Et rebelote, pourrait-on affirmer dans le conflit qui oppose les travailleurs membres de la coordination nationale des dockers et des droits des dockers (CNDD) à leur employeur le SEMPA. La boîte de pandore, l’emprisonnement de 4 membres du bureau exécutif du CNDD ainsi les promesses non tenues par le ‘’facilitateur’’, Gervais Coulibaly ont fini à radicaliser les points de vues des employés et employeur initialement opposées.
« C’est une parodie de procès, la justice est sous les ordres des négriers du SEMPA », s’est insurgé David Mousso, secrétaire à la communication de la coordination nationale des dockers et droits des dockers (CNDD) après la condamnation de quatre (4) membres du bureau exécutif de ce syndicat hier lundi 10 mai. Entre colère et désolation, la quasi-totalité des dockers visiblement groggy par le verdict du tribunal de première instance d’Abidjan sont en concertation. « Nous sommes d’autant plus surpris que l’envoyé du Chef de l’Etat, Gervais Coulibaly a lors d’une rencontre vérité au palais de la République donné l’assurance de la libération des 4 membres du CNDD dans un soucis d’apaisement et éviter ainsi une grève des dockers au Port autonome d’Abidjan ». Et pourtant le lundi 10 mai à 15 heures, le verdict tomba comme un coup de massue pour les syndicalistes membres du CNDD. Ils crient à la trahison et prépare déjà la riposte après une concertation d’un quart d’heure. « Nous exigeons la libération sans préalable de nos 4 camarades. Faute de quoi, nous allons protester contre cette décision injuste. En clair, nous allons dès demain, cassés les cadences », a martelé un autre syndicaliste. Pour le secrétaire général du CNDD, la libération de CAMARA BAN Gali qui écope de 3 mois d’emprisonnement ferme avec 100.000 F d’amende, ainsi que Wandjé Huberson Gnogbo Mimi et Koné Richard, 2 mois d’emprisonnement avec 50.000 F d’amende, n’est plus négociable, elle est une ‘’exigence’’ pour le retour à la table de négociation. Il est important de souligner que le CNDD est le principal syndicat des dockers. Il revendique 5600 membres et a vu sa légitimité s’accroître à l’issu du vote plébiscite du 10 avril 2009 où il a été crédité de 90% de vote des dockers du Port Autonome d’Abidjan. Une véritable crise de confiance s’est installée entre les dockers affilés à la CNDD et leur employeur le SEMPA à la suite du refus de celui-ci d’améliorer les conditions de travail des dockers. Depuis lors, l’atmosphère est peu propice à la ‘’fluidité du débat’’, ce qui porte préjudice a l’activité portuaire vu l’importance des dockers. Après un moment d’accalmie suscité par l’intervention du président Laurent Gbagbo lui-même et l’appel à la retenue du directeur général du Port, Marcel Gossio, le Port pourrait connaître des perturbations donc une baisse de l’activité avec l’emprisonnement de 4 dockers pour ‘’activité syndicale’’.
Williams Arthur Prescot.
Photo :
« C’est une parodie de procès, la justice est sous les ordres des négriers du SEMPA », s’est insurgé David Mousso, secrétaire à la communication de la coordination nationale des dockers et droits des dockers (CNDD) après la condamnation de quatre (4) membres du bureau exécutif de ce syndicat hier lundi 10 mai. Entre colère et désolation, la quasi-totalité des dockers visiblement groggy par le verdict du tribunal de première instance d’Abidjan sont en concertation. « Nous sommes d’autant plus surpris que l’envoyé du Chef de l’Etat, Gervais Coulibaly a lors d’une rencontre vérité au palais de la République donné l’assurance de la libération des 4 membres du CNDD dans un soucis d’apaisement et éviter ainsi une grève des dockers au Port autonome d’Abidjan ». Et pourtant le lundi 10 mai à 15 heures, le verdict tomba comme un coup de massue pour les syndicalistes membres du CNDD. Ils crient à la trahison et prépare déjà la riposte après une concertation d’un quart d’heure. « Nous exigeons la libération sans préalable de nos 4 camarades. Faute de quoi, nous allons protester contre cette décision injuste. En clair, nous allons dès demain, cassés les cadences », a martelé un autre syndicaliste. Pour le secrétaire général du CNDD, la libération de CAMARA BAN Gali qui écope de 3 mois d’emprisonnement ferme avec 100.000 F d’amende, ainsi que Wandjé Huberson Gnogbo Mimi et Koné Richard, 2 mois d’emprisonnement avec 50.000 F d’amende, n’est plus négociable, elle est une ‘’exigence’’ pour le retour à la table de négociation. Il est important de souligner que le CNDD est le principal syndicat des dockers. Il revendique 5600 membres et a vu sa légitimité s’accroître à l’issu du vote plébiscite du 10 avril 2009 où il a été crédité de 90% de vote des dockers du Port Autonome d’Abidjan. Une véritable crise de confiance s’est installée entre les dockers affilés à la CNDD et leur employeur le SEMPA à la suite du refus de celui-ci d’améliorer les conditions de travail des dockers. Depuis lors, l’atmosphère est peu propice à la ‘’fluidité du débat’’, ce qui porte préjudice a l’activité portuaire vu l’importance des dockers. Après un moment d’accalmie suscité par l’intervention du président Laurent Gbagbo lui-même et l’appel à la retenue du directeur général du Port, Marcel Gossio, le Port pourrait connaître des perturbations donc une baisse de l’activité avec l’emprisonnement de 4 dockers pour ‘’activité syndicale’’.
Williams Arthur Prescot.
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