Le Président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Ivoire (CCI), M. Jean-Louis Billon a, une fois de plus, dénoncé ce 10 Mai sur les ondes d’une radio internationale, le racket pratiqué par les forces de l’ordre ivoiriennes sur les routes, une pratique qui, a-t-il dit, plombe l’économie de la Côte d'Ivoire.
« Le racket pratiqué par les forces de l’ordre sur nos routes fait perdre chaque année, entre 150 et 300 milliards de Fcfa. Une étude de la Banque mondiale a bien démontré cela », a révélé M. Billon; avant d’expliquer que cela fait que la Côte d'Ivoire a le secteur de transport le plus cher du monde. « Nous avons la tonne transportée la plus chère du monde», a-t-il révélé.
Selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Ivoire, la place d'Abidjan est plus chère que celle de Lomé ou d'Accra de 4 à 5 points ; tout simplement parce qu'on répercute les problèmes qui peuvent naître à la justice sur les garanties financières à donner sur le coût de l'argent.
Jean-Louis Billon estime que les autorités compétentes mènent des actions pour combattre le fléau. Mais, ces actions restent insuffisantes. « Tant que nous verrons ces barrages intempestifs qui continuent d'exister avec des comportements que nous décrions, la question ne sera pas véritablement résolue », a conclu M. Jean-Louis Billon.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
« Le racket pratiqué par les forces de l’ordre sur nos routes fait perdre chaque année, entre 150 et 300 milliards de Fcfa. Une étude de la Banque mondiale a bien démontré cela », a révélé M. Billon; avant d’expliquer que cela fait que la Côte d'Ivoire a le secteur de transport le plus cher du monde. « Nous avons la tonne transportée la plus chère du monde», a-t-il révélé.
Selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Ivoire, la place d'Abidjan est plus chère que celle de Lomé ou d'Accra de 4 à 5 points ; tout simplement parce qu'on répercute les problèmes qui peuvent naître à la justice sur les garanties financières à donner sur le coût de l'argent.
Jean-Louis Billon estime que les autorités compétentes mènent des actions pour combattre le fléau. Mais, ces actions restent insuffisantes. « Tant que nous verrons ces barrages intempestifs qui continuent d'exister avec des comportements que nous décrions, la question ne sera pas véritablement résolue », a conclu M. Jean-Louis Billon.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info