Dans quelques jours, la nouveau sélectionneur national, SVEN Goran Ericksson devra rendre public, la liste des trente (30) joueurs réclamée par la fédération internationale de football association (FIFA). Cette fois, les analystes et autres observateurs avisés du monde footballistique estiment que le copinage et le favoritisme ne prendront pas le pas sur les valeurs intrinsèques et les formes du moment des joueurs à sélectionner.
La bataille pour le décrochage d’une place parmi les trente (30) joueurs à sélectionner dans la perspective du mondial 2010, fait actuellement rage au sein de la fédération ivoirienne de football. Selon des sources proches de la maison de verre de Treichville, certains dirigeants de la FIF seraient actuellement entrain de manœuvrer pour positionner leurs protégés. C’est que, comme à l’accoutumée, les 30 probables de Goran risquent d’être de joueurs en méforme qui ne méritent pas la sélection nationale. Cette situation, malheureusement, perdure depuis plusieurs années sans toutefois que les autorités n’osent lever le petit doigt. Lors des sélections des trois dernières CAN, les sélectionneurs nationaux n’ont pu décider du choix des joueurs en toute tranquillité, objectivité et responsabilité. Que ce soit Gérard Gilli ou Vahid hier ou même SVEN Goran aujourd’hui, tous ont été l’objet d’harcèlement et d’intimidations inqualifiables de la part de certains dirigeants de l’instance fédérale. Et pourtant, il est de notoriété publique que le succès tant recherché par les compatriotes est tributaire de la forme des joueurs sélectionnés pour les différentes compétitions. On comprend, dès lors, pourquoi le ‘’onze national’’ a fait piètre prestation lors des deux CAN précédentes.
Des joueurs favorisés au profit des autres
En 2008 au Ghana, en dépit de la génération dite « dorée » composée des Didier Drogba, Yaya Touré, Kolo Touré, Zokora Didier, Baky Koné…les Eléphants n’ont pu s’adjuger le graal continental pour la seconde fois. En demi-finale de cette compétition, les hommes de Gérard Gilli ont connu un naufrage collectif face aux pharaons d’Egypte mieux organisés tactiquement et techniquement. Le score final (4 à 1) qui a sanctionné cette rencontre a été qualifié, à juste titre d’ailleurs, d’une véritable correctionnelle pour les Eléphants, jugés hyper favoris de cette compétition. Malheureusement, le staff technique de l’équipe national n’a pu tirer les leçons de cette débâcle. Au point où en 2010, lors de la CAN Angolaise, les mêmes erreurs ont été constatées. La sélection des 23 joueurs qui devraient participer à cette compétition s’est faite une fois de plus sur la base de copinage et de favoritisme. De sorte que certains joueurs de renoms comme N’Dri Koffi Romarick, Zoro Marc, Amoa Djaki, Zézéto…qui brillent de mille feux dans leurs différents clubs en Europe ont encore été écartés de la sélection. Et là encore, la débâcle fut impardonnable. Puisqu’en quart de finale de cette compétition, les Eléphants avaient été laminés par une formation Algérienne qui n’était pas pourtant une foudre de guerre. Tout cela, à cause du laxisme, de la complaisance et du favoritisme devenus les « maître-mots » de la sélection nationale.
30 combattants et non 30 protégés de la FIF
Aujourd’hui encore, à quelques jours de la sélection des trente (30) joueurs exigés par la FIFA, nombre de compatriotes se demandent bien si l’histoire ne va pas à nouveau se répéter. Car déjà, certaines sources indiquent que les trente noms des sélectionnés ont été décidés par certains dirigeants de l’instance fédérale. Ces noms, semble t-il, sont identiques à ceux des athlètes qui ont participé à la campagne Angolaise. Or, s’il est vrai qu’on ne change pas une équipe qui gagne, il n’en demeure pas moins vrai qu’une sélection qui ne gagne pas mérite d’être modifiée. Ainsi, les éternels oubliés de la sélection tels que les Zoro Marc, Amoa Djaki, Zézéto, Yapo Yapi…qui ont pourtant le métier consommé devraient enfin pouvoir intégrer la sélection, au lieu de faire chaque fois la part belle aux Bamba Souleymane (gendre d’Anouma), Tiéné Siaka (protégé d’Idriss Diallo), Koné Kouamaten (protégé de Roger Ouégnin) etc…Cette fois, le nouveau sélectionneur national devrait avoir les coudées franches pour choisir sans aucune pression, les joueurs qu’il juge aptes à participer à la campagne Sud-Africaine. Car, il est inadmissible voire inconcevable qu’au nom du copinage, des dirigeants de ka FIF prennent le risque de faire perdre la sélection nationale pour laquelle les ivoiriens se mobilisent à chaque échéance internationale. D’ailleurs, les compatriotes qui ont été humiliés en 2006, 2008 et 2010 ne pardonneront certainement pas aux dirigeants de l’instance fédérale si par leur faute, la campagne Sud-africaine venait à être soldée par un échec cuisant.
