•Quelle est l`opportunité d`organiser un pré-colloque sur le cinquantenaire ?
Regardez vous-même l`ambiance à la fois studieuse, active de ce qui se passe, vous apprécierez que ce pré-colloque est vraiment essentiel et vient à son heure. C`est quand on est dans des difficultés qu`il faut réfléchir aux moyens de sortir de là. Quand tout baigne, ça ne sert à rien.
•Est-ce une réponse à ceux qui estiment qu`une célébration avec faste du cinquantenaire ne se justifie pas ?
Non, nous ne nous préoccupons plus des critiques de ce genre qui ont certainement leur légitimité. Mais nous continuons notre approche du cinquantenaire basée essentiellement sur la réflexion. Et secondairement, sur les aspects festifs.
•Certains craignent déjà que les résolutions des travaux restent rangées dans les tiroirs. Que répondez-vous à cette inquiétude ?
J`espère que non puisque la Commission nationale a l`intention, à la fin, à la fois des études, des pré-colloques, du colloque, de faire un document de synthèse accompagné d`un plan d`action sur cinquante ans. Il fera l`objet d`un séminaire national de telle sorte que nous ayons, en ce domaine, les orientations et, la communauté ivoirienne devra s`en approprier. Là, ce sont les pré-colloques, le colloque, les études sont des jalons de quelque chose que nous avons l`intention de léguer, de durable.
•Cinquante ans après, où pensez-vous que l`Afrique se trouve actuellement?
Elle cherche sa voie dans un cadre qui est celui des valeurs universelles partagées par toute l`humanité. Mais chacun vit ces valeurs humaines, ces valeurs universelles en fonction de ses contraintes sociales, économiques, de ses rêves et de sa manière de rechercher le bonheur individuel et collectif.
•De plus en plus, des intellectuels africains parlent de souveraineté. Est-ce que pour s`affranchir, entre guillemets, de la France …
C`est tout l`objectif de ces réflexions. Comment maîtriser notre propre manière de construire notre histoire de demain. C`est cela qui est essentiel. Ce n`est pas contre quelqu`un ou en faveur de quelqu`un. C`est en fonction de nos rêves, en fonction de ce que nous souhaitons être le mieux pour nous demain. Et, en fonction de notre présence dans le monde. Et il faut que nos jeunes, que les futures générations africaines soient totalement imprégnées de tout cela.
•Dans le thème du pré-colloque, l`on parle de « mythes et réalités ». Les deux termes sont au pluriel. Pourquoi cela ?
Ah oui, il y a des mythes et des réalités. Suivez les débats. Il y a aussi des réalités. Suivez les débats et vous saurez quels sont les mythes et quelles sont les réalités.
•Dans quels objectifs avez-vous élargi les réflexions à l`Afrique de l`Ouest?
Parce que vous ne pouvez rien comprendre de la situation ivoirienne si vous l`extrayez de l`Afrique de l`ouest. Et inversement, vous ne pouvez pas comprendre la situation en Afrique de l`ouest si vous en retirez la Côte d`Ivoire. Qui est un acteur essentiel de l`histoire de cette région.
Propos recueillis par Bamba K. Inza, envoyé spécial
Regardez vous-même l`ambiance à la fois studieuse, active de ce qui se passe, vous apprécierez que ce pré-colloque est vraiment essentiel et vient à son heure. C`est quand on est dans des difficultés qu`il faut réfléchir aux moyens de sortir de là. Quand tout baigne, ça ne sert à rien.
•Est-ce une réponse à ceux qui estiment qu`une célébration avec faste du cinquantenaire ne se justifie pas ?
Non, nous ne nous préoccupons plus des critiques de ce genre qui ont certainement leur légitimité. Mais nous continuons notre approche du cinquantenaire basée essentiellement sur la réflexion. Et secondairement, sur les aspects festifs.
•Certains craignent déjà que les résolutions des travaux restent rangées dans les tiroirs. Que répondez-vous à cette inquiétude ?
J`espère que non puisque la Commission nationale a l`intention, à la fin, à la fois des études, des pré-colloques, du colloque, de faire un document de synthèse accompagné d`un plan d`action sur cinquante ans. Il fera l`objet d`un séminaire national de telle sorte que nous ayons, en ce domaine, les orientations et, la communauté ivoirienne devra s`en approprier. Là, ce sont les pré-colloques, le colloque, les études sont des jalons de quelque chose que nous avons l`intention de léguer, de durable.
•Cinquante ans après, où pensez-vous que l`Afrique se trouve actuellement?
Elle cherche sa voie dans un cadre qui est celui des valeurs universelles partagées par toute l`humanité. Mais chacun vit ces valeurs humaines, ces valeurs universelles en fonction de ses contraintes sociales, économiques, de ses rêves et de sa manière de rechercher le bonheur individuel et collectif.
•De plus en plus, des intellectuels africains parlent de souveraineté. Est-ce que pour s`affranchir, entre guillemets, de la France …
C`est tout l`objectif de ces réflexions. Comment maîtriser notre propre manière de construire notre histoire de demain. C`est cela qui est essentiel. Ce n`est pas contre quelqu`un ou en faveur de quelqu`un. C`est en fonction de nos rêves, en fonction de ce que nous souhaitons être le mieux pour nous demain. Et, en fonction de notre présence dans le monde. Et il faut que nos jeunes, que les futures générations africaines soient totalement imprégnées de tout cela.
•Dans le thème du pré-colloque, l`on parle de « mythes et réalités ». Les deux termes sont au pluriel. Pourquoi cela ?
Ah oui, il y a des mythes et des réalités. Suivez les débats. Il y a aussi des réalités. Suivez les débats et vous saurez quels sont les mythes et quelles sont les réalités.
•Dans quels objectifs avez-vous élargi les réflexions à l`Afrique de l`Ouest?
Parce que vous ne pouvez rien comprendre de la situation ivoirienne si vous l`extrayez de l`Afrique de l`ouest. Et inversement, vous ne pouvez pas comprendre la situation en Afrique de l`ouest si vous en retirez la Côte d`Ivoire. Qui est un acteur essentiel de l`histoire de cette région.
Propos recueillis par Bamba K. Inza, envoyé spécial