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Sport Publié le mercredi 5 mai 2010 | Nord-Sud

Football-Suisse : La belle histoire de Doumbia Seydou

Révélation du championnat suisse, depuis bientôt deux saisons, sous les couleurs des Young Boys de Berne, Doumbia Seydou continue d’affoler les compteurs européens. A seulement 22 ans, il pourrait même découvrir son premier Mondial. Récit d’un parcours jalonné d’obstacles…

L’attaquant des Young Boys de Berne et des Eléphants, Doumbia Seydou (1,78m), peut être fier de son parcours. Un parcours (vraiment) hors du commun pour l’artificier ivoirien le plus en forme du moment. L’histoire a réellement commencé au cours de la saison 2004-2005 au Stade de l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) à Marcory. C’est là que l’As Denguélé, version Saraka Norbert, s’entraînait. Le jeune attaquant qui arrivait tout droit de l’As Athlétic d’Adjamé (L2) était encore un illustre inconnu. Même son président, Koné Abdoulaye, n’en voulait pas à l’époque. Seul Saraka Norbert, son entraîneur, contre tous, croyait en lui. Et il s’est permis de le titulariser en Ligue 1. Cet après-midi-là, Doumbia Seydou a planté trois buts… Il a poursuivi sa belle aventure avec les Violets jusqu’à terminer meilleur fusil de la Ligue 1 avec 15 réalisations. « C’est parce que j’avais vu des qualités en lui que je l’avais recruté à l’époque. Il apprend très vite. Chaque fois qu’il marque un but, il m’appelle. Je suis content pour lui », laisse entendre Saraka Norbert. Sollicité aussi bien par l’Asec que par l’Africa durant le mercato, le joueur a préféré prendre le chemin du Japon. Là-bas, il a signé pour Kashiwa Reysol (2006-2007) puis pour Tokushima Vortis (2008). « J’avais reçu plusieurs propositions de clubs français comme Lille, Nice ou encore Guingamp. Le problème était que la France ne donnait pas facilement de visa et je n’en avais pas obtenu. Une offre japonaise s’est alors présentée. Je n’étais pas trop intéressé, mais finalement j’ai quand-même décidé de tenter l’aventure », a-t-il commencé par expliquer. Et de souligner : « au début, c’était très compliqué. Je ne jouais qu’une quinzaine de minutes par match. Avec la barrière de la langue, il était quasiment impossible de discuter avec mon entraîneur et mes coéquipiers. Je suis resté au Japon deux ans et demi et finalement j’ai pu m’intégrer. J’ai même commencé à parler japonais! Cette expérience au Japon est sans doute à la base de mon succès aujourd’hui! ». En mai 2008 à l’occasion de la Kirin Cup au Japon, l’ex-entraîneur des Eléphants, Vahid Halilhodzic, confronté à un sérieux problème de joueurs, lui donne sa chance après avoir hésité. Devant l’Uruguay et le Japon, il se comporte bien. Là, Doumbia Seydou prend conscience de son talent et rallie les Young Boys de Berne en Suisse en juillet de la même année. Depuis, il est tout feu tout flamme. Mieux, dans l’Axpo Super League, Doumbia Seydou n’en finit pas de crever l’écran. Ses qualités ? Vitesse, vélocité, efficacité et intelligence dans le jeu. Toujours performante, la phalange des YB enfile les buts comme on enfile des perles. Il en est à 29 à ce jour (C’est mieux que Rooney et Drogba (26 buts) et Lionel Messi (27 buts). Doumbia Seydou a tellement séduit que le Cska Moscou l’a déjà recruté pour la saison prochaine au prix de 10 milliards de francs Cfa. Pour la petite histoire, il avait seulement coûté 130 millions de francs Cfa aux Young Boys lorsqu’il arrivait du Japon. « Je vais à Moscou pour continuer ma progression… », assure-t-il. Avant de quitter la Suisse toutefois, il veut offrir le titre aux YB et taper dans l’œil de Sven-Göran Eriksson. Y parviendra-t-il ?


Guy-Florentin Yaméogo
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