Michel Ziki
La bataille pour le décrochage d’une place parmi les trente (30) joueurs à sélectionner dans la perspective du mondial 2010, fait actuellement rage au sein de la fédération ivoirienne de football. Selon des sources proches de la maison de verre de Treichville, certains dirigeants de la FIF seraient actuellement entrain de manœuvrer pour positionner leurs protégés. C’est que, comme à l’accoutumée, les 30 probables de Goran risquent d’être de joueurs en méforme qui ne méritent pas la sélection nationale. Cette situation, malheureusement, perdure depuis plusieurs années sans toutefois que les autorités n’osent lever le petit doigt. Lors des sélections des trois dernières CAN, les sélectionneurs nationaux n’ont pu décider du choix des joueurs en toute tranquillité, objectivité et responsabilité. Que ce soit Gérard Gilli ou Vahid hier ou même SVEN Goran aujourd’hui, tous ont été l’objet d’harcèlement et d’intimidations inqualifiables de la part de certains dirigeants de l’instance fédérale. Et pourtant, il est de notoriété publique que le succès tant recherché par les compatriotes est tributaire de la forme des joueurs sélectionnés pour les différentes compétitions. On comprend, dès lors, pourquoi le ‘’onze national’’ a fait piètre prestation lors des deux CAN précédentes.
Des joueurs favorisés au profit des autres
En 2008 au Ghana, en dépit de la génération dite « dorée » composée des Didier Drogba, Yaya Touré, Kolo Touré, Zokora Didier, Baky Koné…les Eléphants n’ont pu s’adjuger le graal continental pour la seconde fois. En demi-finale de cette compétition, les hommes de Gérard Gilli ont connu un naufrage collectif face aux pharaons d’Egypte mieux organisés tactiquement et techniquement. Le score final (4 à 1) qui a sanctionné cette rencontre a été qualifié, à juste titre d’ailleurs, d’une véritable correctionnelle pour les Eléphants, jugés hyper favoris de cette compétition. Malheureusement, le staff technique de l’équipe national n’a pu tirer les leçons de cette débâcle. Au point où en 2010, lors de la CAN Angolaise, les mêmes erreurs ont été constatées. La sélection des 23 joueurs qui devraient participer à cette compétition s’est faite une fois de plus sur la base de copinage et de favoritisme. De sorte que certains joueurs de renoms comme N’Dri Koffi Romarick, Zoro Marc, Amoa Djaki, Zézéto…qui brillent de mille feux dans leurs différents clubs en Europe ont encore été écartés de la sélection. Et là encore, la débâcle fut impardonnable. Puisqu’en quart de finale de cette compétition, les Eléphants avaient été laminés par une formation Algérienne qui n’était pas pourtant une foudre de guerre. Tout cela, à cause du laxisme, de la complaisance et du favoritisme devenus les « maître-mots » de la sélection nationale.
30 combattants et non 30 protégés de la FIF
Aujourd’hui encore, à quelques jours de la sélection des trente (30) joueurs exigés par la FIFA, nombre de compatriotes se demandent bien si l’histoire ne va pas à nouveau se répéter. Car déjà, certaines sources indiquent que les trente noms des sélectionnés ont été décidés par certains dirigeants de l’instance fédérale. Ces noms, semble t-il, sont identiques à ceux des athlètes qui ont participé à la campagne Angolaise. Or, s’il est vrai qu’on ne change pas une équipe qui gagne, il n’en demeure pas moins vrai qu’une sélection qui ne gagne pas mérite d’être modifiée. Ainsi, les éternels oubliés de la sélection tels que les Zoro Marc, Amoa Djaki, Zézéto, Yapo Yapi…qui ont pourtant le métier consommé devraient enfin pouvoir intégrer la sélection, au lieu de faire chaque fois la part belle aux Bamba Souleymane (gendre d’Anouma), Tiéné Siaka (protégé d’Idriss Diallo), Koné Kouamaten (protégé de Roger Ouégnin) etc…Cette fois, le nouveau sélectionneur national devrait avoir les coudées franches pour choisir sans aucune pression, les joueurs qu’il juge aptes à participer à la campagne Sud-Africaine. Car, il est inadmissible voire inconcevable qu’au nom du copinage, des dirigeants de ka FIF prennent le risque de faire perdre la sélection nationale pour laquelle les ivoiriens se mobilisent à chaque échéance internationale. D’ailleurs, les compatriotes qui ont été humiliés en 2006, 2008 et 2010 ne pardonneront certainement pas aux dirigeants de l’instance fédérale si par leur faute, la campagne Sud-africaine venait à être soldée par un échec cuisant.
Michel Ziki
