostalgie et de 24H. Heureusement que l’on n’a déploré aucune perte en vie humaine. Par la même occasion, le site Internet "laurentgbagbo.ci diffusait, en boucle, ce message : « Enfin, la Côte d’Ivoire est libérée, le Patriote a été détruit ». Aussi, toutes les chaînes étrangères RFI, BBC et autres étaient réduites au silence en modulation de Fréquences (FM). Laurent Gbagbo a coutume de le dire « je ne mettrai jamais un journaliste en prison ». Soit ! L’actuel chef d’Etat dit ne pas mettre de journaliste en prison. Mais, détruire l’outil de production acquis au prix de mille efforts, maintenir le journaliste dans un état psychologique de terreur et de traumatisme permanent est un enfer. Donc plus que la prison.
Le Patriote qui a fait le sacerdoce d’informer les Ivoiriens ne se taira jamais. Tant qu’il y aura des Ivoiriens qui ploient sous le coup de l’injustice, tant que l’Etat de démocratie ne verra pas le jour, le combat ne fera que continuer.
Jean- Antoine Doudou
Le retour des vieux démons !
“ Je sais ce que c’est qu’être au chômage. Voir de jeunes Ivoiriens, de surcroît des pères de familles perdre leur boulot me hante. C’est vrai que nous ne partageons pas la ligne éditoriale du Patriote et de Nostalgie, mais, pousser le bouchon jusqu’à réduire en cendres leur outil de production et attenter à la vie de leurs animateurs est insupportable pour moi », se confesse- t-il. Et poursuivant, notre informateur est sans ambages : « C’est Kacou Brou (Ndlr connu dans le milieu estudiantin sous ses initiales KB ; aujourd’hui Sous directeur de la surveillance des côtes littorales aux Affaires maritimes) qui est l’instigateur de toutes ces manœuvres. On devait incendier les deux sièges le samedi dernier, mais, compte tenu de la forte pluie qui est tombée, nous n’avons pas pu nous retrouver pour le faire. Nous avons jusqu’au début du mois de mai pour agir».
On le voit, chaque fois que le régime Gbagbo manifeste sa volonté de reprendre la guerre, il songe à réduire au silence le Patriote qu’il assimile à son pire ennemi. C’était le cas en novembre 2004. Tout juste avant de lancer l’opération "Dignité" qui a vu les avions de guerre de Gbagbo bombarder les villes tenues par les Forces nouvelles de Guillaume Soro. Les jeunes patriotes, chauffés à blanc, ont saccagé et mis le feu aux locaux du Patriote, Nostalgie et de 24H. Heureusement que l’on n’a déploré aucune perte en vie humaine. Par la même occasion, le site Internet "laurentgbagbo.ci diffusait, en boucle, ce message : « Enfin, la Côte d’Ivoire est libérée, le Patriote a été détruit ». Aussi, toutes les chaînes étrangères RFI, BBC et autres étaient réduites au silence en modulation de Fréquences (FM). Laurent Gbagbo a coutume de le dire « je ne mettrai jamais un journaliste en prison ». Soit ! L’actuel chef d’Etat dit ne pas mettre de journaliste en prison. Mais, détruire l’outil de production acquis au prix de mille efforts, maintenir le journaliste dans un état psychologique de terreur et de traumatisme permanent est un enfer. Donc plus que la prison.
Le Patriote qui a fait le sacerdoce d’informer les Ivoiriens ne se taira jamais. Tant qu’il y aura des Ivoiriens qui ploient sous le coup de l’injustice, tant que l’Etat de démocratie ne verra pas le jour, le combat ne fera que continuer.
Jean- Antoine Doudou