Mission réussie pour Touré Mamadou et ses camarades de la Coalition pour le changement (CPC) qui avaient à cœur de faire mentir le FPI par rapport à la fête de la liberté. Samedi dernier, au foyer des jeunes de Marcory d’abord puis à la « place inch’allah » de Koumassi la CPC avait donné rendez-vous aux Ivoiriens pour une contre-manifestation dans le cadre de la fête de la liberté du FPI. Ceci à travers ce que la CPC a qualifié de « journée du souvenir 2010 », sous la présidente de Anne Désirée Ouloto, porte-parole du candidat Alassane Dramane Ouattara. Au total, cinq communications ont meublé cette journée. La première « la fête de la liberté, histoire d’un concept et pertinence d’une vision», a été dite par Raphaël Lakpé. Le conférencier a indiqué d’entrée que le FPI communiquait par code. « Quand Laurent Gbagbo dit allons vite vite à l’élection, il peut en réalité dire, on n’ira jamais à l’élection », a expliqué Raphaël Lakpé. Concernant la fête de la liberté, le conférencier a indiqué qu’elle n’était que la reproduction de la fête de l’humanité du parti communiste français. « Au départ, la fête de la liberté était pour la promotion du FPI, faire connaître le FPI et non célébrer la liberté », a-t-il expliqué. Aujourd’hui, selon le conférencier, la fête de la liberté sert à faire les louanges de Laurent Gbagbo. Contrairement à ce qui se raconte, le FPI n’est pas le père du retour au multipartisme. Plusieurs circonstances ont favorisé ce retour au multipartisme. « Il y a eu la fin de la guerre froide, le discours de la Baule de François Mitterrand et surtout l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara, dont c’était une des suggestions faites au Président Houphouët-Boigny, avant sa prise de fonction.
« Le FPI et les libertés démocratiques », deuxième thème a été développé par le ministre Joël N’Guessan. « De quelle liberté et de quelle démocratie parlent le FPI ?», s’est il interrogé. Surtout que la misère est devenue le lot des Ivoiriens, selon le conférencier.
Un pays de plus
en plus pauvre
Avant de faire remarquer que sous la refondation, la misère s’est accrue, le chômage est devenu le lot des jeunes, un Ivoirien sur deux n’arrive pas à se nourrir, l’indice de développement humain est l’un des plus bas au monde. Plus grave, les Ivoiriens pour tout ce qui précède, ont perdu leur dignité. « La fête de la liberté rythme avec indécence », a dénoncé le conférencier qui a conclu pour dire qu’avec le FPI : « la devise du pays qui est union-discipline-travail, a laissé la place à la division, au désordre, à la paresse et au chômage ». L’honorable Dodo Gouali Junior, n’a pas usé de la langue de bois pour jeter ; « un regard extérieur sur le FPI ». « La Côte d’Ivoire est mal vue de l’extérieur. Anciennement locomotive de la sous région. La Côte d’Ivoire est devenue un pays quelconque sous la refondation », a indiqué le député. Au total, pour lui, l’extérieur a un regard négatif sur la Côte d’Ivoire, c’est pourquoi propose-t-il : « il faut militer pour que les choses changent ». Pour le Dr Guy Kouakou, le FPI ne peut pas bâtir la paix. « Sous la refondation, la politique est devenue un parti dramatique. Il offre une baie de cimetière pour tous ceux qui pensent s’opposer à lui », a fait remarquer le quatrième conférencier qui intervenait sur : « Le FPI peut-il bâtir la paix ? ». Très en verve, Tiburce Koffi, qui intervenait sur : « la refondation à l’épreuve du pourvoir », n’a pas été du tout tendre avec ses anciens amis du FPI. « A l’épreuve du pouvoir, le FPI découvre l’argent, la richesse et se laisse emporter. Entre l’argent et l’intérêt du pays, les refondateurs préfèrent choisir leur ventre », a déploré le conférencier. Selon, lui à l’image du contrat du port concédé à Bolloré, le FPI est prêt à vendre la Côte d’Ivoire pour préserver son pouvoir. Des interventions qui ont été saluées par Anne Oulotto et Touré Mamadou qui ont invité les Ivoiriens à prendre leur responsabilité devant l’histoire. La cérémonie s’est poursuivie dans la soirée à la place Inch’Allah avec des expositions photos sur les crimes du FPI, la prestations des orateurs des Universités des temps libres (UTL).
TL
« Le FPI et les libertés démocratiques », deuxième thème a été développé par le ministre Joël N’Guessan. « De quelle liberté et de quelle démocratie parlent le FPI ?», s’est il interrogé. Surtout que la misère est devenue le lot des Ivoiriens, selon le conférencier.
Un pays de plus
en plus pauvre
Avant de faire remarquer que sous la refondation, la misère s’est accrue, le chômage est devenu le lot des jeunes, un Ivoirien sur deux n’arrive pas à se nourrir, l’indice de développement humain est l’un des plus bas au monde. Plus grave, les Ivoiriens pour tout ce qui précède, ont perdu leur dignité. « La fête de la liberté rythme avec indécence », a dénoncé le conférencier qui a conclu pour dire qu’avec le FPI : « la devise du pays qui est union-discipline-travail, a laissé la place à la division, au désordre, à la paresse et au chômage ». L’honorable Dodo Gouali Junior, n’a pas usé de la langue de bois pour jeter ; « un regard extérieur sur le FPI ». « La Côte d’Ivoire est mal vue de l’extérieur. Anciennement locomotive de la sous région. La Côte d’Ivoire est devenue un pays quelconque sous la refondation », a indiqué le député. Au total, pour lui, l’extérieur a un regard négatif sur la Côte d’Ivoire, c’est pourquoi propose-t-il : « il faut militer pour que les choses changent ». Pour le Dr Guy Kouakou, le FPI ne peut pas bâtir la paix. « Sous la refondation, la politique est devenue un parti dramatique. Il offre une baie de cimetière pour tous ceux qui pensent s’opposer à lui », a fait remarquer le quatrième conférencier qui intervenait sur : « Le FPI peut-il bâtir la paix ? ». Très en verve, Tiburce Koffi, qui intervenait sur : « la refondation à l’épreuve du pourvoir », n’a pas été du tout tendre avec ses anciens amis du FPI. « A l’épreuve du pouvoir, le FPI découvre l’argent, la richesse et se laisse emporter. Entre l’argent et l’intérêt du pays, les refondateurs préfèrent choisir leur ventre », a déploré le conférencier. Selon, lui à l’image du contrat du port concédé à Bolloré, le FPI est prêt à vendre la Côte d’Ivoire pour préserver son pouvoir. Des interventions qui ont été saluées par Anne Oulotto et Touré Mamadou qui ont invité les Ivoiriens à prendre leur responsabilité devant l’histoire. La cérémonie s’est poursuivie dans la soirée à la place Inch’Allah avec des expositions photos sur les crimes du FPI, la prestations des orateurs des Universités des temps libres (UTL).
TL