A peine arrivée à la tête du ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le ministre Yapo Atsé Benjamin a entrepris un changement des chefs des établissements issus de son ministère. Un véritable nettoyage qui, selon certains de ces proches collaborateurs, n’est pas loin d’un règlement de compte. L’objectif de ce réaménagement entamé depuis quelques jours par le ministre Yapo Atsé Benjamin, vise à repositionner les militants du Front populaire ivoirien (Fpi) incompétents qui avait été « chassés » de la tête de certains établissements techniques par le ministre Youssouf Soumahoro. Le but de leur mission est de contribuer activement à la campagne de leur candidat avec les moyens que leur nomination leur aura permis d’engranger. Ainsi, depuis quelques jours, l’épée de Damoclès plane sur la tête des chefs d’établissement du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle qui ne sont pas proches du camp présidentiel. Cette situation crée donc une psychose au sein des fonctionnaires dudit ministère qui crient à l’injustice. Un chef d’établissement en poste dans un établissement à Abidjan, joint au téléphone, répondant aux initiales de T.K, a fait savoir qu’il aurait appris qu’il serait dans le collimateur des nouveaux patrons du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il a aussi ajouté que le ministre Yapo Atsé Benjamin veut aussi rappeler les enseignants, militants du Fpi mutés en zone CNO dans la partie sud du pays afin qu’ils puissent mener librement leurs activités politiques à la veille des élections générales. En claire dans le but de faire gagner Koudou Laurent Gbagbo à la prochaine élection présidentielle, le ministre Yapo Asté Benjamin serait en train de procéder, non seulement à des nominations fantaisistes, mais aussi à la réduction du personnel en zone centre nord et ouest (CNO). Les jours qui suivent, il faut s’attendre à voir des voix s’élever pour décrier cette décision maladroite du ministre Yapo Atsé Benjamin. Une crise qui certainement freinerait le bon déroulement de l’année académique dans l’enseignent technique et la formation professionnelle.
Etienne Lemistick
Etienne Lemistick